31 Mai-Soir.
Qui guérit toutes tes maladies; {#Ps 103:3}
La formulation en est peut-être humiliante, cependant le fait est sûr: nous sommes tous plus ou moins souffrants de la maladie du péché. Quel réconfort de savoir que nous avons un grand Médecin qui est â la fois capable et disposé â nous guérir! Laissons-nous aller â penser â lui pendant un moment ce soir. Ses cures sont très rapides: il y a la vie dans un simple regard de lui; ses cures sont radicales: il frappe au centre de la maladie; et puis, ses guérisons sont sûres et certaines. Il ne se trompe jamais, et la maladie ne récidive pas. Il n’y a pas de rechute lorsque Christ guérit; il n’y a pas â craindre que ses malades soient simplement rafistolés pour un temps, il fait d’eux des hommes nouveaux; il leur donne aussi un coeur nouveau, et il met en eux un esprit juste. Il est aussi habile pour toutes les maladies. Les médecins ont en général une spécialité. Bien qu’ils aient des connaissances sur presque toutes nos douleurs et maux, il y a usuellement une maladie qu’ils ont étudiée plus que toutes les autres; mais Jésus-Christ est clairement informé de la totalité de la nature humaine. Il est aussi â l’aise avec un pécheur qu’avec un autre, et jamais il ne rencontre un cas déroutant qui lui serait difficile. Il a eu des cas extraordinaires de maladies étranges â traiter, mais il a su exactement, d’un simple coup d’oeil, comment traiter le malade. Il est le seul docteur universel; et la médecine qu’il pratique est â la fois personnelle et universelle, guérissant chaque cas. Quelle que puisse être notre maladie spirituelle, nous devons nous attacher immédiatement â ce Divin Médecin. Il n’y a aucun brisement de coeur que Jésus ne puisse réparer. Son sang nous a purifié de tout péché. nous n’avons qu’â penser aux myriades qui ont été délivrées de toutes sortes de maladies par le pouvoir et la vertu de ses mains, et nous nous en remettrons joyeusement â lui. Nous avons confiance en lui, et le péché meurt; nous l’aimons, et la grâce vit; nous l’attendons et la grâce est fortifiée; nous le voyons comme il est, et la grâce est parachevée â jamais.
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mercredi 31 mai 2017
Lecture du matin Spurgeon 31-05-2017
31 Mai-Matin.
Le roi passa le torrent de Cédron, {#2Sa 15:23}
David franchit ce torrent ténébreux lorsqu’il fuyait, avec la compagnie endeuillée, son fils traître. L’homme selon le coeur de Dieu n’était pas exempt de malheur, non, sa vie en était remplie. Il était en même temps l’oint de l’Eternel, et l’affligé du Seigneur. Pourquoi alors nous attendrions-nous â y échapper? Aux portes du chagrin, de la douleur les plus nobles d’entre nous auraient attendu, la cendre sur leurs têtes, pourquoi alors nous nous plaindrions comme si c’était une chose étrange qui nous arrive?
Le Roi des rois lui-même n’était pas favorisé par un chemin plus gai, un chemin royal. Il passa â travers la sale rigole du Cédron, â travers laquelle la saleté de Jérusalem coulait. Dieu eut un fils sans péché, mais pas un enfant unique sans la verge. C’est une grande joie de croire que Jésus a été tenté en toutes choses comme nous. Quel est notre Cédron ce matin? Est-ce un ami infidèle, une triste perte, un reproche calomnieux, un sombre présage? Le Roi est passé â travers toutes ces choses. Est-ce un corps de douleur, la pauvreté, la persécution, ou le mépris? A travers chacun de ces Cédrons le Roi nous a devancé. Dans toutes ces afflictions il a été affligé. L’idée de l’étrangeté de nos épreuves doit être bannie tout de suite et pour toujours, car celui qui est la tête des Saints, connaît par expérience le chagrin que nous considérons si particulier. Tous les citoyens de Sion doivent être affranchis de l’honorable convoi funèbre duquel le prince Emmanuel est le capitaine et la tête.
Malgré son abaissement, David retourna pourtant en triomphe dans sa cité, et le Seigneur de David ressuscita victorieux de la tombe; prenons courage alors, car nous aussi nous vaincrons. Nous puiserons encore de l’eau avec joie aux sources du Salut, quoique maintenant, pour un temps, nous devons passer par ces torrents malsains du péché et de la douleur. Courage soldats de la Croix, le Roi Lui-même a triomphé après avoir franchi le Cédron, ainsi en sera-t-il pour vous.
#2Ch 34:1-36:23 * Lecture Quotidienne de la Bible
Le roi passa le torrent de Cédron, {#2Sa 15:23}
David franchit ce torrent ténébreux lorsqu’il fuyait, avec la compagnie endeuillée, son fils traître. L’homme selon le coeur de Dieu n’était pas exempt de malheur, non, sa vie en était remplie. Il était en même temps l’oint de l’Eternel, et l’affligé du Seigneur. Pourquoi alors nous attendrions-nous â y échapper? Aux portes du chagrin, de la douleur les plus nobles d’entre nous auraient attendu, la cendre sur leurs têtes, pourquoi alors nous nous plaindrions comme si c’était une chose étrange qui nous arrive?
Le Roi des rois lui-même n’était pas favorisé par un chemin plus gai, un chemin royal. Il passa â travers la sale rigole du Cédron, â travers laquelle la saleté de Jérusalem coulait. Dieu eut un fils sans péché, mais pas un enfant unique sans la verge. C’est une grande joie de croire que Jésus a été tenté en toutes choses comme nous. Quel est notre Cédron ce matin? Est-ce un ami infidèle, une triste perte, un reproche calomnieux, un sombre présage? Le Roi est passé â travers toutes ces choses. Est-ce un corps de douleur, la pauvreté, la persécution, ou le mépris? A travers chacun de ces Cédrons le Roi nous a devancé. Dans toutes ces afflictions il a été affligé. L’idée de l’étrangeté de nos épreuves doit être bannie tout de suite et pour toujours, car celui qui est la tête des Saints, connaît par expérience le chagrin que nous considérons si particulier. Tous les citoyens de Sion doivent être affranchis de l’honorable convoi funèbre duquel le prince Emmanuel est le capitaine et la tête.
Malgré son abaissement, David retourna pourtant en triomphe dans sa cité, et le Seigneur de David ressuscita victorieux de la tombe; prenons courage alors, car nous aussi nous vaincrons. Nous puiserons encore de l’eau avec joie aux sources du Salut, quoique maintenant, pour un temps, nous devons passer par ces torrents malsains du péché et de la douleur. Courage soldats de la Croix, le Roi Lui-même a triomphé après avoir franchi le Cédron, ainsi en sera-t-il pour vous.
#2Ch 34:1-36:23 * Lecture Quotidienne de la Bible
mardi 30 mai 2017
Lecture du soir Spurgeon 30-05-2017
30 Mai-Soir.
Pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; {#Ro 6:6}
Chrétien, quel est ton lien avec le péché? Ne t’a t-il pas déjâ assez coûté? Enfant brûlé, voudras-tu encore jouer avec le feu? Quoi! quand tu es déjâ allé entre les mâchoires du lion, souhaiteras-tu entrer une deuxième fois dans sa tanière? Ne penses-tu pas en avoir assez de l’ancien serpent? N’a t-il pas déjâ empoisonné toutes tes veines jadis, et iras-tu jouer sur le trou de l’aspic, et mettre ta main sur le repaire de la vipère une seconde fois? Oh, ne sois donc pas fou! ni insensé! Est-ce que le péché t’a déjâ fourni un réel plaisir? As-tu trouvé une satisfaction durable en lui? S’il en est ainsi, retourne â ton ancienne vie de corvées, et porte de nouveau la chaîne, si tel est ton plaisir. Mais si toutefois le péché ne t’a jamais donné tout ce qu’il avait promis de te donner, mais qu’il t’a accablé de mensonges, ne sois pas une deuxième fois pris par le vieil oiseleur: sois libre, et laisse le souvenir de ton esclavage ancien t’empêcher d’entrer â nouveau dans le filet! Cela est contraire aux conceptions de l’amour éternel, qui a toujours un oeil sur ta pureté et ta sainteté; alors ne court pas contre les desseins de ton Seigneur. Une autre pensée doit te retenir du péché. Les chrétiens ne peuvent jamais pécher â bon marché; ils paient un prix important pour leur iniquité. La transgression détruit la paix de l’esprit, obscurcit la communion avec Jésus, entrave la prière, apporte les ténèbres sur l’âme; ne sois donc pas le serf et l’esclave du péché. Il y a encore un autre argument: chaque fois que vous servez le péché vous crucifiez de nouveau le Seigneur, et vous le soumettez â la honte. Pouvez-vous supporter cette pensée? Oh! si vous êtes tombé dans un quelconque péché pendant cette journée, il se peut que mon Maître vous ait envoyé ce soir cet avertissement, pour vous faire revenir avant que vous n’ayez été trop loin. Tourne-toi de nouveau vers Jésus; il n’a pas oublié son amour pour toi; sa grâce est toujours la même. Avec des larmes et un vrai repentir, tu peux venir â son marchepied, et tu seras de nouveau admis dans son coeur; tu seras â nouveau mis sur un roc, et tes pas seront affermis.
Pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; {#Ro 6:6}
Chrétien, quel est ton lien avec le péché? Ne t’a t-il pas déjâ assez coûté? Enfant brûlé, voudras-tu encore jouer avec le feu? Quoi! quand tu es déjâ allé entre les mâchoires du lion, souhaiteras-tu entrer une deuxième fois dans sa tanière? Ne penses-tu pas en avoir assez de l’ancien serpent? N’a t-il pas déjâ empoisonné toutes tes veines jadis, et iras-tu jouer sur le trou de l’aspic, et mettre ta main sur le repaire de la vipère une seconde fois? Oh, ne sois donc pas fou! ni insensé! Est-ce que le péché t’a déjâ fourni un réel plaisir? As-tu trouvé une satisfaction durable en lui? S’il en est ainsi, retourne â ton ancienne vie de corvées, et porte de nouveau la chaîne, si tel est ton plaisir. Mais si toutefois le péché ne t’a jamais donné tout ce qu’il avait promis de te donner, mais qu’il t’a accablé de mensonges, ne sois pas une deuxième fois pris par le vieil oiseleur: sois libre, et laisse le souvenir de ton esclavage ancien t’empêcher d’entrer â nouveau dans le filet! Cela est contraire aux conceptions de l’amour éternel, qui a toujours un oeil sur ta pureté et ta sainteté; alors ne court pas contre les desseins de ton Seigneur. Une autre pensée doit te retenir du péché. Les chrétiens ne peuvent jamais pécher â bon marché; ils paient un prix important pour leur iniquité. La transgression détruit la paix de l’esprit, obscurcit la communion avec Jésus, entrave la prière, apporte les ténèbres sur l’âme; ne sois donc pas le serf et l’esclave du péché. Il y a encore un autre argument: chaque fois que vous servez le péché vous crucifiez de nouveau le Seigneur, et vous le soumettez â la honte. Pouvez-vous supporter cette pensée? Oh! si vous êtes tombé dans un quelconque péché pendant cette journée, il se peut que mon Maître vous ait envoyé ce soir cet avertissement, pour vous faire revenir avant que vous n’ayez été trop loin. Tourne-toi de nouveau vers Jésus; il n’a pas oublié son amour pour toi; sa grâce est toujours la même. Avec des larmes et un vrai repentir, tu peux venir â son marchepied, et tu seras de nouveau admis dans son coeur; tu seras â nouveau mis sur un roc, et tes pas seront affermis.
Lecture du matin Spurgeon 30-05-2017
30 Mai-Matin.
Prenez-nous les renards, Les petits renards qui ravagent les vignes; {#So 2:15}
Une petite épine peut causer beaucoup de souffrance. Un petit nuage peut masquer le soleil. De petits renards ravager les vignes; et de petits péchés causer du dégât â un coeur tendre. Ces petits péchés s’enfouissent dans l’âme, et le remplissent tellement qu’ils deviennent haïssables pour Christ, qui fera que sa communion avec nous sera inconfortable. Un grand péché ne peut pas détruire un chrétien, mais un petit péché peut le rendre misérable. Jésus ne marchera pas avec son peuple â moins qu’il mette dehors tout péché connu. Il dit: "si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon père et que je demeure dans son amour. Certains chrétiens se réjouissent très rarement dans la présence de leur Sauveur. Comment cela se fait-il? Sûrement ce doit être une affliction pour un tendre enfant que d’être séparé de son père. Es-tu un enfant de Dieu, et satisfait de marcher sans voir la face de ton Père? Quoi! Toi l’épouse de Christ, et encore content sans sa compagnie! Sûrement tu es tombé dans un triste état, car l’épouse chaste de Christ mène le deuil comme une colombe sans son compagnon, quand il l’a laissée. Pose-toi alors la question: pourquoi Christ s’est-il retiré de toi? Il cache sa face derrière le mur de tes péchés. Ce mur peut être élevé par de petites pierres, aussi facilement qu’avec de grandes. La mer est faite de gouttes; les rochers sont faits de grains de sable: et la mer qui te sépare de Christ peut être remplie des gouttes de tes petits péchés; et le rocher qui a presque fait une épave de ta barque, peut avoir été fait par l’oeuvre quotidienne d’un corail d’insectes de petits péchés. Si tu veux vivre avec Christ, et marcher avec Christ, et voir Christ, et avoir la communion avec Christ, prend garde aux petits renards qui ravagent les vignes, nos vignes ont de tendres grains. Jésus t’invite â aller avec lui et â prendre ces renards. Va avec Lui â la chasse.
#2Ch 31:1-33:25 * Lecture Quotidienne de la Bible
Prenez-nous les renards, Les petits renards qui ravagent les vignes; {#So 2:15}
Une petite épine peut causer beaucoup de souffrance. Un petit nuage peut masquer le soleil. De petits renards ravager les vignes; et de petits péchés causer du dégât â un coeur tendre. Ces petits péchés s’enfouissent dans l’âme, et le remplissent tellement qu’ils deviennent haïssables pour Christ, qui fera que sa communion avec nous sera inconfortable. Un grand péché ne peut pas détruire un chrétien, mais un petit péché peut le rendre misérable. Jésus ne marchera pas avec son peuple â moins qu’il mette dehors tout péché connu. Il dit: "si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon père et que je demeure dans son amour. Certains chrétiens se réjouissent très rarement dans la présence de leur Sauveur. Comment cela se fait-il? Sûrement ce doit être une affliction pour un tendre enfant que d’être séparé de son père. Es-tu un enfant de Dieu, et satisfait de marcher sans voir la face de ton Père? Quoi! Toi l’épouse de Christ, et encore content sans sa compagnie! Sûrement tu es tombé dans un triste état, car l’épouse chaste de Christ mène le deuil comme une colombe sans son compagnon, quand il l’a laissée. Pose-toi alors la question: pourquoi Christ s’est-il retiré de toi? Il cache sa face derrière le mur de tes péchés. Ce mur peut être élevé par de petites pierres, aussi facilement qu’avec de grandes. La mer est faite de gouttes; les rochers sont faits de grains de sable: et la mer qui te sépare de Christ peut être remplie des gouttes de tes petits péchés; et le rocher qui a presque fait une épave de ta barque, peut avoir été fait par l’oeuvre quotidienne d’un corail d’insectes de petits péchés. Si tu veux vivre avec Christ, et marcher avec Christ, et voir Christ, et avoir la communion avec Christ, prend garde aux petits renards qui ravagent les vignes, nos vignes ont de tendres grains. Jésus t’invite â aller avec lui et â prendre ces renards. Va avec Lui â la chasse.
#2Ch 31:1-33:25 * Lecture Quotidienne de la Bible
lundi 29 mai 2017
Lecture du soir Spurgeon 29-05-2017
29 Mai-Soir.
Maudit soit devant l’Eternel l’homme qui se lèvera pour rebâtir cette ville de Jéricho! {#Jos 6:26}
Depuis qu’a été maudit celui qui voudrait reconstruire Jéricho, qu’il en soit encore plus ainsi de celui qui oeuvre à installer la hiérarchie parmi nous. Du temps de nos pères les murs géants de cette emprise sont tombés par le pouvoir de leur foi, la persévérance de leurs efforts, et le souffle de leurs trompettes de l’évangile; et maintenant il y en a qui voudraient reconstruire ce système maudit sur son ancienne fondation. O Seigneur, veuille contrecarrer leurs injustes projets, et faire tomber chaque pierre qu’ils bâtissent. Cela doit être une affaire sérieuse pour nous d’être complètement innocent de la prise en charge de chaque erreur qui peut avoir une tendance à cet esprit de hiérarchie, et lorsque nous aurons fait un grand balayage dans notre maison, nous devrons chercher dans chaque chemin à nous opposer à son trop rapide envahissement, dans l’église et dans le monde. Ce but peut être atteint dans le secret d’une prière fervente, et en public par un témoignage décidé. Nous devons prévenir avec une hardiesse judicieuse celui qui est enclin aux erreurs de Rome; nous devons instruire les jeunes dans la vérité de l’évangile, et leur annoncer les faits et gestes inconsidérés du Papisme dans les temps anciens. Nous devons aider au déploiement plus complet de la lumière à travers la terre, car certains prêtres, semblables aux hiboux, détestent la lumière du jour. Est-ce que nous faisons tout qui nous est possible pour Jésus et l’évangile? Si non, notre négligence joue en faveur de la domination de la prêtrise. Que faisons-nous pour diffuser la Bible, qui était, il n’y a pas si longtemps, considérée comme un poison par le catholicisme? Diffusons-nous autour de nous les bonnes et saines écritures de l’Evangile? Luther a dit: "Le diable déteste des plumes de l’oie" et, indubitablement, il en a une bonne raison, car de nombreux écrivains, par la bénédiction du Saint-Esprit, ont fait à son royaume beaucoup de dégâts. Si tous ceux qui liront ce court message aujourd’hui font tout qu’ils peuvent pour entraver la reconstruction de ce maudit Jéricho, la gloire du Seigneur se hâtera parmi les fils des hommes. Lecteur, que pouvez-vous faire? Que ferez-vous?
Maudit soit devant l’Eternel l’homme qui se lèvera pour rebâtir cette ville de Jéricho! {#Jos 6:26}
Depuis qu’a été maudit celui qui voudrait reconstruire Jéricho, qu’il en soit encore plus ainsi de celui qui oeuvre à installer la hiérarchie parmi nous. Du temps de nos pères les murs géants de cette emprise sont tombés par le pouvoir de leur foi, la persévérance de leurs efforts, et le souffle de leurs trompettes de l’évangile; et maintenant il y en a qui voudraient reconstruire ce système maudit sur son ancienne fondation. O Seigneur, veuille contrecarrer leurs injustes projets, et faire tomber chaque pierre qu’ils bâtissent. Cela doit être une affaire sérieuse pour nous d’être complètement innocent de la prise en charge de chaque erreur qui peut avoir une tendance à cet esprit de hiérarchie, et lorsque nous aurons fait un grand balayage dans notre maison, nous devrons chercher dans chaque chemin à nous opposer à son trop rapide envahissement, dans l’église et dans le monde. Ce but peut être atteint dans le secret d’une prière fervente, et en public par un témoignage décidé. Nous devons prévenir avec une hardiesse judicieuse celui qui est enclin aux erreurs de Rome; nous devons instruire les jeunes dans la vérité de l’évangile, et leur annoncer les faits et gestes inconsidérés du Papisme dans les temps anciens. Nous devons aider au déploiement plus complet de la lumière à travers la terre, car certains prêtres, semblables aux hiboux, détestent la lumière du jour. Est-ce que nous faisons tout qui nous est possible pour Jésus et l’évangile? Si non, notre négligence joue en faveur de la domination de la prêtrise. Que faisons-nous pour diffuser la Bible, qui était, il n’y a pas si longtemps, considérée comme un poison par le catholicisme? Diffusons-nous autour de nous les bonnes et saines écritures de l’Evangile? Luther a dit: "Le diable déteste des plumes de l’oie" et, indubitablement, il en a une bonne raison, car de nombreux écrivains, par la bénédiction du Saint-Esprit, ont fait à son royaume beaucoup de dégâts. Si tous ceux qui liront ce court message aujourd’hui font tout qu’ils peuvent pour entraver la reconstruction de ce maudit Jéricho, la gloire du Seigneur se hâtera parmi les fils des hommes. Lecteur, que pouvez-vous faire? Que ferez-vous?
Lecture du matin Spurgeon 29-05-2017
29 Mai-Matin.
Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté. {#Ps 45:7}
La bonté peut difficilement se trouver dans l’homme s’il ne se met pas en colère â cause du péché; celui qui aime la vérité doit haïr chaque voie de la fausseté. Comme notre Seigneur Jésus l’a haï quand la tentation est venue! Trois fois il fut assailli de différentes manières, mais toujours il géra l’affaire par: "Arrière de moi, Satan". Il l’a haï dans les autres; il ne le hait pas avec moindre ferveur parce qu’il montra sa haine le plus souvent dans les larmes de pitié que par des réprimandes sévères. Pourtant quel langage pouvait être plus sévère, plus que l’image d’Elie, plus que les paroles: "malheur â vous, scribes et pharisiens, hypocrites! Car vous dévorez les maisons des veuves, et faites pour l’apparence de longues prières. Il a tellement haï la méchanceté, qu’il en a blessé le coeur jusqu’au sang; il est mort afin que cette méchanceté meure; il a été enseveli pour qu’elle soit ensevelie dans sa tombe; et il est ressuscité afin qu’il puisse pour toujours la fouler sous ses pieds. Christ est dans l’Evangile, et l’Evangile est opposé â la méchanceté dans chacune de ses nuances. La méchanceté se revêt elle-même d’une belle parure, et imite le langage de la Sainteté; mais les commandements de Jésus, comme son fameux fouet fait de petites cordes, la chassent hors du temple, et ne il ne la tolérera pas dans l’Eglise. Ainsi, aussi, dans le coeur où Jésus règne, quelle guerre il y a entre Christ et Bélial! Et quand notre rédempteur viendra pour être notre juge, ces paroles de tonnerre: "Retirez-vous de moi, vous maudits" qui ne sont bien entendu qu’une prolongation de l’enseignement vécu concernant le péché, manifestera son horreur pour l’iniquité. Aussi brûlant est son amour pour les pécheurs, aussi chaud est sa haine du péché; aussi parfaite est sa justice, aussi complète sera la destruction de chaque forme de la méchanceté. O toi glorieux champion de la droiture, et destructeur du mal, pour cette raison Dieu, t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes égaux.
#2Ch 28:1-30:27 * Lecture Quotidienne de la Bible
Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté. {#Ps 45:7}
La bonté peut difficilement se trouver dans l’homme s’il ne se met pas en colère â cause du péché; celui qui aime la vérité doit haïr chaque voie de la fausseté. Comme notre Seigneur Jésus l’a haï quand la tentation est venue! Trois fois il fut assailli de différentes manières, mais toujours il géra l’affaire par: "Arrière de moi, Satan". Il l’a haï dans les autres; il ne le hait pas avec moindre ferveur parce qu’il montra sa haine le plus souvent dans les larmes de pitié que par des réprimandes sévères. Pourtant quel langage pouvait être plus sévère, plus que l’image d’Elie, plus que les paroles: "malheur â vous, scribes et pharisiens, hypocrites! Car vous dévorez les maisons des veuves, et faites pour l’apparence de longues prières. Il a tellement haï la méchanceté, qu’il en a blessé le coeur jusqu’au sang; il est mort afin que cette méchanceté meure; il a été enseveli pour qu’elle soit ensevelie dans sa tombe; et il est ressuscité afin qu’il puisse pour toujours la fouler sous ses pieds. Christ est dans l’Evangile, et l’Evangile est opposé â la méchanceté dans chacune de ses nuances. La méchanceté se revêt elle-même d’une belle parure, et imite le langage de la Sainteté; mais les commandements de Jésus, comme son fameux fouet fait de petites cordes, la chassent hors du temple, et ne il ne la tolérera pas dans l’Eglise. Ainsi, aussi, dans le coeur où Jésus règne, quelle guerre il y a entre Christ et Bélial! Et quand notre rédempteur viendra pour être notre juge, ces paroles de tonnerre: "Retirez-vous de moi, vous maudits" qui ne sont bien entendu qu’une prolongation de l’enseignement vécu concernant le péché, manifestera son horreur pour l’iniquité. Aussi brûlant est son amour pour les pécheurs, aussi chaud est sa haine du péché; aussi parfaite est sa justice, aussi complète sera la destruction de chaque forme de la méchanceté. O toi glorieux champion de la droiture, et destructeur du mal, pour cette raison Dieu, t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes égaux.
#2Ch 28:1-30:27 * Lecture Quotidienne de la Bible
dimanche 28 mai 2017
Lecture du soir Spurgeon 28-05-2017
28 Mai-Soir.
Voici ce que je veux repasser en mon coeur, Ce qui me donnera de l’espérance. {#La 3:21}
La mémoire est fréquemment un esclave lié au découragement. Ceux qui désespèrent rappellent à leur souvenir tout sombre pressentiment du passé, et s’appuient sur chaque moment triste du présent; et ainsi la mémoire, vêtue d’un vêtement de sac, présente à l’esprit une coupe où sont mêlées de la bile et de l’absinthe. Il n’y a, cependant, aucune nécessité à cela. La sagesse peut aisément transformer la mémoire en un ange de réconfort. Ce même souvenir qui apporte dans sa main gauche tant de présages sombres, peut être entraîné à porter dans sa main droite une richesse de signes pleins d’espoir. Notre mémoire n’a pas besoin de porter une couronne de fer, elle peut entourer son front avec un filet d’or, tout pailleté par les étoiles. Ainsi en était-il dans l’expérience de Jérémie: dans le verset précédent, la mémoire l’avait amené à une humiliation profonde de son âme: "Quand mon âme s’en souvient, elle est abattue au-dedans de moi"; et maintenant cette même mémoire l’a ramené à la vie et à la consolation. "Voici ce que je veux repasser en mon coeur, Ce qui me donnera de l’espérance". Comme une épée à deux tranchants, sa mémoire a tout d’abord tué sa fierté avec un bord, puis elle a tué ensuite son désespoir avec l’autre. Comme un principe général, si nous exercions nos mémoires plus sagement, nous pourrions, dans notre détresse la plus sombre, frotter une allumette qui allumerait instantanément la lampe de la consolation. Il n’est pas nécessaire pour Dieu de créer une nouvelle chose sur la terre pour ramener des croyants à la joie; s’ils ratissaient consciencieusement les cendres du passé, ils y trouveraient du feu pour le présent; et s’ils se tournaient vers le livre de la vérité et le trône de la grâce, leur chandelle brillerait bientôt comme autrefois. Que nous puissions nous souvenir de la charité du Seigneur, et nous remémorer les actions de sa grâce. Puissions-nous ouvrir le volume des souvenirs qui est si richement éclairé par les mémoires de la miséricorde, et en être aussitôt très heureux. Ainsi la mémoire peut être, comme Coleridge l’appelle, "la fleur printanière de la joie", et quand le Consolateur Divin la met à son service, elle peut être le principal des consolateurs terrestres.
Voici ce que je veux repasser en mon coeur, Ce qui me donnera de l’espérance. {#La 3:21}
La mémoire est fréquemment un esclave lié au découragement. Ceux qui désespèrent rappellent à leur souvenir tout sombre pressentiment du passé, et s’appuient sur chaque moment triste du présent; et ainsi la mémoire, vêtue d’un vêtement de sac, présente à l’esprit une coupe où sont mêlées de la bile et de l’absinthe. Il n’y a, cependant, aucune nécessité à cela. La sagesse peut aisément transformer la mémoire en un ange de réconfort. Ce même souvenir qui apporte dans sa main gauche tant de présages sombres, peut être entraîné à porter dans sa main droite une richesse de signes pleins d’espoir. Notre mémoire n’a pas besoin de porter une couronne de fer, elle peut entourer son front avec un filet d’or, tout pailleté par les étoiles. Ainsi en était-il dans l’expérience de Jérémie: dans le verset précédent, la mémoire l’avait amené à une humiliation profonde de son âme: "Quand mon âme s’en souvient, elle est abattue au-dedans de moi"; et maintenant cette même mémoire l’a ramené à la vie et à la consolation. "Voici ce que je veux repasser en mon coeur, Ce qui me donnera de l’espérance". Comme une épée à deux tranchants, sa mémoire a tout d’abord tué sa fierté avec un bord, puis elle a tué ensuite son désespoir avec l’autre. Comme un principe général, si nous exercions nos mémoires plus sagement, nous pourrions, dans notre détresse la plus sombre, frotter une allumette qui allumerait instantanément la lampe de la consolation. Il n’est pas nécessaire pour Dieu de créer une nouvelle chose sur la terre pour ramener des croyants à la joie; s’ils ratissaient consciencieusement les cendres du passé, ils y trouveraient du feu pour le présent; et s’ils se tournaient vers le livre de la vérité et le trône de la grâce, leur chandelle brillerait bientôt comme autrefois. Que nous puissions nous souvenir de la charité du Seigneur, et nous remémorer les actions de sa grâce. Puissions-nous ouvrir le volume des souvenirs qui est si richement éclairé par les mémoires de la miséricorde, et en être aussitôt très heureux. Ainsi la mémoire peut être, comme Coleridge l’appelle, "la fleur printanière de la joie", et quand le Consolateur Divin la met à son service, elle peut être le principal des consolateurs terrestres.
Lecture du matin Spurgeon 28-05-2017
28 Mai-Matin.
Et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. {#Ro 8:30}
Voici une précieuse vérité pour toi croyant. Tu peux être pauvre, ou dans la souffrance, ou inconnu, mais pour ton encouragement fais une revue de ton "appel" et les conséquences ou l’espérance qui s’y rattachent et spécialement ce résultat béni dont il est parlé ici. Comme tu es sûrement enfant de Dieu aujourd’hui, aussi sûrement toutes tes épreuves arrivent bientôt â leur terme, et tu seras enrichi de tous tes désirs de bénédictions. Attends un peu, et cette tête épuisée portera la couronne de gloire, et cette main laborieuse saisira la palme de la victoire. Ne te lamente pas sur tes malheurs, mais plutôt réjouis-toi qu’avant longtemps tu seras où il n’y aura ni tristesse, ni cris, ni non plus de douleurs. Les chars de feu sont â la porte et un instant suffira pour te porter avec les glorifiés. Le cantique éternel est presque sur tes lèvres. Les portes du ciel se tiennent ouvertes devant toi. Ne pense pas que tu peux manquer d’entrer dans le repos. S’il t’a appelé, rien ne peut te séparer de son amour. La détresse ne peut pas trancher le lien, le feu de la persécution ne peut pas brûler le maillon; le marteau de l’enfer ne peut pas briser la chaîne. Tu es en sécurité; cette voix qui t’a appelé au commencement, t’appellera encore de la terre pour le ciel, de l’obscurité des ténèbres de la mort aux splendeurs ineffables de l’immortalité; repose assuré, le coeur de celui qui t’a justifié bat avec un amour infini pour toi. Tu seras bientôt avec les glorifiés, où est ton partage, tu attends seulement ici â être rendu digne d’entrer dans ton héritage, et ceci accompli, les ailes des anges te pousseront au large, vers la montagne de la paix, et de la joie, et la béatitude.
Loin d’un monde de douleur et de péché,
Avec Dieu éternellement dans son refuge.
Tu reposeras d’éternité en éternité.
#2Ch 25:1-27:9 * Lecture Quotidienne de la Bible
Et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. {#Ro 8:30}
Voici une précieuse vérité pour toi croyant. Tu peux être pauvre, ou dans la souffrance, ou inconnu, mais pour ton encouragement fais une revue de ton "appel" et les conséquences ou l’espérance qui s’y rattachent et spécialement ce résultat béni dont il est parlé ici. Comme tu es sûrement enfant de Dieu aujourd’hui, aussi sûrement toutes tes épreuves arrivent bientôt â leur terme, et tu seras enrichi de tous tes désirs de bénédictions. Attends un peu, et cette tête épuisée portera la couronne de gloire, et cette main laborieuse saisira la palme de la victoire. Ne te lamente pas sur tes malheurs, mais plutôt réjouis-toi qu’avant longtemps tu seras où il n’y aura ni tristesse, ni cris, ni non plus de douleurs. Les chars de feu sont â la porte et un instant suffira pour te porter avec les glorifiés. Le cantique éternel est presque sur tes lèvres. Les portes du ciel se tiennent ouvertes devant toi. Ne pense pas que tu peux manquer d’entrer dans le repos. S’il t’a appelé, rien ne peut te séparer de son amour. La détresse ne peut pas trancher le lien, le feu de la persécution ne peut pas brûler le maillon; le marteau de l’enfer ne peut pas briser la chaîne. Tu es en sécurité; cette voix qui t’a appelé au commencement, t’appellera encore de la terre pour le ciel, de l’obscurité des ténèbres de la mort aux splendeurs ineffables de l’immortalité; repose assuré, le coeur de celui qui t’a justifié bat avec un amour infini pour toi. Tu seras bientôt avec les glorifiés, où est ton partage, tu attends seulement ici â être rendu digne d’entrer dans ton héritage, et ceci accompli, les ailes des anges te pousseront au large, vers la montagne de la paix, et de la joie, et la béatitude.
Loin d’un monde de douleur et de péché,
Avec Dieu éternellement dans son refuge.
Tu reposeras d’éternité en éternité.
#2Ch 25:1-27:9 * Lecture Quotidienne de la Bible
samedi 27 mai 2017
Lecture du soir Spurgeon 27-05-2017
27 Mai-Soir.
Qu’est ton serviteur, pour que tu regardes un chien mort, tel que moi? {#2Sa 9:8}
Si Mephiboscheth était ainsi humilié par la gentillesse de David, combien le serons-nous lorsque nous serons dans la présence de notre Seigneur bien-aimé? Lâ, plus de grâce nous possédons, le moins nous penserons du bien de nous, car la grâce, comme la lumière, révèle notre impureté. Des saints éminents ont eu beaucoup de mal â savoir â quoi se comparer, leur sens de leur indignité leur était très clair et aigu. "Je suis," dit Rutherford, "une branche sèche et flétrie, un morceau de carcasse morte, d’os secs, et pas capable de franchir un fétu de paille. Les moindres choses dans la nature paraissent â un esprit humilié être préférables â lui-même, car celles-ci n’ont jamais commis de péché: un chien peut être gourmand, violent, ou sale, mais il n’a pas conscience de mal faire, ni de résister au Saint-Esprit. Un chien peut être un animal sans valeur, et cependant pour une petite gentillesse il est prêt â aimer son maître, et â lui être fidèle jusqu’â la mort; mais nous oublions la bonté du Seigneur, et nous ne répondons pas â son appel. Le terme "chien mort" est le plus expressif de tous les termes de mépris, mais il n’en est aucun qui soit trop fort pour exprimer l’horreur de soi que ressent un croyant instruit par Dieu. Il n’affecte pas une modestie burlesque, il pense ce qu’il dit, il s’est pesé aux balances du sanctuaire, et a découvert la vanité de sa nature. Au mieux, nous ne sommes que de l’argile, de la poussière animée, de minuscules monticules; mais considérés comme pécheurs, nous sommes en effet des monstres. Qu’il soit publié dans le ciel comme une merveille, que le Seigneur a posé l’amour de son coeur sur des êtres tels que nous. De la poussière et des cendres, voilâ ce que nous sommes, et nous exaltons la grandeur de sa grâce immense. Son coeur n’aurait-il pas pu trouver le repos dans le ciel? Lui fallait-il venir â ces tentes de Kédar pour y choisir une épouse? O cieux et la terre, exprimez-vous par un cantique, et donnez toute gloire â notre doux Seigneur Jésus.
Qu’est ton serviteur, pour que tu regardes un chien mort, tel que moi? {#2Sa 9:8}
Si Mephiboscheth était ainsi humilié par la gentillesse de David, combien le serons-nous lorsque nous serons dans la présence de notre Seigneur bien-aimé? Lâ, plus de grâce nous possédons, le moins nous penserons du bien de nous, car la grâce, comme la lumière, révèle notre impureté. Des saints éminents ont eu beaucoup de mal â savoir â quoi se comparer, leur sens de leur indignité leur était très clair et aigu. "Je suis," dit Rutherford, "une branche sèche et flétrie, un morceau de carcasse morte, d’os secs, et pas capable de franchir un fétu de paille. Les moindres choses dans la nature paraissent â un esprit humilié être préférables â lui-même, car celles-ci n’ont jamais commis de péché: un chien peut être gourmand, violent, ou sale, mais il n’a pas conscience de mal faire, ni de résister au Saint-Esprit. Un chien peut être un animal sans valeur, et cependant pour une petite gentillesse il est prêt â aimer son maître, et â lui être fidèle jusqu’â la mort; mais nous oublions la bonté du Seigneur, et nous ne répondons pas â son appel. Le terme "chien mort" est le plus expressif de tous les termes de mépris, mais il n’en est aucun qui soit trop fort pour exprimer l’horreur de soi que ressent un croyant instruit par Dieu. Il n’affecte pas une modestie burlesque, il pense ce qu’il dit, il s’est pesé aux balances du sanctuaire, et a découvert la vanité de sa nature. Au mieux, nous ne sommes que de l’argile, de la poussière animée, de minuscules monticules; mais considérés comme pécheurs, nous sommes en effet des monstres. Qu’il soit publié dans le ciel comme une merveille, que le Seigneur a posé l’amour de son coeur sur des êtres tels que nous. De la poussière et des cendres, voilâ ce que nous sommes, et nous exaltons la grandeur de sa grâce immense. Son coeur n’aurait-il pas pu trouver le repos dans le ciel? Lui fallait-il venir â ces tentes de Kédar pour y choisir une épouse? O cieux et la terre, exprimez-vous par un cantique, et donnez toute gloire â notre doux Seigneur Jésus.
Lecture du matin Spurgeon 27-05-2017
27 Mai-Matin.
Mephiboscheth habitait â Jérusalem, car il mangeait toujours â la table du roi. Il était boiteux des deux pieds. {#2Sa 9:13}
Mephiboscheth n’était pas un grand ornement â la table royale, pourtant il occupait une place constante dans la pension de David, parce que le roi pouvait voir dans son visage les traits du bien-aimé Jonathan. Comme Mephiboscheth, nous pouvons crier au roi de Gloire: "Qu’est-ce que ton serviteur, pour que tu regardes un chien mort, tel que moi"? Mais pourtant le Seigneur nous accueille dans sa plus familière intimité avec lui, parce qu’il voit dans nos visages le souvenir de son cher bien-aimé Jésus. Le peuple du Seigneur lui est cher pour une autre raison. Tel est l’amour que le Père témoigne â son fils unique, que pour cette raison il élève le plus humble de ses frères de la pauvreté et du bannissement, pour avoir part â une compagnie courtoise parmi les nobles et â une provision royale. Leur infirmité ne leur ôtera pas leurs privilèges. De boiter n’est pas un obstacle â la filialité; l’estropié est autant l’héritier que s’il avait pu courir comme Azazel. Notre droit n’est pas boiteux bien que notre puissance le soit. Une table de Roi est un noble lieu de refuge pour le boiteux des jambes, et au festin de l’Evangile nous apprenons â nous glorifier dans nos infirmités, parce que la puissance de Dieu repose sur nous. Pourtant l’incapacité attristante peut troubler les personnes des bien-aimés Saints. Les Saints dont la foi est faible et dont la connaissance est mince, sont de grands perdants; ils sont exposés â plusieurs ennemis, et ne peuvent suivre le roi où qu’il aille. Cette maladie s’élève fréquemment des chutes. Un mauvais traitement dans leur enfance spirituelle cause souvent la chute des convertis et les rendent dépendants, dépendance dont ils ne pourront jamais être guéris et le péché dans d’autres cas brise les os. Seigneur, aide le boiteux â sauter comme un cerf, et satisfais tout ton peuple avec le pain de ta table!
#2Ch 21:1-24:27 * Lecture Quotidienne de la Bible
Mephiboscheth habitait â Jérusalem, car il mangeait toujours â la table du roi. Il était boiteux des deux pieds. {#2Sa 9:13}
Mephiboscheth n’était pas un grand ornement â la table royale, pourtant il occupait une place constante dans la pension de David, parce que le roi pouvait voir dans son visage les traits du bien-aimé Jonathan. Comme Mephiboscheth, nous pouvons crier au roi de Gloire: "Qu’est-ce que ton serviteur, pour que tu regardes un chien mort, tel que moi"? Mais pourtant le Seigneur nous accueille dans sa plus familière intimité avec lui, parce qu’il voit dans nos visages le souvenir de son cher bien-aimé Jésus. Le peuple du Seigneur lui est cher pour une autre raison. Tel est l’amour que le Père témoigne â son fils unique, que pour cette raison il élève le plus humble de ses frères de la pauvreté et du bannissement, pour avoir part â une compagnie courtoise parmi les nobles et â une provision royale. Leur infirmité ne leur ôtera pas leurs privilèges. De boiter n’est pas un obstacle â la filialité; l’estropié est autant l’héritier que s’il avait pu courir comme Azazel. Notre droit n’est pas boiteux bien que notre puissance le soit. Une table de Roi est un noble lieu de refuge pour le boiteux des jambes, et au festin de l’Evangile nous apprenons â nous glorifier dans nos infirmités, parce que la puissance de Dieu repose sur nous. Pourtant l’incapacité attristante peut troubler les personnes des bien-aimés Saints. Les Saints dont la foi est faible et dont la connaissance est mince, sont de grands perdants; ils sont exposés â plusieurs ennemis, et ne peuvent suivre le roi où qu’il aille. Cette maladie s’élève fréquemment des chutes. Un mauvais traitement dans leur enfance spirituelle cause souvent la chute des convertis et les rendent dépendants, dépendance dont ils ne pourront jamais être guéris et le péché dans d’autres cas brise les os. Seigneur, aide le boiteux â sauter comme un cerf, et satisfais tout ton peuple avec le pain de ta table!
#2Ch 21:1-24:27 * Lecture Quotidienne de la Bible
Lecture du soir Spurgeon 26-05-2017
26 Mai-Soir.
Les exhortant â persévérer dans la foi, {#Ac 14:22}
La persévérance est le signe des véritables saints. La vie chrétienne n’est pas seulement un commencement dans les voies de Dieu, mais c’est aussi une continuation dans les mêmes voies aussi longtemps que dure la vie. Il en est d’un chrétien comme il en était avec le grand Napoléon; il a dit: "La conquête a fait de moi ce que je suis, et la conquête doit me maintenir". Donc, frère dans le Seigneur, avec Dieu la conquête a fait de vous ce que vous êtes, et cette conquête doit vous soutenir. Votre devise doit être: "Excellence". Celui-lâ seul est un véritable conquérant, qui sera couronné â la fin, celui qui continue jusqu’â ce que la trompette de guerre ne retentisse plus. Et donc, la persévérance est la cible de tous nos ennemis spirituels. Le monde ne fait pas d’objection si vous êtes un chrétien pour un temps, s’il lui est seulement possible de vous tenter de cesser votre pèlerinage, et de vous voir vous asseoir pour acheter et vendre avec lui sans scrupule. La chair cherchera â vous prendre au piège, et â vous empêcher de courir vers la gloire. C’est une oeuvre lassante que d’être un pèlerin; "persévérez dans la foi". Serai-je toujours mortifié? Ne recevrai-je jamais aucune indulgence? Seigneur, donne-moi au moins un répit pendant cette guerre constante. Satan fera de nombreuses attaques violentes contre votre persévérance; il y aura sa marque sur toutes ses flèches. Il fera son possible pour vous entraver dans votre service: il insinuera que vous ne faites aucun bien; et que vous avez besoin de repos. Il s’efforcera de vous lasser de la souffrance, il vous chuchotera: "Maudit Dieu, et meurt". Ou alors il attaquera votre constance: "Que te rapporte d’être aussi zélé? Reste tranquille comme les autres; dors, comme le font les autres, et laisse ta lampe s’éteindre, comme le font les autres vierges". Ou il attaquera vos sentiments doctrinaux: "Pourquoi vous accrochez-vous â ces credos de dénomination? Les hommes sensibles obtiennent plus de la libéralité; ils déplacent les vieilles bornes: soyez de votre temps". Portez votre bouclier, chrétien, ceignez votre armure, et criez puissamment â Dieu, pour que par son Saint-Esprit vous puissiez endurer jusqu’â la fin.
Les exhortant â persévérer dans la foi, {#Ac 14:22}
La persévérance est le signe des véritables saints. La vie chrétienne n’est pas seulement un commencement dans les voies de Dieu, mais c’est aussi une continuation dans les mêmes voies aussi longtemps que dure la vie. Il en est d’un chrétien comme il en était avec le grand Napoléon; il a dit: "La conquête a fait de moi ce que je suis, et la conquête doit me maintenir". Donc, frère dans le Seigneur, avec Dieu la conquête a fait de vous ce que vous êtes, et cette conquête doit vous soutenir. Votre devise doit être: "Excellence". Celui-lâ seul est un véritable conquérant, qui sera couronné â la fin, celui qui continue jusqu’â ce que la trompette de guerre ne retentisse plus. Et donc, la persévérance est la cible de tous nos ennemis spirituels. Le monde ne fait pas d’objection si vous êtes un chrétien pour un temps, s’il lui est seulement possible de vous tenter de cesser votre pèlerinage, et de vous voir vous asseoir pour acheter et vendre avec lui sans scrupule. La chair cherchera â vous prendre au piège, et â vous empêcher de courir vers la gloire. C’est une oeuvre lassante que d’être un pèlerin; "persévérez dans la foi". Serai-je toujours mortifié? Ne recevrai-je jamais aucune indulgence? Seigneur, donne-moi au moins un répit pendant cette guerre constante. Satan fera de nombreuses attaques violentes contre votre persévérance; il y aura sa marque sur toutes ses flèches. Il fera son possible pour vous entraver dans votre service: il insinuera que vous ne faites aucun bien; et que vous avez besoin de repos. Il s’efforcera de vous lasser de la souffrance, il vous chuchotera: "Maudit Dieu, et meurt". Ou alors il attaquera votre constance: "Que te rapporte d’être aussi zélé? Reste tranquille comme les autres; dors, comme le font les autres, et laisse ta lampe s’éteindre, comme le font les autres vierges". Ou il attaquera vos sentiments doctrinaux: "Pourquoi vous accrochez-vous â ces credos de dénomination? Les hommes sensibles obtiennent plus de la libéralité; ils déplacent les vieilles bornes: soyez de votre temps". Portez votre bouclier, chrétien, ceignez votre armure, et criez puissamment â Dieu, pour que par son Saint-Esprit vous puissiez endurer jusqu’â la fin.
vendredi 26 mai 2017
Lecture du matin Spurgeon 26-05-2017
26 Mai-Matin.
Remets ton sort â l’Eternel, et il te soutiendra, {#Ps 55:22}
Le souci, même entretenu pour des raisons légitimes, s’il est alimenté â l’excès, a dans sa nature le péché. La règle pour éviter l’inquiétude anxieuse est instamment recommandée par notre Sauveur, rappelée encore et encore; elle est réitérée par les apôtres; et elle est une règle qui ne peut pas être négligée sans déboucher sur la transgression: car l’essence même de l’inquiétude anxieuse est d’imaginer que nous sommes plus sages que Dieu, et de placer la confiance en nous-mêmes au lieu de la placer en celui qui a entrepris d’agir pour nous. Nous essayons de penser que ce que nous imaginons, lui l’oubliera; nous oeuvrons â prendre sur nous-mêmes notre fardeau de lassitude, comme s’il était incapable ou ne voulait pas le prendre pour nous. Maintenant cette désobéissance â cette règle évidente, cette incrédulité â sa parole, cette présomption de vouloir empiéter sur son terrain, est totalement coupable. Encore plus que ceci, l’inquiétude anxieuse conduit souvent â des actes de péché. Celui qui ne peut pas calmement déposer ses affaires dans la main de Dieu, mais qui veut porter son propre fardeau, sera très probablement tenté d’employer des moyens erronés pour s’en sortir. Ce péché conduit â l’abandon de Dieu comme notre conseiller, et â avoir recours â la sagesse humaine par substitution. Ceci équivaut â "aller vers les citernes crevassées", au lieu de la "source", un péché qui était retenu contre Israël autrefois. L’anxiété nous fait douter de la bonté de Dieu, et ainsi notre amour pour lui se refroidit; nous éprouvons de la méfiance, et ainsi nous attristons l’Esprit de Dieu. Ainsi le manque de confiance en Dieu conduit â nous égarer loin de lui; mais si â travers la simple foi dans sa promesse nous rejetons chaque fardeau qui nous vient, sur lui, et "ne nous inquiétons de rien" parce qu’il entreprend de prendre soin de nous, cela nous gardera près de lui, et nous fortifiera contre la tentation. Tu garderas dans une parfaite paix celui dont l’Esprit repose sur toi, parce qu’il se confie en toi.
#2Ch 18:1-20:37 * Lecture Quotidienne de la Bible
Remets ton sort â l’Eternel, et il te soutiendra, {#Ps 55:22}
Le souci, même entretenu pour des raisons légitimes, s’il est alimenté â l’excès, a dans sa nature le péché. La règle pour éviter l’inquiétude anxieuse est instamment recommandée par notre Sauveur, rappelée encore et encore; elle est réitérée par les apôtres; et elle est une règle qui ne peut pas être négligée sans déboucher sur la transgression: car l’essence même de l’inquiétude anxieuse est d’imaginer que nous sommes plus sages que Dieu, et de placer la confiance en nous-mêmes au lieu de la placer en celui qui a entrepris d’agir pour nous. Nous essayons de penser que ce que nous imaginons, lui l’oubliera; nous oeuvrons â prendre sur nous-mêmes notre fardeau de lassitude, comme s’il était incapable ou ne voulait pas le prendre pour nous. Maintenant cette désobéissance â cette règle évidente, cette incrédulité â sa parole, cette présomption de vouloir empiéter sur son terrain, est totalement coupable. Encore plus que ceci, l’inquiétude anxieuse conduit souvent â des actes de péché. Celui qui ne peut pas calmement déposer ses affaires dans la main de Dieu, mais qui veut porter son propre fardeau, sera très probablement tenté d’employer des moyens erronés pour s’en sortir. Ce péché conduit â l’abandon de Dieu comme notre conseiller, et â avoir recours â la sagesse humaine par substitution. Ceci équivaut â "aller vers les citernes crevassées", au lieu de la "source", un péché qui était retenu contre Israël autrefois. L’anxiété nous fait douter de la bonté de Dieu, et ainsi notre amour pour lui se refroidit; nous éprouvons de la méfiance, et ainsi nous attristons l’Esprit de Dieu. Ainsi le manque de confiance en Dieu conduit â nous égarer loin de lui; mais si â travers la simple foi dans sa promesse nous rejetons chaque fardeau qui nous vient, sur lui, et "ne nous inquiétons de rien" parce qu’il entreprend de prendre soin de nous, cela nous gardera près de lui, et nous fortifiera contre la tentation. Tu garderas dans une parfaite paix celui dont l’Esprit repose sur toi, parce qu’il se confie en toi.
#2Ch 18:1-20:37 * Lecture Quotidienne de la Bible
Lecture du soir Spurgeon 25-05-2017
25 Mai-Soir.
Se levant à l’heure même, ils retournèrent à Jérusalem ... Et ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment ils l’avaient reconnu au moment où il rompit le pain. {#Lu 24:33-34}
Lorsque les deux disciples ont atteint Emmaüs, et se sont restaurés par le repas du soir, l’étranger mystérieux qui les avait instruits sur la route, a pris du pain et l’a rompu, et s’est ainsi fait connaître d’eux, puis il a disparu hors de leur vue. Ils lui avaient demandé de rester avec eux, parce que le jour allait s’achever; mais maintenant, bien que le jour soit encore plus avancé, leur amour était une lampe à leurs pieds, oui, et des ailes également; ils ont oublié les ténèbres, leur fatigue avait disparu, et ils ont parcouru de nouveau le trajet pour annoncer la bonne nouvelle d’un Seigneur ressuscité, qui leur est apparu sur la route. Ils ont retrouvé les chrétiens de Jérusalem, et ont été reçus par une explosion de joyeuses nouvelles avant qu’ils puissent raconter leur propre récit. Ces chrétiens de la première heure étaient tout feu tout flamme pour parler de la résurrection de Christ, et proclamer ce qu’ils savaient du Seigneur; ils ont mis en commun toutes leurs expériences. Ce soir, que leur exemple nous marque profondément. Nous devons nous aussi porter notre témoignage à propos de Jésus. Le récit de Jean sur le sépulcre a eu besoin d’être complémenté par Pierre; et Marie peut parler encore de quelque chose d’autre; le tout réuni, nous avons un témoignage total duquel rien ne peut être enlevé. Chacun de nous possède des dons particuliers, qui se manifestent différemment; mais le seul but que Dieu a en vue est la perfection de tout le corps de Christ. Nous devons donc apporter nos possessions spirituelles et les mettre aux pieds des apôtres, et faire la distribution de tout ce que Dieu nous a donné. Ne retenez pas la moindre partie de la précieuse vérité, mais parlez de ce que vous savez, et témoignez de ce que vous avez vu. Ne laissez pas le fardeau ou les ténèbres, ou une possible incrédulité de vos amis, peser ne serait-ce qu’un moment sur la balance. Debout, et marchez vers le lieu du devoir, et dites là quelles grandes choses Dieu a montré à votre âme.
Se levant à l’heure même, ils retournèrent à Jérusalem ... Et ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment ils l’avaient reconnu au moment où il rompit le pain. {#Lu 24:33-34}
Lorsque les deux disciples ont atteint Emmaüs, et se sont restaurés par le repas du soir, l’étranger mystérieux qui les avait instruits sur la route, a pris du pain et l’a rompu, et s’est ainsi fait connaître d’eux, puis il a disparu hors de leur vue. Ils lui avaient demandé de rester avec eux, parce que le jour allait s’achever; mais maintenant, bien que le jour soit encore plus avancé, leur amour était une lampe à leurs pieds, oui, et des ailes également; ils ont oublié les ténèbres, leur fatigue avait disparu, et ils ont parcouru de nouveau le trajet pour annoncer la bonne nouvelle d’un Seigneur ressuscité, qui leur est apparu sur la route. Ils ont retrouvé les chrétiens de Jérusalem, et ont été reçus par une explosion de joyeuses nouvelles avant qu’ils puissent raconter leur propre récit. Ces chrétiens de la première heure étaient tout feu tout flamme pour parler de la résurrection de Christ, et proclamer ce qu’ils savaient du Seigneur; ils ont mis en commun toutes leurs expériences. Ce soir, que leur exemple nous marque profondément. Nous devons nous aussi porter notre témoignage à propos de Jésus. Le récit de Jean sur le sépulcre a eu besoin d’être complémenté par Pierre; et Marie peut parler encore de quelque chose d’autre; le tout réuni, nous avons un témoignage total duquel rien ne peut être enlevé. Chacun de nous possède des dons particuliers, qui se manifestent différemment; mais le seul but que Dieu a en vue est la perfection de tout le corps de Christ. Nous devons donc apporter nos possessions spirituelles et les mettre aux pieds des apôtres, et faire la distribution de tout ce que Dieu nous a donné. Ne retenez pas la moindre partie de la précieuse vérité, mais parlez de ce que vous savez, et témoignez de ce que vous avez vu. Ne laissez pas le fardeau ou les ténèbres, ou une possible incrédulité de vos amis, peser ne serait-ce qu’un moment sur la balance. Debout, et marchez vers le lieu du devoir, et dites là quelles grandes choses Dieu a montré à votre âme.
jeudi 25 mai 2017
Lecture du matin Spurgeon 25-05-2017
25 Mai-Matin.
Ne m’abandonne pas, Eternel! Mon Dieu, ne t’éloigne pas de moi! {#Ps 38:21}
Fréquemment nous prions pour que Dieu ne nous abandonne pas dans l’heure de l’épreuve ou de la tentation, mais nous oublions beaucoup trop que nous avons besoin d’user de cette prière "en tout temps". A aucun moment de notre vie, quoique saint, nous ne pouvons nous dispenser de faire, d’agir sans ce support constant. Que ce soit dans la lumière ou dans les ténèbres, dans la communion ou dans la tentation, de la même manière nous avons besoin de faire cette prière. "Ne m’abandonne pas, O Seigneur". "Tiens moi debout, et je serai sauvé". Un petit enfant, tandis qu’il apprend â marcher, a toujours besoin de l’aide de la nourrice. Le navire conduit par le pilote fléchit tout de suite sa route. Nous ne pouvons pas faire sans l’aide incessante d’en haut; puisse-t-elle alors être votre prière aujourd’hui, "Ne m’abandonne pas". Père n’abandonne pas ton enfant, de peur qu’il ne tombe entre la main de l’ennemi. Le berger n’abandonne pas son agneau, de peur qu’il ne s’égare loin de la sécurité de la bergerie. Grand fermier, n’abandonne pas ta plante, de peur qu’elle ne sèche et ne meure. "Ne m’abandonne pas O Seigneur maintenant"; ne m’abandonne â aucun moment de ma vie. Ne m’abandonne pas dans mes joies, de peur qu’elles ne s’emparent de mon coeur. Ne m’abandonne pas dans mes malheurs, de peur que je ne murmure contre toi. Ne m’abandonne pas dans le jour de la repentance, de peur que je ne perde l’espérance du pardon, et ne tombe dans le désespoir. Ne m’abandonne pas quand je suis au plus fort dans la foi, de peur qu’elle ne dégénère en présomption. Ne m’abandonne pas car sans toi je suis faible, mais avec toi je suis fort. Ne m’abandonne pas, car mon chemin est dangereux, et plein de pièges, et je ne peux rien faire sans ta conduite. La poule n’abandonne pas sa couvée, â plus forte raison alors couvre-moi de tes plumes, et laisse-moi trouver refuge sous tes ailes. Ne t’éloigne pas de moi, O Seigneur car la détresse est proche, car personne ne vient â mon secours. Ne me laisse pas, ni ne m’abandonne pas, O Dieu de mon Salut!
O toujours dans notre sein purifié,
Invitons au repos ton Esprit Eternel;
Et faisons que le secret de notre âme soit
Un temple pur et digne de toi.
#2Ch 14:1-17:19 * Lecture Quotidienne de la Bible
Ne m’abandonne pas, Eternel! Mon Dieu, ne t’éloigne pas de moi! {#Ps 38:21}
Fréquemment nous prions pour que Dieu ne nous abandonne pas dans l’heure de l’épreuve ou de la tentation, mais nous oublions beaucoup trop que nous avons besoin d’user de cette prière "en tout temps". A aucun moment de notre vie, quoique saint, nous ne pouvons nous dispenser de faire, d’agir sans ce support constant. Que ce soit dans la lumière ou dans les ténèbres, dans la communion ou dans la tentation, de la même manière nous avons besoin de faire cette prière. "Ne m’abandonne pas, O Seigneur". "Tiens moi debout, et je serai sauvé". Un petit enfant, tandis qu’il apprend â marcher, a toujours besoin de l’aide de la nourrice. Le navire conduit par le pilote fléchit tout de suite sa route. Nous ne pouvons pas faire sans l’aide incessante d’en haut; puisse-t-elle alors être votre prière aujourd’hui, "Ne m’abandonne pas". Père n’abandonne pas ton enfant, de peur qu’il ne tombe entre la main de l’ennemi. Le berger n’abandonne pas son agneau, de peur qu’il ne s’égare loin de la sécurité de la bergerie. Grand fermier, n’abandonne pas ta plante, de peur qu’elle ne sèche et ne meure. "Ne m’abandonne pas O Seigneur maintenant"; ne m’abandonne â aucun moment de ma vie. Ne m’abandonne pas dans mes joies, de peur qu’elles ne s’emparent de mon coeur. Ne m’abandonne pas dans mes malheurs, de peur que je ne murmure contre toi. Ne m’abandonne pas dans le jour de la repentance, de peur que je ne perde l’espérance du pardon, et ne tombe dans le désespoir. Ne m’abandonne pas quand je suis au plus fort dans la foi, de peur qu’elle ne dégénère en présomption. Ne m’abandonne pas car sans toi je suis faible, mais avec toi je suis fort. Ne m’abandonne pas, car mon chemin est dangereux, et plein de pièges, et je ne peux rien faire sans ta conduite. La poule n’abandonne pas sa couvée, â plus forte raison alors couvre-moi de tes plumes, et laisse-moi trouver refuge sous tes ailes. Ne t’éloigne pas de moi, O Seigneur car la détresse est proche, car personne ne vient â mon secours. Ne me laisse pas, ni ne m’abandonne pas, O Dieu de mon Salut!
O toujours dans notre sein purifié,
Invitons au repos ton Esprit Eternel;
Et faisons que le secret de notre âme soit
Un temple pur et digne de toi.
#2Ch 14:1-17:19 * Lecture Quotidienne de la Bible
mercredi 24 mai 2017
Lecture du soir Spurgeon 24-05-2017
24 Mai-Soir.
Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, {#Php 1:27}
Le mot "conduite" ne veut pas simplement dire nos discussions les uns avec les autres, mais c’est le cours entier de notre vie et notre comportement dans le monde. Le mot grec signifie: "les actions et les privilèges de la citoyenneté" et ainsi, il nous est commandé de faire que nos actions, comme citoyens de la Nouvelle Jérusalem, soient telles que provenant de l’évangile du Christ. De quelle sorte de conduite s’agit-il? En premier lieu l’évangile est très simple. Ainsi les chrétiens doivent être simples et ordinaires dans leurs habitudes. Il doit y avoir â propos de nos manières, de notre discours, de nos vêtements, de tout notre comportement, cette simplicité qui est l’âme de la beauté. L’Evangile est totalement vrai, c’est de l’or sans scories; et la vie du chrétien sera inutile et sans valeur sans le joyau de la vérité. L’Evangile est un évangile très courageux, il proclame fermement la vérité, que les hommes l’aiment ou ne l’aiment pas; nous devons de la même façon être fidèles et impassibles. Mais l’Evangile est également très doux. Remarquons cet esprit dans son Fondateur: "un roseau meurtri qui ne cassera pas". Quelques professeurs sont plus piquants qu’une haie d’épines; de tels hommes ne sont pas semblables â Jésus. Puissions-nous chercher â gagner les autres par la douceur de nos paroles et de nos actes. L’Evangile est très affectueux. Il est le message du Dieu d’amour â une race perdue qui a chuté. Les dernières recommandations du Christ â ses disciples furent: "Aimez-vous les uns les autres". Recherchons une union plus réelle, plus cordiale, et l’amour envers tous les saints; ainsi qu’une compassion plus tendre envers les âmes des hommes les pires et les plus vils! Nous ne devons pas oublier que l’Evangile de Christ est saint. Il n’excuse jamais le péché: il le pardonne, mais seulement â travers une expiation. Si notre vie doit ressembler â l’Evangile, nous devons fuir, pas simplement les vices les plus gros, mais tout ce qui entraverait notre parfaite conformité â Christ. Pour son égard, en égard â nous-mêmes, et par égard pour les autres, nous devons faire jour après jour notre possible pour permettre â notre conduite d’être plus en accord avec son évangile.
Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ, {#Php 1:27}
Le mot "conduite" ne veut pas simplement dire nos discussions les uns avec les autres, mais c’est le cours entier de notre vie et notre comportement dans le monde. Le mot grec signifie: "les actions et les privilèges de la citoyenneté" et ainsi, il nous est commandé de faire que nos actions, comme citoyens de la Nouvelle Jérusalem, soient telles que provenant de l’évangile du Christ. De quelle sorte de conduite s’agit-il? En premier lieu l’évangile est très simple. Ainsi les chrétiens doivent être simples et ordinaires dans leurs habitudes. Il doit y avoir â propos de nos manières, de notre discours, de nos vêtements, de tout notre comportement, cette simplicité qui est l’âme de la beauté. L’Evangile est totalement vrai, c’est de l’or sans scories; et la vie du chrétien sera inutile et sans valeur sans le joyau de la vérité. L’Evangile est un évangile très courageux, il proclame fermement la vérité, que les hommes l’aiment ou ne l’aiment pas; nous devons de la même façon être fidèles et impassibles. Mais l’Evangile est également très doux. Remarquons cet esprit dans son Fondateur: "un roseau meurtri qui ne cassera pas". Quelques professeurs sont plus piquants qu’une haie d’épines; de tels hommes ne sont pas semblables â Jésus. Puissions-nous chercher â gagner les autres par la douceur de nos paroles et de nos actes. L’Evangile est très affectueux. Il est le message du Dieu d’amour â une race perdue qui a chuté. Les dernières recommandations du Christ â ses disciples furent: "Aimez-vous les uns les autres". Recherchons une union plus réelle, plus cordiale, et l’amour envers tous les saints; ainsi qu’une compassion plus tendre envers les âmes des hommes les pires et les plus vils! Nous ne devons pas oublier que l’Evangile de Christ est saint. Il n’excuse jamais le péché: il le pardonne, mais seulement â travers une expiation. Si notre vie doit ressembler â l’Evangile, nous devons fuir, pas simplement les vices les plus gros, mais tout ce qui entraverait notre parfaite conformité â Christ. Pour son égard, en égard â nous-mêmes, et par égard pour les autres, nous devons faire jour après jour notre possible pour permettre â notre conduite d’être plus en accord avec son évangile.
Lecture du matin Spurgeon 24-05-2017
24 Mai-Matin.
Béni soit Dieu, Qui n’a pas rejeté ma prière, {#Ps 66:20}
En regardant en arrière sur le caractère véritable de nos prières, si nous le faisons honnêtement, nous serons remplis d’étonnement en constatant que Dieu y a toujours répondu. Certains peuvent penser que leurs prières étaient dignes d’être acceptées, comme le Pharisien le fit, mais le vrai chrétien, dans un examen plus lumineux, pleure sur ses prières, et s’il pouvait retracer ses pas il désirerait prier plus ardemment. Souviens-toi, chrétien, combien tes prières ont été froides. Quand dans ton intimité tu aurais dû lutter comme Jacob le fit; mais au lieu de cela, tes requêtes ont été vacillantes et peu nombreuses, loin de cet humble, croyant et persévérant dans la foi, qui s’écrie: "Je ne te laisserai aller que tu ne m’aies béni". Pourtant, ce qui est étonnant â dire, Dieu a entendu ces prières froides que furent les tiennes, et non seulement entendu, mais il y a répondu. Réfléchis aussi, combien peu fréquentes ont été tes prières, â moins que tu n’aies connu le malheur, et alors tu es allé souvent au trône de la grâce. Mais quand la délivrance est venue, où est passée ta supplication constante? Pourtant, malgré tout ça, tu as cessé de prier comme jadis tu le fis, Dieu n’a pas cessé de bénir. Quand tu as négligé le trône de la grâce, Dieu ne l’a pas déserté, mais l’éclat de la lumière de la Shekina a toujours été visible entre les ailes du Chérubin. Oh que c’est merveilleux que le Seigneur ait eu égard â ces spasmes de l’importunité qui viennent et qui s’en vont selon nos nécessités. Quel est ce Dieu qui peut écouter les prières de ceux qui viennent â lui quand ils ont des besoins pressants, mais le négligent quand ils ont reçu une grâce; qui s’approchent de lui quand ils sont contraints de venir, mais qui le plus souvent oublient de s’adresser â lui quand les grâces sont abondantes et que les malheurs ont disparu? Que sa gracieuse bonté qui écoute de telles prières touche nos coeurs, pour que nous puissions être trouvés désormais: "Priant toujours par toutes sortes de prières et de supplications par l’Esprit".
#2Ch 10:1-13:22 * Lecture Quotidienne de la Bible
Béni soit Dieu, Qui n’a pas rejeté ma prière, {#Ps 66:20}
En regardant en arrière sur le caractère véritable de nos prières, si nous le faisons honnêtement, nous serons remplis d’étonnement en constatant que Dieu y a toujours répondu. Certains peuvent penser que leurs prières étaient dignes d’être acceptées, comme le Pharisien le fit, mais le vrai chrétien, dans un examen plus lumineux, pleure sur ses prières, et s’il pouvait retracer ses pas il désirerait prier plus ardemment. Souviens-toi, chrétien, combien tes prières ont été froides. Quand dans ton intimité tu aurais dû lutter comme Jacob le fit; mais au lieu de cela, tes requêtes ont été vacillantes et peu nombreuses, loin de cet humble, croyant et persévérant dans la foi, qui s’écrie: "Je ne te laisserai aller que tu ne m’aies béni". Pourtant, ce qui est étonnant â dire, Dieu a entendu ces prières froides que furent les tiennes, et non seulement entendu, mais il y a répondu. Réfléchis aussi, combien peu fréquentes ont été tes prières, â moins que tu n’aies connu le malheur, et alors tu es allé souvent au trône de la grâce. Mais quand la délivrance est venue, où est passée ta supplication constante? Pourtant, malgré tout ça, tu as cessé de prier comme jadis tu le fis, Dieu n’a pas cessé de bénir. Quand tu as négligé le trône de la grâce, Dieu ne l’a pas déserté, mais l’éclat de la lumière de la Shekina a toujours été visible entre les ailes du Chérubin. Oh que c’est merveilleux que le Seigneur ait eu égard â ces spasmes de l’importunité qui viennent et qui s’en vont selon nos nécessités. Quel est ce Dieu qui peut écouter les prières de ceux qui viennent â lui quand ils ont des besoins pressants, mais le négligent quand ils ont reçu une grâce; qui s’approchent de lui quand ils sont contraints de venir, mais qui le plus souvent oublient de s’adresser â lui quand les grâces sont abondantes et que les malheurs ont disparu? Que sa gracieuse bonté qui écoute de telles prières touche nos coeurs, pour que nous puissions être trouvés désormais: "Priant toujours par toutes sortes de prières et de supplications par l’Esprit".
#2Ch 10:1-13:22 * Lecture Quotidienne de la Bible
mardi 23 mai 2017
Lecture du soir Spurgeon 23-05-2017
23 Mai-Soir.
Tu n’as pas â prix d’argent acheté pour moi des aromates, {#Isa 43:24}
Les adorateurs avaient au temple la coutume d’apporter des offrandes de doux parfums, qui brûlaient sur l’autel de Dieu; mais Israël, dans le temps de son retour en arrière, est devenu non généreux, et n’a fait que peu d’offrandes â son Seigneur: ceci était une évidence de froideur de coeur envers Dieu et sa maison. Lecteur, est-ce que cela ne se produit jamais avec vous? Est-ce que la complainte du texte ne peut pas être parfois, si non fréquemment, retenue contre vous? Ceux qui sont pauvres dans leur poche, s’ils sont riches dans la foi, seront acceptés comme n’étant pas les moindres parce que leurs dons sont petits; mais, lecteur pauvre, donnez-vous d’une manière équitable au Seigneur, ou bien est-ce que l’obole de la veuve a été détournée du trésor sacré? Le croyant riche doit être reconnaissant pour le talent qui lui a été confié, mais il ne doit pas oublier sa grande responsabilité, car de celui â qui il est beaucoup donné il sera beaucoup exigé; mais, lecteur riche, êtes-vous conscient de vos obligations, et est-ce que vous rendez au Seigneur selon les bienfaits que vous avez reçus? Jésus a donné son sang pour nous, que lui donnerons-nous? Nous sommes â lui, ainsi que tout ce que nous avons, parce qu’il nous a rachetés lui-même- pouvons-nous agir comme si nous nous appartenions? O que nous ayons plus de consécration! et â cette fin, encore plus d’amour! Jésus béni, comme il est bon de ta part d’accepter notre modeste contribution! rien n’est aussi coûteux qu’un tribut â ton amour sans égal, et cependant tu reçois avec faveur le plus petit signe sincère d’affection! Tu reçois nos pauvres myosotis comme s’ils étaient intrinsèquement précieux, et ils le sont en effet pour toi, comme la brassée de fleurs sauvages que l’enfant apporte â sa mère. Puissions-nous ne jamais devenir pingres envers toi, et ne jamais t’entendre te plaindre de nous et de la petitesse des dons de notre amour. Nous te donnerons les premiers fruits de notre croissance, et nous te paierons la dîme de tout, et alors nous confesserons que nous t’avons rendu une partie de ce que tu nous a donné.
Tu n’as pas â prix d’argent acheté pour moi des aromates, {#Isa 43:24}
Les adorateurs avaient au temple la coutume d’apporter des offrandes de doux parfums, qui brûlaient sur l’autel de Dieu; mais Israël, dans le temps de son retour en arrière, est devenu non généreux, et n’a fait que peu d’offrandes â son Seigneur: ceci était une évidence de froideur de coeur envers Dieu et sa maison. Lecteur, est-ce que cela ne se produit jamais avec vous? Est-ce que la complainte du texte ne peut pas être parfois, si non fréquemment, retenue contre vous? Ceux qui sont pauvres dans leur poche, s’ils sont riches dans la foi, seront acceptés comme n’étant pas les moindres parce que leurs dons sont petits; mais, lecteur pauvre, donnez-vous d’une manière équitable au Seigneur, ou bien est-ce que l’obole de la veuve a été détournée du trésor sacré? Le croyant riche doit être reconnaissant pour le talent qui lui a été confié, mais il ne doit pas oublier sa grande responsabilité, car de celui â qui il est beaucoup donné il sera beaucoup exigé; mais, lecteur riche, êtes-vous conscient de vos obligations, et est-ce que vous rendez au Seigneur selon les bienfaits que vous avez reçus? Jésus a donné son sang pour nous, que lui donnerons-nous? Nous sommes â lui, ainsi que tout ce que nous avons, parce qu’il nous a rachetés lui-même- pouvons-nous agir comme si nous nous appartenions? O que nous ayons plus de consécration! et â cette fin, encore plus d’amour! Jésus béni, comme il est bon de ta part d’accepter notre modeste contribution! rien n’est aussi coûteux qu’un tribut â ton amour sans égal, et cependant tu reçois avec faveur le plus petit signe sincère d’affection! Tu reçois nos pauvres myosotis comme s’ils étaient intrinsèquement précieux, et ils le sont en effet pour toi, comme la brassée de fleurs sauvages que l’enfant apporte â sa mère. Puissions-nous ne jamais devenir pingres envers toi, et ne jamais t’entendre te plaindre de nous et de la petitesse des dons de notre amour. Nous te donnerons les premiers fruits de notre croissance, et nous te paierons la dîme de tout, et alors nous confesserons que nous t’avons rendu une partie de ce que tu nous a donné.
Lecture du matin Spurgeon 23-05-2017
23 Mai-Matin.
L’Eternel agira en ma faveur. {#Ps 138:8}
La confiance que le Psalmiste exprimait ici était de toute évidence une "confiance divine". Il n’a pas dit j’ai assez de grâce pour amener â la perfection ce qui me concerne. Ma foi est si ferme qu’elle ne chancellera pas. Mon amour est si chaud qu’il ne se refroidira jamais. Ma résolution est si ferme que rien ne pourra l’ébranler; non, sa dépendance était basée sur le Seigneur seul. Si nous acceptons quelque autre confiance qui n’est pas fondée sur le Rocher des âges, notre confiance est pire qu’un rêve, elle retombera sur nous et nous couvrira de ses ruines, pour notre malheur et notre confusion. Tout ce que la nature défile dans le temps s’effilochera, débouchera sur l’éternelle confusion pour tous ceux qui s’en seront vêtus. Le Psalmiste était sage, il se reposa sur rien de moins que l’oeuvre du Seigneur. C’est le Seigneur qui a commencé cette bonne oeuvre en dedans de nous; c’est lui qui l’a fait croître; et s’il ne l’achève pas, elle ne sera jamais rendue parfaite. Il a "tout accompli", il doit l’accomplir totalement, et le fera entièrement. Notre confiance ne doit pas se placer en ce que nous avons fait, ni en ce que nous avons résolu de faire mais entièrement dans ce que le Seigneur fera. L’incrédulité insinue: tu ne seras jamais capable de tenir. Regarde â la méchanceté de ton coeur, tu ne pourras jamais vaincre le péché; souviens-toi des plaisirs charnels et des tentations du monde qui te cernent de toute part, tu seras certainement attiré vers eux et conduit â t’égarer. Ah! oui nous péririons bien sûr si nous étions laissés â nous-mêmes. Si nous avions â naviguer seul, â conduire seul nos frêles esquifs â travers une mer si déchaînée, nous finirions bien par céder au désespoir; mais, grâces soient rendues â Dieu, Il rendra parfait ce qui nous concerne, et nous conduira au port désiré. Nous ne pouvons jamais être trop confiants quand nous nous confions en lui seul, et jamais trop concernés "d’avoir une telle confiance".
#2Ch 7:1-9:31 * Lecture Quotidienne de la Bible
L’Eternel agira en ma faveur. {#Ps 138:8}
La confiance que le Psalmiste exprimait ici était de toute évidence une "confiance divine". Il n’a pas dit j’ai assez de grâce pour amener â la perfection ce qui me concerne. Ma foi est si ferme qu’elle ne chancellera pas. Mon amour est si chaud qu’il ne se refroidira jamais. Ma résolution est si ferme que rien ne pourra l’ébranler; non, sa dépendance était basée sur le Seigneur seul. Si nous acceptons quelque autre confiance qui n’est pas fondée sur le Rocher des âges, notre confiance est pire qu’un rêve, elle retombera sur nous et nous couvrira de ses ruines, pour notre malheur et notre confusion. Tout ce que la nature défile dans le temps s’effilochera, débouchera sur l’éternelle confusion pour tous ceux qui s’en seront vêtus. Le Psalmiste était sage, il se reposa sur rien de moins que l’oeuvre du Seigneur. C’est le Seigneur qui a commencé cette bonne oeuvre en dedans de nous; c’est lui qui l’a fait croître; et s’il ne l’achève pas, elle ne sera jamais rendue parfaite. Il a "tout accompli", il doit l’accomplir totalement, et le fera entièrement. Notre confiance ne doit pas se placer en ce que nous avons fait, ni en ce que nous avons résolu de faire mais entièrement dans ce que le Seigneur fera. L’incrédulité insinue: tu ne seras jamais capable de tenir. Regarde â la méchanceté de ton coeur, tu ne pourras jamais vaincre le péché; souviens-toi des plaisirs charnels et des tentations du monde qui te cernent de toute part, tu seras certainement attiré vers eux et conduit â t’égarer. Ah! oui nous péririons bien sûr si nous étions laissés â nous-mêmes. Si nous avions â naviguer seul, â conduire seul nos frêles esquifs â travers une mer si déchaînée, nous finirions bien par céder au désespoir; mais, grâces soient rendues â Dieu, Il rendra parfait ce qui nous concerne, et nous conduira au port désiré. Nous ne pouvons jamais être trop confiants quand nous nous confions en lui seul, et jamais trop concernés "d’avoir une telle confiance".
#2Ch 7:1-9:31 * Lecture Quotidienne de la Bible
lundi 22 mai 2017
Lecture du soir Spurgeon 22-05-2017
22 Mai-Soir.
Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es aimable! {#So 1:16}
Notre bien-aimé est en tous points le plus aimable. Nos diverses expériences sont voulues par notre Père céleste pour nous fournir de nouveaux points de vue par lesquels nous pouvons voir la beauté et le charme de Jésus; nos épreuves sont agréables lorsqu’elles nous élèvent lâ où nous pouvons obtenir des vues plus claires sur Jésus que ce que la vie ordinaire peut nous offrir! Nous l’avons vu depuis le sommet de l’Amana, depuis le sommet de Senir et de l’Hermon, et il a brillé sur nous comme le soleil dans sa force; mais nous l’avons vu aussi depuis les repaires des lions, des montagnes des léopards, et il n’a rien perdu de sa beauté. Depuis notre lit de malade, depuis le bord de la tombe, nous avons tourné nos yeux vers l’âme de notre époux, et il n’a jamais été autrement que beau et aimable. Beaucoup de ses saints ont regardé â lui depuis le fond des cachots, et des flammes rouges du bûcher, cependant ils n’ont jamais prononcé un mot méchant sur lui, et ils sont morts en exaltant ses charmes incomparables. Oh, quelle noble et agréable mission que de regarder â jamais â notre doux Seigneur Jésus! N’est-il pas indescriptible de voir le Sauveur dans toutes ses missions, et de percevoir combien il est incomparable dans chacune? -et de trouver ainsi les combinaisons inconnues de grâces sans pareil? Dans la crèche et dans l’éternité, sur la croix et sur son trône, dans le jardin et dans son royaume, parmi les voleurs ou parmi les chérubins, il est partout entièrement beau. Examinez avec soin la moindre action de sa vie, et chaque trait de son caractère, et tout est aussi beau que majestueux. Jugez-le comme vous le voulez, vous ne pouvez pas le censurer; pesez-le comme cela vous convient, rien ne manque. L’Eternité ne découvrira pas l’ombre d’une tache dans notre Bien-aimé, mais plutôt, comme les siècles avancent, ses gloires cachées brilleront avec encore plus d’inconcevable splendeur, et son indescriptible beauté sera de plus en plus un ravissement pour tous les esprits célestes.
Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es aimable! {#So 1:16}
Notre bien-aimé est en tous points le plus aimable. Nos diverses expériences sont voulues par notre Père céleste pour nous fournir de nouveaux points de vue par lesquels nous pouvons voir la beauté et le charme de Jésus; nos épreuves sont agréables lorsqu’elles nous élèvent lâ où nous pouvons obtenir des vues plus claires sur Jésus que ce que la vie ordinaire peut nous offrir! Nous l’avons vu depuis le sommet de l’Amana, depuis le sommet de Senir et de l’Hermon, et il a brillé sur nous comme le soleil dans sa force; mais nous l’avons vu aussi depuis les repaires des lions, des montagnes des léopards, et il n’a rien perdu de sa beauté. Depuis notre lit de malade, depuis le bord de la tombe, nous avons tourné nos yeux vers l’âme de notre époux, et il n’a jamais été autrement que beau et aimable. Beaucoup de ses saints ont regardé â lui depuis le fond des cachots, et des flammes rouges du bûcher, cependant ils n’ont jamais prononcé un mot méchant sur lui, et ils sont morts en exaltant ses charmes incomparables. Oh, quelle noble et agréable mission que de regarder â jamais â notre doux Seigneur Jésus! N’est-il pas indescriptible de voir le Sauveur dans toutes ses missions, et de percevoir combien il est incomparable dans chacune? -et de trouver ainsi les combinaisons inconnues de grâces sans pareil? Dans la crèche et dans l’éternité, sur la croix et sur son trône, dans le jardin et dans son royaume, parmi les voleurs ou parmi les chérubins, il est partout entièrement beau. Examinez avec soin la moindre action de sa vie, et chaque trait de son caractère, et tout est aussi beau que majestueux. Jugez-le comme vous le voulez, vous ne pouvez pas le censurer; pesez-le comme cela vous convient, rien ne manque. L’Eternité ne découvrira pas l’ombre d’une tache dans notre Bien-aimé, mais plutôt, comme les siècles avancent, ses gloires cachées brilleront avec encore plus d’inconcevable splendeur, et son indescriptible beauté sera de plus en plus un ravissement pour tous les esprits célestes.
Lecture du matin Spurgeon 22-05-2017
22 Mai - Matin.
Il les conduisit par le droit chemin, {#Ps 107:7}
L’expérience capricieuse conduit souvent le croyant anxieux â se demander: "Pourquoi tout ceci m’arrive t-il ainsi? J’attendais la lumière, mais voici les ténèbres sont venues, j’espérais la paix, mais voici le malheur. Je dis en mon coeur, ma montagne est affermie, je ne chancellerai jamais. Seigneur tu caches ta face, et je suis troublé. Hier seulement je pouvais me sentir â l’abri; aujourd’hui mes évidences sont obscurcies, et mes espérances voilées. Hier je pouvais gravir le sommet du Pisga et avoir la vue sur le paysage et me réjouir avec la confiance dans mon héritage futur; aujourd’hui mon esprit n’a point d’espérance, mais plusieurs craintes; pas de joies, mais beaucoup de détresse. Est-ce la part du plan de Dieu pour moi? Ceci peut-il être la voie par laquelle Dieu me conduira au ciel? Oui, c’est bien ainsi. L’éclipse de ta foi, les ténèbres de ton esprit, l’évanouissement de ton espérance, toutes ces choses ne sont que des moyens de la méthode de Dieu pour te faire moissonner le grand héritage dans lequel tu vas entrer bientôt. Ces épreuves sont pour éprouver et fortifier ta foi. Elles sont les vagues qui lavent ton avenir sur le rocher. Elles sont les vents qui soufflent sur ton bateau le plus sûrement vers le port désiré. Selon les paroles de David, qu’ainsi il puisse être dit de toi, "ainsi il les conduisit au port désiré". Au milieu de la gloire et de l’ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation, par l’abondance ou la pauvreté, par la joie et la tristesse, par la persécution et par la paix, par toutes ces choses la vie de ton âme est maintenue, et par chacune d’elles tu es secouru sur le chemin. Oh ne pense pas, croyant, que tes malheurs sont en dehors du plan de Dieu; ils en sont les parties intégrantes nécessaires. "C’est par beaucoup de tribulation que nous devons entrer dans le Royaume de Dieu". Apprends alors, même â les regarder comme une joie complète, lorsque tu tombes dans diverses tentations.
O puisses-tu âme tremblante être tranquille,
Et attendre la sagesse, la Sainte volonté!
Je ne peux, Seigneur, voir ton dessein,
Pourtant tout est bien puisque dirigé par toi".
#2Ch 4:1-6:42 * Lecture Quotidienne de la Bible
Il les conduisit par le droit chemin, {#Ps 107:7}
L’expérience capricieuse conduit souvent le croyant anxieux â se demander: "Pourquoi tout ceci m’arrive t-il ainsi? J’attendais la lumière, mais voici les ténèbres sont venues, j’espérais la paix, mais voici le malheur. Je dis en mon coeur, ma montagne est affermie, je ne chancellerai jamais. Seigneur tu caches ta face, et je suis troublé. Hier seulement je pouvais me sentir â l’abri; aujourd’hui mes évidences sont obscurcies, et mes espérances voilées. Hier je pouvais gravir le sommet du Pisga et avoir la vue sur le paysage et me réjouir avec la confiance dans mon héritage futur; aujourd’hui mon esprit n’a point d’espérance, mais plusieurs craintes; pas de joies, mais beaucoup de détresse. Est-ce la part du plan de Dieu pour moi? Ceci peut-il être la voie par laquelle Dieu me conduira au ciel? Oui, c’est bien ainsi. L’éclipse de ta foi, les ténèbres de ton esprit, l’évanouissement de ton espérance, toutes ces choses ne sont que des moyens de la méthode de Dieu pour te faire moissonner le grand héritage dans lequel tu vas entrer bientôt. Ces épreuves sont pour éprouver et fortifier ta foi. Elles sont les vagues qui lavent ton avenir sur le rocher. Elles sont les vents qui soufflent sur ton bateau le plus sûrement vers le port désiré. Selon les paroles de David, qu’ainsi il puisse être dit de toi, "ainsi il les conduisit au port désiré". Au milieu de la gloire et de l’ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation, par l’abondance ou la pauvreté, par la joie et la tristesse, par la persécution et par la paix, par toutes ces choses la vie de ton âme est maintenue, et par chacune d’elles tu es secouru sur le chemin. Oh ne pense pas, croyant, que tes malheurs sont en dehors du plan de Dieu; ils en sont les parties intégrantes nécessaires. "C’est par beaucoup de tribulation que nous devons entrer dans le Royaume de Dieu". Apprends alors, même â les regarder comme une joie complète, lorsque tu tombes dans diverses tentations.
O puisses-tu âme tremblante être tranquille,
Et attendre la sagesse, la Sainte volonté!
Je ne peux, Seigneur, voir ton dessein,
Pourtant tout est bien puisque dirigé par toi".
#2Ch 4:1-6:42 * Lecture Quotidienne de la Bible
dimanche 21 mai 2017
Lecture du soir Spurgeon 21-05-2017
21 Mai-Soir.
Voici, j’apprends qu’il y a du blé en Egypte; {#Ge 42:2}
La famine a atteint toutes les nations, et il a paru inévitable que Jacob et sa famille puissent souffrir de grands besoins; mais le Dieu de prévoyance, qui n’oublie jamais ceux qui sont l’objet de son amour, avait mis en réserve un grenier pour son peuple en avertissant les Egyptiens de la disette, et en les conduisant â mettre de côté le blé pendant les années d’abondance. Jacob n’espérait que peu la délivrance de la part de l’Egypte, mais il y avait du grain dans les silos pour lui. Croyant, même si toutes les choses sont apparemment contre toi, soit assuré que Dieu a fait une réservation sur ta part; dans la liste de tes chagrins il y a une clause de sécurité. D’une manière ou d’une autre il te délivrera, et quelque part il pourvoira â tes besoins. D’où viendra ta délivrance peut être une chose très inattendue, mais l’aide te viendra assurément quand tu croiras être â l’extrémité, et tu glorifieras le nom du Seigneur. Si les hommes ne te nourrissent pas, les corbeaux le feront; et si la terre ne te fournit pas de blé, le ciel laissera tomber la manne. Sois donc d’un bon courage, et repose-toi tranquillement dans le Seigneur. Dieu peut faire lever le soleil â l’ouest s’il le veut, et faire de la source de la détresse un canal de joie. Le blé en Egypte était tout dans les mains du bien-aimé Joseph; il ouvrait ou fermait les greniers â volonté. Et de la même manière les richesses de la providence sont toutes dans le pouvoir absolu de notre Seigneur Jésus, qui les dispensera avec libéralité â son peuple. Joseph était largement prêt â secourir sa propre famille; et Jésus est constant dans ses soins fidèles pour ses frères. Notre affaire est de suivre l’aide qui nous est fournie: nous ne devons pas nous asseoir dans le découragement, mais nous devons agir. La prière nous portera bientôt dans la présence de notre Frère royal: une fois devant son trône nous avons seulement â demander et â recevoir: ses provisions ne sont pas épuisées; il y a encore du blé: son coeur n’est pas dur, il nous donnera ce blé dont nous avons besoin. Seigneur, pardonne notre incrédulité, et ce soir contrains-nous â attendre largement de ta plénitude et â recevoir grâce pour grâce.
Voici, j’apprends qu’il y a du blé en Egypte; {#Ge 42:2}
La famine a atteint toutes les nations, et il a paru inévitable que Jacob et sa famille puissent souffrir de grands besoins; mais le Dieu de prévoyance, qui n’oublie jamais ceux qui sont l’objet de son amour, avait mis en réserve un grenier pour son peuple en avertissant les Egyptiens de la disette, et en les conduisant â mettre de côté le blé pendant les années d’abondance. Jacob n’espérait que peu la délivrance de la part de l’Egypte, mais il y avait du grain dans les silos pour lui. Croyant, même si toutes les choses sont apparemment contre toi, soit assuré que Dieu a fait une réservation sur ta part; dans la liste de tes chagrins il y a une clause de sécurité. D’une manière ou d’une autre il te délivrera, et quelque part il pourvoira â tes besoins. D’où viendra ta délivrance peut être une chose très inattendue, mais l’aide te viendra assurément quand tu croiras être â l’extrémité, et tu glorifieras le nom du Seigneur. Si les hommes ne te nourrissent pas, les corbeaux le feront; et si la terre ne te fournit pas de blé, le ciel laissera tomber la manne. Sois donc d’un bon courage, et repose-toi tranquillement dans le Seigneur. Dieu peut faire lever le soleil â l’ouest s’il le veut, et faire de la source de la détresse un canal de joie. Le blé en Egypte était tout dans les mains du bien-aimé Joseph; il ouvrait ou fermait les greniers â volonté. Et de la même manière les richesses de la providence sont toutes dans le pouvoir absolu de notre Seigneur Jésus, qui les dispensera avec libéralité â son peuple. Joseph était largement prêt â secourir sa propre famille; et Jésus est constant dans ses soins fidèles pour ses frères. Notre affaire est de suivre l’aide qui nous est fournie: nous ne devons pas nous asseoir dans le découragement, mais nous devons agir. La prière nous portera bientôt dans la présence de notre Frère royal: une fois devant son trône nous avons seulement â demander et â recevoir: ses provisions ne sont pas épuisées; il y a encore du blé: son coeur n’est pas dur, il nous donnera ce blé dont nous avons besoin. Seigneur, pardonne notre incrédulité, et ce soir contrains-nous â attendre largement de ta plénitude et â recevoir grâce pour grâce.
Lecture du matin Spurgeon 21-05-2017
21 Mai-Matin.
Si vous avez goûté que le Seigneur est bon. {#1Pe 2:3}
"Si". Alors ceci est une affaire qui doit être prise comme concernant chacun de la race humaine. "Si", alors il y a une possibilité et une probabilité que certains peuvent n’avoir pas goûté que le Seigneur est bon. "Si", alors ceci n’est pas une grâce générale mais spéciale; et il est nécessaire de s’assurer que nous connaissons la grâce de Dieu par une expérience intérieure â nous-mêmes. Il n’y a pas de faveur spirituelle qui ne puisse être une réponse pour un coeur qui cherche.
Mais pourtant ceci devrait être une affaire de ferveur et de prière ardente de recherche, personne ne devrait être content tandis qu’il y a de telle chose comme un "Si" concernant cette certitude d’avoir goûté que le Seigneur est bon. Une méfiance sainte et jalouse de soi doit faire lever la question même dans le coeur du croyant, mais la persistance d’un tel doute serait un péché bien sûr. Nous ne devons pas nous accorder de repos sans avoir livré un combat du désespoir et arriver â étreindre le Sauveur dans les bras de la foi, et dire, "je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a le pouvoir de garder ce qui je lui ai confié". Ne te donne pas de repos, O croyant, jusqu’â ce que tu aies une pleine assurance d’avoir placé ton intérêt en Jésus. Ne laisse rien te satisfaire jusqu’â ce que, par l’infaillible témoignage, le Saint-Esprit te témoigne que tu es certifié d’être un enfant de Dieu.
Oh, ne badine pas ici; ne permets pas que des "peut-être" et "si par hasard", des "Si" et "Il se peut" satisfassent ton âme. Construis sur des vérités éternelles, et vraiment sur elles. Approprie-toi les grâces de David, et obtiens-les. Que ton ancre puisse être jetée au-delâ du voile et vois si ton âme est liée â l’ancre par une chaîne qui ne se rompra pas. Avance au-delâ de ces tristes "Si", ne demeure pas dans le désert des doutes et des craintes, traverse le Jourdain de la méfiance, et entre dans la Canaan de paix, où le Cananéen s’attarde paisible, mais qui est une terre où coule sans cesse le lait et le miel.
#2Ch 1:1-3:17 * Lecture Quotidienne de la Bible
Si vous avez goûté que le Seigneur est bon. {#1Pe 2:3}
"Si". Alors ceci est une affaire qui doit être prise comme concernant chacun de la race humaine. "Si", alors il y a une possibilité et une probabilité que certains peuvent n’avoir pas goûté que le Seigneur est bon. "Si", alors ceci n’est pas une grâce générale mais spéciale; et il est nécessaire de s’assurer que nous connaissons la grâce de Dieu par une expérience intérieure â nous-mêmes. Il n’y a pas de faveur spirituelle qui ne puisse être une réponse pour un coeur qui cherche.
Mais pourtant ceci devrait être une affaire de ferveur et de prière ardente de recherche, personne ne devrait être content tandis qu’il y a de telle chose comme un "Si" concernant cette certitude d’avoir goûté que le Seigneur est bon. Une méfiance sainte et jalouse de soi doit faire lever la question même dans le coeur du croyant, mais la persistance d’un tel doute serait un péché bien sûr. Nous ne devons pas nous accorder de repos sans avoir livré un combat du désespoir et arriver â étreindre le Sauveur dans les bras de la foi, et dire, "je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a le pouvoir de garder ce qui je lui ai confié". Ne te donne pas de repos, O croyant, jusqu’â ce que tu aies une pleine assurance d’avoir placé ton intérêt en Jésus. Ne laisse rien te satisfaire jusqu’â ce que, par l’infaillible témoignage, le Saint-Esprit te témoigne que tu es certifié d’être un enfant de Dieu.
Oh, ne badine pas ici; ne permets pas que des "peut-être" et "si par hasard", des "Si" et "Il se peut" satisfassent ton âme. Construis sur des vérités éternelles, et vraiment sur elles. Approprie-toi les grâces de David, et obtiens-les. Que ton ancre puisse être jetée au-delâ du voile et vois si ton âme est liée â l’ancre par une chaîne qui ne se rompra pas. Avance au-delâ de ces tristes "Si", ne demeure pas dans le désert des doutes et des craintes, traverse le Jourdain de la méfiance, et entre dans la Canaan de paix, où le Cananéen s’attarde paisible, mais qui est une terre où coule sans cesse le lait et le miel.
#2Ch 1:1-3:17 * Lecture Quotidienne de la Bible
Lecture du soir Spurgeon 20-05-2017
20 Mai-Soir.
Je les tirai avec des liens d’humanité, avec des cordages d’amour, {#Ho 11:4}
Notre Père céleste nous tire souvent avec des cordes d’amour; mais comme nous courons loin derrière lui! Et combien lentement nous répondons à ses douces impulsions! Il nous entraîne à exercer une foi plus simple en lui; mais nous n’avons pas atteint encore la confiance d’Abraham; nous ne laissons pas nos soucis de ce monde à Dieu, mais, comme Marthe, nous nous encombrons de beaucoup de choses. Notre maigre foi apporte de la maigreur dans nos âmes; nous n’ouvrons pas assez largement nos bouches, bien que Dieu ait promis de les remplir. Ne pourra-t-il pas ce soir faire que nous ayons confiance en lui? Ne l’entendrons-nous pas dire: "Viens, mon enfant, et crois-moi. Le voile est déchiré; entre dans ma présence, et approche avec confiance du trône de ma grâce. Je suis digne de ta confiance la plus entière, pose tes soucis sur moi. Secoue-toi de la poussière de tes soucis, et enfile tes beaux vêtements de fête". Mais, hélas! Bien qu’appelé avec des tonnes d’amour à l’exercice béni de cette grâce réconfortante, nous ne viendrons pas. A un autre moment, il nous attire à une communion plus étroite avec lui-même. Nous nous sommes assis sur le seuil de la maison de Dieu, et il nous offre de nous avancer dans le couloir du banquet et de souper avec lui, mais nous déclinons cet honneur. Il y a des chambres, mais elles ne sont pas encore ouvertes pour nous; Jésus nous invite à y entrer, mais nous reculons. Honte sur nos coeurs froids! Nous ne sommes que de pauvres amants de notre doux Seigneur Jésus, pas capables d’être ses serviteurs, encore moins d’être ses époux, et cependant il nous a élevés pour être l’os de son os et la chair de sa chair, mariés à lui par un glorieux acte de mariage. Là est l’amour! Mais c’est un amour qui ne se renie pas. Si nous n’obéissons pas aux doux desseins de son amour, il enverra l’affliction pour nous conduire vers une intimité plus étroite avec lui-même. Soyons plus près de lui. Quels enfants insensés nous sommes de refuser ces liens d’amour, et ainsi d’attirer sur nos dos ce fouet fait de petites cordes, que Jésus sait utiliser!
Je les tirai avec des liens d’humanité, avec des cordages d’amour, {#Ho 11:4}
Notre Père céleste nous tire souvent avec des cordes d’amour; mais comme nous courons loin derrière lui! Et combien lentement nous répondons à ses douces impulsions! Il nous entraîne à exercer une foi plus simple en lui; mais nous n’avons pas atteint encore la confiance d’Abraham; nous ne laissons pas nos soucis de ce monde à Dieu, mais, comme Marthe, nous nous encombrons de beaucoup de choses. Notre maigre foi apporte de la maigreur dans nos âmes; nous n’ouvrons pas assez largement nos bouches, bien que Dieu ait promis de les remplir. Ne pourra-t-il pas ce soir faire que nous ayons confiance en lui? Ne l’entendrons-nous pas dire: "Viens, mon enfant, et crois-moi. Le voile est déchiré; entre dans ma présence, et approche avec confiance du trône de ma grâce. Je suis digne de ta confiance la plus entière, pose tes soucis sur moi. Secoue-toi de la poussière de tes soucis, et enfile tes beaux vêtements de fête". Mais, hélas! Bien qu’appelé avec des tonnes d’amour à l’exercice béni de cette grâce réconfortante, nous ne viendrons pas. A un autre moment, il nous attire à une communion plus étroite avec lui-même. Nous nous sommes assis sur le seuil de la maison de Dieu, et il nous offre de nous avancer dans le couloir du banquet et de souper avec lui, mais nous déclinons cet honneur. Il y a des chambres, mais elles ne sont pas encore ouvertes pour nous; Jésus nous invite à y entrer, mais nous reculons. Honte sur nos coeurs froids! Nous ne sommes que de pauvres amants de notre doux Seigneur Jésus, pas capables d’être ses serviteurs, encore moins d’être ses époux, et cependant il nous a élevés pour être l’os de son os et la chair de sa chair, mariés à lui par un glorieux acte de mariage. Là est l’amour! Mais c’est un amour qui ne se renie pas. Si nous n’obéissons pas aux doux desseins de son amour, il enverra l’affliction pour nous conduire vers une intimité plus étroite avec lui-même. Soyons plus près de lui. Quels enfants insensés nous sommes de refuser ces liens d’amour, et ainsi d’attirer sur nos dos ce fouet fait de petites cordes, que Jésus sait utiliser!
samedi 20 mai 2017
Lecture du matin Spurgeon 20-05-2017
20 Mai-Matin.
Signale ta bonté, toi qui sauves ceux qui cherchent un refuge, {#Ps 17:7}
Quand nous donnons nos coeurs avec nos aumônes, nous faisons bien, mais nous devons souvent plaider une défaillance â cet égard. Il n’en est pas ainsi pour notre maître et notre Seigneur. Ses faveurs sont toujours accomplies avec l’amour de son coeur. Il ne nous envoie pas un repas froid et les miettes de la table de son abondance, mais il trempe notre morceau dans son propre plat, et assaisonne nos provisions avec les épices de son parfum d’affections. Quand il met les marques d’or de sa grâce dans la paume de nos mains, il accompagne le don d’une telle pression chaleureuse de notre main, que le geste de son don est aussi précieux que le don lui-même. Il veut entrer dans nos maisons de la part de sa bonté, et il ne veut pas agir â la manière de quelque visiteur austère qui le fait dans la chaumière du pauvre homme, mais il s’assied â nos côtés, ne méprisant pas notre pauvreté, ni blâmant notre faiblesse. Bien aimé, avec quel sourire il parle! Quelles phrases d’or tombent de ses gracieuses lèvres! Quel embrasement d’affection il répand sur nous! S’il ne nous avait donné qu’un quart de sou, la manière de son don eut été enrobée d’or; mais les choses étant ainsi, les aumônes de grand prix sont déposées dans un panier d’or par son soin bienveillant. Il est impossible de douter de la sincérité de sa charité, car il y a un coeur saignant qui scelle la face de tous ses bienfaits. Il donne libéralement et sans reproche. Aucune allusion qui ne laisse apparaître que nous l’ennuyons; pas un seul regard froid sur ses pauvres pensionnaires; mais il prend plaisir â la miséricorde, et nous presse sur son sein tandis qu’il nous livre sa vie. Il y a un parfum dans son nard que rien d’autre que son coeur ne pourrait produire; il y a une douceur dans son rayon de miel qui ne pourrait s’y trouver â moins que la présence de l’essence même de l’affection de son âme y ait été mêlée. Oh! La communion rare avec une telle cordialité singulière accomplie! Puissions-nous continuellement goûter et en connaître la félicité.
#1Ch 27:1-29:30 * Lecture Quotidienne de la Bible
Signale ta bonté, toi qui sauves ceux qui cherchent un refuge, {#Ps 17:7}
Quand nous donnons nos coeurs avec nos aumônes, nous faisons bien, mais nous devons souvent plaider une défaillance â cet égard. Il n’en est pas ainsi pour notre maître et notre Seigneur. Ses faveurs sont toujours accomplies avec l’amour de son coeur. Il ne nous envoie pas un repas froid et les miettes de la table de son abondance, mais il trempe notre morceau dans son propre plat, et assaisonne nos provisions avec les épices de son parfum d’affections. Quand il met les marques d’or de sa grâce dans la paume de nos mains, il accompagne le don d’une telle pression chaleureuse de notre main, que le geste de son don est aussi précieux que le don lui-même. Il veut entrer dans nos maisons de la part de sa bonté, et il ne veut pas agir â la manière de quelque visiteur austère qui le fait dans la chaumière du pauvre homme, mais il s’assied â nos côtés, ne méprisant pas notre pauvreté, ni blâmant notre faiblesse. Bien aimé, avec quel sourire il parle! Quelles phrases d’or tombent de ses gracieuses lèvres! Quel embrasement d’affection il répand sur nous! S’il ne nous avait donné qu’un quart de sou, la manière de son don eut été enrobée d’or; mais les choses étant ainsi, les aumônes de grand prix sont déposées dans un panier d’or par son soin bienveillant. Il est impossible de douter de la sincérité de sa charité, car il y a un coeur saignant qui scelle la face de tous ses bienfaits. Il donne libéralement et sans reproche. Aucune allusion qui ne laisse apparaître que nous l’ennuyons; pas un seul regard froid sur ses pauvres pensionnaires; mais il prend plaisir â la miséricorde, et nous presse sur son sein tandis qu’il nous livre sa vie. Il y a un parfum dans son nard que rien d’autre que son coeur ne pourrait produire; il y a une douceur dans son rayon de miel qui ne pourrait s’y trouver â moins que la présence de l’essence même de l’affection de son âme y ait été mêlée. Oh! La communion rare avec une telle cordialité singulière accomplie! Puissions-nous continuellement goûter et en connaître la félicité.
#1Ch 27:1-29:30 * Lecture Quotidienne de la Bible
Lecture du soir Spurgeon 19-05-2017
19 Mai-Soir.
Il s’assit sous un genêt, et demanda la mort, {#1Ki 19:4}
C’était une chose remarquable que l’homme qui ne devait jamais mourir, et pour qui Dieu avait décrété un sort infiniment meilleur, celui d’être porté au ciel dans un char de feu, et y être amené sans qu’il ne voit la mort, puisse prier ainsi: "Permet que je meure, je ne suis pas meilleur que mes pères". Nous avons ici une preuve flagrante que Dieu ne répond pas toujours rigoureusement aux prières de ce genre, et pourtant il les exauce toujours. Il a donné â Elie quelque chose de meilleur que ce qu’il a demandé, et il l’a ainsi vraiment entendu, et lui a répondu. Il est étrange qu’Elie au coeur de lion ait été ainsi déprimé par la menace de Jézabel jusqu’â demander â mourir, et béni soit notre Père céleste pour n’avoir pas pris au mot son serviteur découragé. Il y a une limite â la doctrine de la prière de la foi. Nous ne devons pas nous attendre â ce que Dieu nous donne tout que nous choisissons de lui demander. Nous savons que quelquefois nous demandons, et que nous ne recevons pas, parce que nous demandons mal â propos. Si nous demandons ce qui n’est pas promis, si nous courons â l’encontre de ce que le Seigneur aurait cultivé en nous, si nous demandons ce qui est contraire â sa volonté, ou aux décrets de sa providence, si nous demandons simplement pour la satisfaction de nos propres aises, et sans un oeil â sa gloire, nous ne devons pas nous attendre â recevoir. Cependant, quand nous demandons dans la foi, il n’y a aucun doute, si nous ne recevons pas la chose précise que nous avons demandée, nous recevrons un équivalent, et même bien plus qu’un équivalent, â la place. Comme quelqu’un le remarquait: "Si le Seigneur ne paie pas en argent, il le fera en or; et s’il ne paie pas en or, il le fera avec des diamants". S’il ne vous donne pas précisément ce que vous demandez, il vous donnera ce qui est équivalent pour lui, et ce que vous recevrez vous réjouira grandement. Soyez alors, cher lecteur, plus dans la prière, et faites de cette soirée un moment de sérieuse intercession, mais prenez bien garde â ce que vous demandez.
Il s’assit sous un genêt, et demanda la mort, {#1Ki 19:4}
C’était une chose remarquable que l’homme qui ne devait jamais mourir, et pour qui Dieu avait décrété un sort infiniment meilleur, celui d’être porté au ciel dans un char de feu, et y être amené sans qu’il ne voit la mort, puisse prier ainsi: "Permet que je meure, je ne suis pas meilleur que mes pères". Nous avons ici une preuve flagrante que Dieu ne répond pas toujours rigoureusement aux prières de ce genre, et pourtant il les exauce toujours. Il a donné â Elie quelque chose de meilleur que ce qu’il a demandé, et il l’a ainsi vraiment entendu, et lui a répondu. Il est étrange qu’Elie au coeur de lion ait été ainsi déprimé par la menace de Jézabel jusqu’â demander â mourir, et béni soit notre Père céleste pour n’avoir pas pris au mot son serviteur découragé. Il y a une limite â la doctrine de la prière de la foi. Nous ne devons pas nous attendre â ce que Dieu nous donne tout que nous choisissons de lui demander. Nous savons que quelquefois nous demandons, et que nous ne recevons pas, parce que nous demandons mal â propos. Si nous demandons ce qui n’est pas promis, si nous courons â l’encontre de ce que le Seigneur aurait cultivé en nous, si nous demandons ce qui est contraire â sa volonté, ou aux décrets de sa providence, si nous demandons simplement pour la satisfaction de nos propres aises, et sans un oeil â sa gloire, nous ne devons pas nous attendre â recevoir. Cependant, quand nous demandons dans la foi, il n’y a aucun doute, si nous ne recevons pas la chose précise que nous avons demandée, nous recevrons un équivalent, et même bien plus qu’un équivalent, â la place. Comme quelqu’un le remarquait: "Si le Seigneur ne paie pas en argent, il le fera en or; et s’il ne paie pas en or, il le fera avec des diamants". S’il ne vous donne pas précisément ce que vous demandez, il vous donnera ce qui est équivalent pour lui, et ce que vous recevrez vous réjouira grandement. Soyez alors, cher lecteur, plus dans la prière, et faites de cette soirée un moment de sérieuse intercession, mais prenez bien garde â ce que vous demandez.
vendredi 19 mai 2017
Lecture du matin Spurgeon 19-05-2017
19 Mai-Matin.
J’ai vu des esclaves sur des chevaux, et des princes marchant sur terre comme des esclaves. {#Ec 10:7}
Les arrivistes usurpent fréquemment les places élevées. Tandis que les vrais grands dépérissent dans l’obscurité. Ceci est une énigme de la providence dont la solution, un jour, réjouira le coeur de l’homme droit; mais il est un fait si commun, qu’aucun d’entre nous ne devrait murmurer si ce fait devait devenir un jour notre propre lot. Quand notre Seigneur était sur la terre, quoiqu’il fut le prince des rois de la terre, pourtant il marcha sur le sentier de la lassitude et du service comme le serviteur des serviteurs: quoi d’étonnant si ses disciples, qui sont princes de par le sang, étaient aussi regardés de haut comme étant inférieurs et de méprisables personnes? Le monde est sens dessus dessous, et c’est pourquoi les premiers sont les derniers, et les derniers les premiers. Voyez comment les fils serviles de Satan se donnent de l’importance sur la terre! Quel cheval élevé ils montent! Comment ils élèvent leur corne vers les hauteurs! Haman est dans la cour royale, tandis que Mardochée est assis â la porte; Elie gémit dans la caverne tandis que Jézabel se gonfle dans le palais; David vagabonde de par les montagnes, tandis que Saül règne dans le pays. Pourtant qui souhaiterait prendre les places de ces rebelles orgueilleux? Ou qui, d’une autre manière, n’envierait pas les saints méprisés? Quand la roue tourne, ceux qui sont les plus bas s’élèvent, et les plus élevés sombrent. Patience, alors croyant, l’éternité donnera raison aux erreurs du temps.
Ne tombons pas dans l’erreur en permettant â nos passions et appétits charnels de dominer en triomphe, tandis que nos plus nobles puissances marcheraient dans la poussière. La grâce doit régner comme un prince, et faire des membres du Corps des instruments de justice. Le Saint-Esprit aime l’ordre, et c’est pourquoi mettons nos puissances et nos facultés dûment en leur rang et place, donnant la place la plus élevée â ces facultés spirituelles qui nous lient au grand Roi; ne dérangeons pas le plan divin, mais demandons que par la grâce nous puissions tenir assujetti notre corps et l’amener â la soumission. Nous n’avons pas été créés de nouveaux pour permettre â nos passions de régner sur nous; mais que nous, comme rois, puissions régner en Jésus-Christ â travers le triple Royaume de l’Esprit, de l’âme, et du corps, â la gloire de Dieu le Père.
#1Ch 24:1-26:32 * Lecture Quotidienne de la Bible
J’ai vu des esclaves sur des chevaux, et des princes marchant sur terre comme des esclaves. {#Ec 10:7}
Les arrivistes usurpent fréquemment les places élevées. Tandis que les vrais grands dépérissent dans l’obscurité. Ceci est une énigme de la providence dont la solution, un jour, réjouira le coeur de l’homme droit; mais il est un fait si commun, qu’aucun d’entre nous ne devrait murmurer si ce fait devait devenir un jour notre propre lot. Quand notre Seigneur était sur la terre, quoiqu’il fut le prince des rois de la terre, pourtant il marcha sur le sentier de la lassitude et du service comme le serviteur des serviteurs: quoi d’étonnant si ses disciples, qui sont princes de par le sang, étaient aussi regardés de haut comme étant inférieurs et de méprisables personnes? Le monde est sens dessus dessous, et c’est pourquoi les premiers sont les derniers, et les derniers les premiers. Voyez comment les fils serviles de Satan se donnent de l’importance sur la terre! Quel cheval élevé ils montent! Comment ils élèvent leur corne vers les hauteurs! Haman est dans la cour royale, tandis que Mardochée est assis â la porte; Elie gémit dans la caverne tandis que Jézabel se gonfle dans le palais; David vagabonde de par les montagnes, tandis que Saül règne dans le pays. Pourtant qui souhaiterait prendre les places de ces rebelles orgueilleux? Ou qui, d’une autre manière, n’envierait pas les saints méprisés? Quand la roue tourne, ceux qui sont les plus bas s’élèvent, et les plus élevés sombrent. Patience, alors croyant, l’éternité donnera raison aux erreurs du temps.
Ne tombons pas dans l’erreur en permettant â nos passions et appétits charnels de dominer en triomphe, tandis que nos plus nobles puissances marcheraient dans la poussière. La grâce doit régner comme un prince, et faire des membres du Corps des instruments de justice. Le Saint-Esprit aime l’ordre, et c’est pourquoi mettons nos puissances et nos facultés dûment en leur rang et place, donnant la place la plus élevée â ces facultés spirituelles qui nous lient au grand Roi; ne dérangeons pas le plan divin, mais demandons que par la grâce nous puissions tenir assujetti notre corps et l’amener â la soumission. Nous n’avons pas été créés de nouveaux pour permettre â nos passions de régner sur nous; mais que nous, comme rois, puissions régner en Jésus-Christ â travers le triple Royaume de l’Esprit, de l’âme, et du corps, â la gloire de Dieu le Père.
#1Ch 24:1-26:32 * Lecture Quotidienne de la Bible
jeudi 18 mai 2017
Lecture du soir Spurgeon 18-05-2017
18 Mai-Soir.
Mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. {#Heb 12:11}
Comme sont heureux, plus tard, les chrétiens éprouvés. Il n’y a pas de calme plus profond que celui qui succède à une tempête. Qui ne s’est jamais réjoui d’un ciel rayonnant après la pluie? Les banquets de la victoire sont pour les soldats ayant bien combattu. Après avoir tué le lion nous mangeons le miel; après avoir grimpé sur la Colline de la Difficulté, nous pouvons nous asseoir pour nous reposer; après avoir traversé la Vallée de l’Humiliation, après avoir combattu contre Apollyon, le soleil apparaît, avec la branche de guérison de l’arbre de vie. "Plus tard", nos peines, comme les quilles des navires sur la mer, laissent une ligne d’argent de lumière sacrée derrière elles. C’est la paix, une paix douce, profonde, qui suit l’agitation horrible qui jadis a régné dans nos âmes tourmentées et coupables. Voyez, alors, la position privilégiée d’un chrétien! Il a les meilleures choses en dernier, et il reçoit donc dans ce monde les pires choses en premier. Mais même les pires choses deviennent "plus tard" de bonnes choses, les profonds labours annonçant les moissons joyeuses. Même maintenant il grandit en richesse par ses pertes, il s’élève par ses chutes, il vit en mourant, et se remplit au lieu d’être vidé; alors, si ses détresses douloureuses lui procurent tant de fruits paisibles dans cette vie, que sera la vendange totale de joie "plus tard" dans le ciel? Si ses nuits sombres sont aussi brillantes que les jours du monde, que seront alors ses jours? Si même sa lumière des étoiles est plus splendide que le soleil, quelle doit être sa lumière du soleil? S’il peut chanter dans un cachot, combien sera douce sa chanson dans le ciel! S’il peut louer le Seigneur dans les fournaises, combien pourra-t-il l’exalter devant le trône éternel! Si le mal est bon pour lui maintenant, que sera alors pour lui la bonté surabondante de Dieu? Oh, béni "plus tard!" Qui ne voudrait pas être un chrétien? Qui ne porterait pas la croix présente pour la couronne qui vient après? Mais ici il y a une oeuvre pour la patience, le repos n’est pas pour aujourd’hui, ni le triomphe pour le présent, mais "plus tard". Tu dois attendre, O mon âme, et laisser la patience accomplir son oeuvre parfaite.
Mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. {#Heb 12:11}
Comme sont heureux, plus tard, les chrétiens éprouvés. Il n’y a pas de calme plus profond que celui qui succède à une tempête. Qui ne s’est jamais réjoui d’un ciel rayonnant après la pluie? Les banquets de la victoire sont pour les soldats ayant bien combattu. Après avoir tué le lion nous mangeons le miel; après avoir grimpé sur la Colline de la Difficulté, nous pouvons nous asseoir pour nous reposer; après avoir traversé la Vallée de l’Humiliation, après avoir combattu contre Apollyon, le soleil apparaît, avec la branche de guérison de l’arbre de vie. "Plus tard", nos peines, comme les quilles des navires sur la mer, laissent une ligne d’argent de lumière sacrée derrière elles. C’est la paix, une paix douce, profonde, qui suit l’agitation horrible qui jadis a régné dans nos âmes tourmentées et coupables. Voyez, alors, la position privilégiée d’un chrétien! Il a les meilleures choses en dernier, et il reçoit donc dans ce monde les pires choses en premier. Mais même les pires choses deviennent "plus tard" de bonnes choses, les profonds labours annonçant les moissons joyeuses. Même maintenant il grandit en richesse par ses pertes, il s’élève par ses chutes, il vit en mourant, et se remplit au lieu d’être vidé; alors, si ses détresses douloureuses lui procurent tant de fruits paisibles dans cette vie, que sera la vendange totale de joie "plus tard" dans le ciel? Si ses nuits sombres sont aussi brillantes que les jours du monde, que seront alors ses jours? Si même sa lumière des étoiles est plus splendide que le soleil, quelle doit être sa lumière du soleil? S’il peut chanter dans un cachot, combien sera douce sa chanson dans le ciel! S’il peut louer le Seigneur dans les fournaises, combien pourra-t-il l’exalter devant le trône éternel! Si le mal est bon pour lui maintenant, que sera alors pour lui la bonté surabondante de Dieu? Oh, béni "plus tard!" Qui ne voudrait pas être un chrétien? Qui ne porterait pas la croix présente pour la couronne qui vient après? Mais ici il y a une oeuvre pour la patience, le repos n’est pas pour aujourd’hui, ni le triomphe pour le présent, mais "plus tard". Tu dois attendre, O mon âme, et laisser la patience accomplir son oeuvre parfaite.
Lecture du matin Spurgeon 18-05-2017
18 Mai-Matin.
Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. {#Col 2:9-10}
Tous les attributs de Christ, comme Dieu et homme, sont â notre disposition. Toute la plénitude de la divinité, quoique ce soit que ce terme merveilleux puisse englober, est nôtre pour notre plénitude. Il ne peut pas nous doter des attributs de sa divinité; mais il a tout accompli pour que cela puisse se faire, car il a fait même que sa divine puissance et sa divinité nous aident pour notre salut. Son omnipotence, son omniscience, son omniprésence, son immutabilité et son infaillibilité, tout est fait pour notre défense. Lève-toi croyant, et contemple le Seigneur Jésus accouplant toute sa divinité au chariot du Salut! Combien immense est sa grâce, combien ferme sa fidélité, combien constante son immutabilité, combien infinie sa puissance, combien illimitée sa connaissance! Toutes ces choses faites par le Seigneur Jésus sont les colonnes du temple du salut; et toutes sans diminution de leur infinité nous sont stipulées comme étant notre héritage. Chaque goutte de l’amour insondable du coeur du Sauveur est notre; chaque nerf du bras de sa puissance, chaque joyau de la couronne de sa majesté, l’immensité de la divine connaissance, et sévérité de la justice divine, toutes sont nôtres, et seront utilisées en notre faveur. La totalité de Christ dans son adorable caractère comme fils de Dieu, nous est par lui-même transférée sans mesure pour que nous en jouissions.
Sa sagesse est notre direction, sa connaissance notre instruction, sa puissance notre protection, sa justice notre sécurité, son amour notre consolation, sa grâce notre soulagement, et son immutabilité notre confiance. Il ne fait aucune réserve, mais ouvre les rentrants* de la montagne de Dieu et nous invite â y creuser les mines des trésors cachés. Tout, tout, tout, est votre, dit-il, tout est â vous. Soyez rassasiés de la faveur et remplis de la bienveillance du Seigneur. Oh! Comme il est doux ainsi de contempler Jésus, et de l’invoquer avec la totale assurance qu’en recherchant la médiation de son amour ou de sa puissance, nous ne faisons que demander ce qu’il a déjâ fidèlement promis.
* rentrants: contraires de saillies (n.d.t)
#1Ch 21:1-23:32 * Lecture Quotidienne de la Bible
Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. {#Col 2:9-10}
Tous les attributs de Christ, comme Dieu et homme, sont â notre disposition. Toute la plénitude de la divinité, quoique ce soit que ce terme merveilleux puisse englober, est nôtre pour notre plénitude. Il ne peut pas nous doter des attributs de sa divinité; mais il a tout accompli pour que cela puisse se faire, car il a fait même que sa divine puissance et sa divinité nous aident pour notre salut. Son omnipotence, son omniscience, son omniprésence, son immutabilité et son infaillibilité, tout est fait pour notre défense. Lève-toi croyant, et contemple le Seigneur Jésus accouplant toute sa divinité au chariot du Salut! Combien immense est sa grâce, combien ferme sa fidélité, combien constante son immutabilité, combien infinie sa puissance, combien illimitée sa connaissance! Toutes ces choses faites par le Seigneur Jésus sont les colonnes du temple du salut; et toutes sans diminution de leur infinité nous sont stipulées comme étant notre héritage. Chaque goutte de l’amour insondable du coeur du Sauveur est notre; chaque nerf du bras de sa puissance, chaque joyau de la couronne de sa majesté, l’immensité de la divine connaissance, et sévérité de la justice divine, toutes sont nôtres, et seront utilisées en notre faveur. La totalité de Christ dans son adorable caractère comme fils de Dieu, nous est par lui-même transférée sans mesure pour que nous en jouissions.
Sa sagesse est notre direction, sa connaissance notre instruction, sa puissance notre protection, sa justice notre sécurité, son amour notre consolation, sa grâce notre soulagement, et son immutabilité notre confiance. Il ne fait aucune réserve, mais ouvre les rentrants* de la montagne de Dieu et nous invite â y creuser les mines des trésors cachés. Tout, tout, tout, est votre, dit-il, tout est â vous. Soyez rassasiés de la faveur et remplis de la bienveillance du Seigneur. Oh! Comme il est doux ainsi de contempler Jésus, et de l’invoquer avec la totale assurance qu’en recherchant la médiation de son amour ou de sa puissance, nous ne faisons que demander ce qu’il a déjâ fidèlement promis.
* rentrants: contraires de saillies (n.d.t)
#1Ch 21:1-23:32 * Lecture Quotidienne de la Bible
mercredi 17 mai 2017
Lecture du soir Spurgeon 17-05-2017
17 Mai-Soir.
Tu es mon serviteur, Je te choisis, et ne te rejette point! {#Isa 41:9}
Si nous avons reçu la grâce de Dieu dans nos coeurs, son effet pratique a été de faire de nous des serviteurs de Dieu. Nous pouvons être des serviteurs infidèles, nous Lui sommes certainement peu avantageux, mais cependant, béni soit son nom, nous sommes ses serviteurs, portant sa livrée, nourris â sa table, et obéissant â ses ordres. Nous étions jadis les esclaves du péché, mais Celui qui nous a rendus libres nous a pris maintenant dans sa famille et nous a appris l’obéissance â sa volonté. Nous ne servons pas parfaitement notre Maître, mais nous le ferions si nous le pouvions. Lorsque nous entendons la voix de Dieu nous dire: "Tu es mon serviteur," nous pouvons répondre avec David, "Je suis ton serviteur; tu as délié mes chaînes". Mais le Seigneur ne nous appelle pas seulement ses serviteurs, mais aussi ses élus: "Je t’ai choisi". Nous ne l’avons pas choisi le premier, mais c’est lui qui nous a choisis. Si nous sommes les serviteurs de Dieu, nous ne l’avons pas toujours été; c’est â la grâce souveraine que le changement doit être attribué. L’oeil de la souveraineté nous a distingués, et la voix de la grâce immuable a déclaré, "Je t’ai aimé d’un amour éternel". Depuis que le temps ou l’espace ont été créés, Dieu avait écrit sur son coeur les noms de son peuple élu, et les avait prédestinés â être conformes â l’image de son Fils, et il les a décrétés héritiers de toute la plénitude de son amour, de sa grâce, et sa gloire. Quelle consolation nous avons lâ! Le Seigneur nous aurait-il aimés depuis si longtemps, pour ensuite nous rejeter loin de lui? Il savait combien notre cou est raide, il a compris que nos coeurs étaient mauvais, et cependant il nous a choisis. Ah! notre Sauveur n’est pas un amant inconstant. Il ne se sent pas émerveillé pour un temps par l’apparence de la beauté de son Eglise, pour ensuite la rejeter â cause de son infidélité. Non, il l’a épousée pour toute éternité; et il est écrit de l’Eternel, qu’il hait la répudiation. #Mal 2:16. Le choix éternel est un lien sur notre gratitude et sur sa fidélité qui ne peut se désavouer.
Tu es mon serviteur, Je te choisis, et ne te rejette point! {#Isa 41:9}
Si nous avons reçu la grâce de Dieu dans nos coeurs, son effet pratique a été de faire de nous des serviteurs de Dieu. Nous pouvons être des serviteurs infidèles, nous Lui sommes certainement peu avantageux, mais cependant, béni soit son nom, nous sommes ses serviteurs, portant sa livrée, nourris â sa table, et obéissant â ses ordres. Nous étions jadis les esclaves du péché, mais Celui qui nous a rendus libres nous a pris maintenant dans sa famille et nous a appris l’obéissance â sa volonté. Nous ne servons pas parfaitement notre Maître, mais nous le ferions si nous le pouvions. Lorsque nous entendons la voix de Dieu nous dire: "Tu es mon serviteur," nous pouvons répondre avec David, "Je suis ton serviteur; tu as délié mes chaînes". Mais le Seigneur ne nous appelle pas seulement ses serviteurs, mais aussi ses élus: "Je t’ai choisi". Nous ne l’avons pas choisi le premier, mais c’est lui qui nous a choisis. Si nous sommes les serviteurs de Dieu, nous ne l’avons pas toujours été; c’est â la grâce souveraine que le changement doit être attribué. L’oeil de la souveraineté nous a distingués, et la voix de la grâce immuable a déclaré, "Je t’ai aimé d’un amour éternel". Depuis que le temps ou l’espace ont été créés, Dieu avait écrit sur son coeur les noms de son peuple élu, et les avait prédestinés â être conformes â l’image de son Fils, et il les a décrétés héritiers de toute la plénitude de son amour, de sa grâce, et sa gloire. Quelle consolation nous avons lâ! Le Seigneur nous aurait-il aimés depuis si longtemps, pour ensuite nous rejeter loin de lui? Il savait combien notre cou est raide, il a compris que nos coeurs étaient mauvais, et cependant il nous a choisis. Ah! notre Sauveur n’est pas un amant inconstant. Il ne se sent pas émerveillé pour un temps par l’apparence de la beauté de son Eglise, pour ensuite la rejeter â cause de son infidélité. Non, il l’a épousée pour toute éternité; et il est écrit de l’Eternel, qu’il hait la répudiation. #Mal 2:16. Le choix éternel est un lien sur notre gratitude et sur sa fidélité qui ne peut se désavouer.
Lecture du matin Spurgeon 17-05-2017
17 Mai-Matin.
Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. {#1Jn 2:6}
Pourquoi les chrétiens devraient-ils imiter Christ? Ils devraient le faire d’abord pour eux-mêmes. S’ils désirent être en bonne santé de l’âme, s’ils veulent échapper â la maladie du péché, jouir de la vigueur de la grâce croissante, puisse Jésus être leur modèle. Pour leur propre bonheur, s’ils veulent boire le vin jusqu’â la lie, bien raffiné, s’ils veulent jouir d’une communion sainte et heureuse avec Jésus; s’ils veulent s’élever au-dessus des soucis et des malheurs de ce monde, et qu’ils marchent comme il a marché. Il n’y a rien qui puisse nous aider â marcher autant vers le ciel d’un pas ferme que de se revêtir de l’image de Jésus sur nos coeurs pour nous conformer â sa règle de conduite. C’est quand, par la puissance du Saint Esprit, vous êtes rendus capables de marcher avec Jésus dans l’empreinte même de ses pas, que vous êtes le plus heureux, et le plus reconnu comme étant des fils de Dieu. Pierre s’en étant tenu éloigné n’était ni en sécurité ni â l’aise. Maintenant â cause de la religion combattez pour être comme Jésus. Ah! Pauvre religion, tu as été tristement battue par un ennemi cruel, mais tu n’as pas été â moitié blessée aussi dangereusement par tes ennemis comme tu l’as été par tes amis. Qui firent ces blessures dans la belle main de la piété? Le professeur (qui se dit chrétien) qui use du poignard de l’hypocrisie. L’homme qui avec ruse entre dans la bergerie, n’étant rien que le loup en vêtement de brebis, trouble, disperse le troupeau plus que le lion du dehors. Il n’y a pas d’arme qui soit la moitié aussi mortelle que le baiser de Judas. Les professeurs qui se contredisent font plus de mal â l’Evangile que les moqueurs ou l’infidèle. Mais spécialement â cause de Christ, imitez son exemple. Chrétien aimes-tu ton sauveur? Son nom t’est-il précieux? Sa cause t’est-elle chère? Veux-tu voir les royaumes du monde devenir les siens? Est-ce ton désir qu’il soit glorifié? Languis-tu de voir les âmes lui être gagnées? S’il en est ainsi, imite Jésus; sois une lettre de Christ, connue et lue de tous les hommes.
#1Ch 17:1-20:8 * Lecture Quotidienne de la Bible
Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. {#1Jn 2:6}
Pourquoi les chrétiens devraient-ils imiter Christ? Ils devraient le faire d’abord pour eux-mêmes. S’ils désirent être en bonne santé de l’âme, s’ils veulent échapper â la maladie du péché, jouir de la vigueur de la grâce croissante, puisse Jésus être leur modèle. Pour leur propre bonheur, s’ils veulent boire le vin jusqu’â la lie, bien raffiné, s’ils veulent jouir d’une communion sainte et heureuse avec Jésus; s’ils veulent s’élever au-dessus des soucis et des malheurs de ce monde, et qu’ils marchent comme il a marché. Il n’y a rien qui puisse nous aider â marcher autant vers le ciel d’un pas ferme que de se revêtir de l’image de Jésus sur nos coeurs pour nous conformer â sa règle de conduite. C’est quand, par la puissance du Saint Esprit, vous êtes rendus capables de marcher avec Jésus dans l’empreinte même de ses pas, que vous êtes le plus heureux, et le plus reconnu comme étant des fils de Dieu. Pierre s’en étant tenu éloigné n’était ni en sécurité ni â l’aise. Maintenant â cause de la religion combattez pour être comme Jésus. Ah! Pauvre religion, tu as été tristement battue par un ennemi cruel, mais tu n’as pas été â moitié blessée aussi dangereusement par tes ennemis comme tu l’as été par tes amis. Qui firent ces blessures dans la belle main de la piété? Le professeur (qui se dit chrétien) qui use du poignard de l’hypocrisie. L’homme qui avec ruse entre dans la bergerie, n’étant rien que le loup en vêtement de brebis, trouble, disperse le troupeau plus que le lion du dehors. Il n’y a pas d’arme qui soit la moitié aussi mortelle que le baiser de Judas. Les professeurs qui se contredisent font plus de mal â l’Evangile que les moqueurs ou l’infidèle. Mais spécialement â cause de Christ, imitez son exemple. Chrétien aimes-tu ton sauveur? Son nom t’est-il précieux? Sa cause t’est-elle chère? Veux-tu voir les royaumes du monde devenir les siens? Est-ce ton désir qu’il soit glorifié? Languis-tu de voir les âmes lui être gagnées? S’il en est ainsi, imite Jésus; sois une lettre de Christ, connue et lue de tous les hommes.
#1Ch 17:1-20:8 * Lecture Quotidienne de la Bible
mardi 16 mai 2017
Lecture du soir Spurgeon 16-05-2017
16 Mai-Soir.
Et il dit: Ainsi parle l’Eternel: Faites dans cette vallée des fosses! des fosses! Car ainsi parle l’Eternel: Vous n’apercevrez point de vent et vous ne verrez point de pluie, et cette vallée se remplira d’eau, et vous boirez, vous, vos troupeaux et votre bétail. {#2Ki 3:16-17}
Les armées des trois rois mouraient de soif par manque d’eau: Dieu était sur le point de leur en envoyer, et par ces paroles le prophète leur a annoncé la bénédiction qui vient. Nous avons lâ un cas d’incapacité humaine. Tous ces hommes valeureux ne pouvaient obtenir la moindre goutte d’eau ni depuis le ciel, ni dans les sources de la terre. C’est ainsi que souvent le peuple du Seigneur est aux limites de ses possibilités; il voit la vanité de la créature, et apprend expérimentalement où son aide doit se trouver. Mais le peuple devait encore faire une préparation dans la foi pour que vienne la bénédiction divine; il devait creuser les tranchées dans lesquelles le liquide précieux serait contenu. L’église doit par ses actions diverses, ses efforts, et ses prières, se rendre prête â être bénie; elle doit faire les réservoirs, et le Seigneur les remplira. Ceci doit être fait dans la foi, dans la pleine assurance que la bénédiction est sur le point de descendre. Et bientôt il y eut une dispense particulière de l’aubaine espérée. Ce ne fut pas comme dans le cas d’Elie une averse répandue depuis les nuages, mais c’est d’une manière silencieuse et mystérieuse que les réservoirs ont été remplis. Le Seigneur a ses propres modes d’action souverains: il n’est pas limité par la manière et le temps comme nous le sommes, mais il agit comme il le désire parmi les fils des hommes. Il est de notre devoir de recevoir de lui avec reconnaissance, et de ne rien lui imposer. Nous devons aussi remarquer l’abondance remarquable de la réserve: il y en avait assez pour les besoins de tous. Et ainsi en est-il dans la bénédiction de l’évangile; tous les besoins de l’Assemblée et de l’Eglise entière seront pourvus par le pouvoir divin en réponse â la prière; et en plus de tout cela, la victoire sera rapidement donnée aux armées du Seigneur. Qu’est-ce que je fais pour Jésus? Quelles tranchées suis-je en train de creuser? O Seigneur, rend-moi prêt â recevoir la bénédiction que tu es si disposé â donner.
Et il dit: Ainsi parle l’Eternel: Faites dans cette vallée des fosses! des fosses! Car ainsi parle l’Eternel: Vous n’apercevrez point de vent et vous ne verrez point de pluie, et cette vallée se remplira d’eau, et vous boirez, vous, vos troupeaux et votre bétail. {#2Ki 3:16-17}
Les armées des trois rois mouraient de soif par manque d’eau: Dieu était sur le point de leur en envoyer, et par ces paroles le prophète leur a annoncé la bénédiction qui vient. Nous avons lâ un cas d’incapacité humaine. Tous ces hommes valeureux ne pouvaient obtenir la moindre goutte d’eau ni depuis le ciel, ni dans les sources de la terre. C’est ainsi que souvent le peuple du Seigneur est aux limites de ses possibilités; il voit la vanité de la créature, et apprend expérimentalement où son aide doit se trouver. Mais le peuple devait encore faire une préparation dans la foi pour que vienne la bénédiction divine; il devait creuser les tranchées dans lesquelles le liquide précieux serait contenu. L’église doit par ses actions diverses, ses efforts, et ses prières, se rendre prête â être bénie; elle doit faire les réservoirs, et le Seigneur les remplira. Ceci doit être fait dans la foi, dans la pleine assurance que la bénédiction est sur le point de descendre. Et bientôt il y eut une dispense particulière de l’aubaine espérée. Ce ne fut pas comme dans le cas d’Elie une averse répandue depuis les nuages, mais c’est d’une manière silencieuse et mystérieuse que les réservoirs ont été remplis. Le Seigneur a ses propres modes d’action souverains: il n’est pas limité par la manière et le temps comme nous le sommes, mais il agit comme il le désire parmi les fils des hommes. Il est de notre devoir de recevoir de lui avec reconnaissance, et de ne rien lui imposer. Nous devons aussi remarquer l’abondance remarquable de la réserve: il y en avait assez pour les besoins de tous. Et ainsi en est-il dans la bénédiction de l’évangile; tous les besoins de l’Assemblée et de l’Eglise entière seront pourvus par le pouvoir divin en réponse â la prière; et en plus de tout cela, la victoire sera rapidement donnée aux armées du Seigneur. Qu’est-ce que je fais pour Jésus? Quelles tranchées suis-je en train de creuser? O Seigneur, rend-moi prêt â recevoir la bénédiction que tu es si disposé â donner.
Lecture du matin Spurgeon 16-05-2017
16 Mai-Matin.
Qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. {#1Ti 6:17}
Notre Seigneur Jésus nous donne toujours, et ne retient point sa main un seul instant. Aussi longtemps qu’il y a un vase de grâce qui n’est pas encore plein jusqu’au ras-bord, l’huile ne s’arrêtera pas. Il est un soleil qui brille toujours; il est la manne qui descend toujours aux abords du camp. Il est le rocher dans le désert, faisant toujours jaillir les fleuves de la vie de son côté frappé; la pluie de sa grâce tombe toujours; la rivière de sa bonté coule toujours, et la source de son amour est constamment débordante. Comme le roi ne peut jamais mourir, ainsi sa grâce ne peut jamais faire défaut. Quotidiennement nous cueillons son fruit, et quotidiennement ses branches se penchent jusqu’â nos mains avec une fraîche réserve de grâce. Il y a sept jours de fête dans ses semaines, et aussi nombreux sont les jours, aussi nombreux aussi sont les banquets dans ses années. Qui est jamais retourné de sa porte insatisfait, ou de son sein sans être imprégné du parfum du Paradis? Ses grâces sont nouvelles chaque matin et se renouvellent chaque soir. Qui peut compter le nombre de ses bienfaits, ou raconter la liste de ses bontés? Chaque grain de sable qui tombe du sablier n’est que la lente suite d’une myriade de grâces. Les ailes de nos heures sont couvertes de l’argent de bienveillance, et avec le jaune d’or de son affection. Le fleuve du temps transporte depuis les montagnes de l’éternité les grains de sable de sa faveur. Les étoiles innombrables ne sont que les porte-étendards d’une plus innombrable armée de bénédictions. Qui peut compter la poussière de bienfaits qu’il accorde en Jacob, ou raconter le nombre du quart de ses grâces envers Israël? Comment mon âme pourra-t-elle exalter celui qui quotidiennement nous comble de ses bienfaits, et qui nous couronne de bonté? O que ma louange puisse être aussi incessante que sa bonté! O misérable langue, comment peux-tu être silencieuse? Eveille-toi, je te prie, de peur que je ne t’appelle plus ma gloire, mais ma honte.
"Eveille-toi, Psaltérion et harpe:
Je me lèverai moi-même de bonne heure".
#1Ch 14:1-16:43 * Lecture Quotidienne de la Bible
Qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. {#1Ti 6:17}
Notre Seigneur Jésus nous donne toujours, et ne retient point sa main un seul instant. Aussi longtemps qu’il y a un vase de grâce qui n’est pas encore plein jusqu’au ras-bord, l’huile ne s’arrêtera pas. Il est un soleil qui brille toujours; il est la manne qui descend toujours aux abords du camp. Il est le rocher dans le désert, faisant toujours jaillir les fleuves de la vie de son côté frappé; la pluie de sa grâce tombe toujours; la rivière de sa bonté coule toujours, et la source de son amour est constamment débordante. Comme le roi ne peut jamais mourir, ainsi sa grâce ne peut jamais faire défaut. Quotidiennement nous cueillons son fruit, et quotidiennement ses branches se penchent jusqu’â nos mains avec une fraîche réserve de grâce. Il y a sept jours de fête dans ses semaines, et aussi nombreux sont les jours, aussi nombreux aussi sont les banquets dans ses années. Qui est jamais retourné de sa porte insatisfait, ou de son sein sans être imprégné du parfum du Paradis? Ses grâces sont nouvelles chaque matin et se renouvellent chaque soir. Qui peut compter le nombre de ses bienfaits, ou raconter la liste de ses bontés? Chaque grain de sable qui tombe du sablier n’est que la lente suite d’une myriade de grâces. Les ailes de nos heures sont couvertes de l’argent de bienveillance, et avec le jaune d’or de son affection. Le fleuve du temps transporte depuis les montagnes de l’éternité les grains de sable de sa faveur. Les étoiles innombrables ne sont que les porte-étendards d’une plus innombrable armée de bénédictions. Qui peut compter la poussière de bienfaits qu’il accorde en Jacob, ou raconter le nombre du quart de ses grâces envers Israël? Comment mon âme pourra-t-elle exalter celui qui quotidiennement nous comble de ses bienfaits, et qui nous couronne de bonté? O que ma louange puisse être aussi incessante que sa bonté! O misérable langue, comment peux-tu être silencieuse? Eveille-toi, je te prie, de peur que je ne t’appelle plus ma gloire, mais ma honte.
"Eveille-toi, Psaltérion et harpe:
Je me lèverai moi-même de bonne heure".
#1Ch 14:1-16:43 * Lecture Quotidienne de la Bible