31 Août-Soir.
Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, {#1Jo 1:7}
Comme il est lui-même dans la lumière! Pourrons-nous un jour atteindre cette position? Serons-nous jamais capable de marcher aussi clairement dans la lumière que celui que nous appelons "Notre Père," et dont il est écrit, "Dieu est lumière, et en lui il n’y a pas de ténèbres du tout"? Certainement, car il est le modèle qui a été mis devant nous, car le Sauveur lui-même a dit: "Soyez parfait, comme votre Père qui est dans le ciel est parfait"; et bien que nous puissions ressentir que nous ne pourrons jamais rivaliser avec la perfection de Dieu, cependant nous devons la rechercher, et n’être jamais satisfait jusqu’â ce que nous l’ayons atteint. Un jeune artiste, alors qu’il saisit son premier crayon, peut difficilement espérer égaler Raphaèl ou Michel-Ange, mais s’il n’avait pas ce noble idéal devant son esprit, il arriverait seulement â quelque chose de très moyen et ordinaire. Mais que veut dire cette expression, qu’un chrétien doit marcher dans la lumière, comme Dieu est lui-même dans la lumière? Nous pouvons concevoir la ressemblance, mais pas le degré. Nous sommes aussi réellement dans la lumière, nous sommes de tout coeur dans cette lumière, nous y sommes sincèrement, honnêtement, et pourtant nous ne pouvons pas y être dans la même mesure. Je ne peux pas demeurer dans le soleil, il est trop brûlant pour que j’y habite, mais je peux marcher dans la lumière du soleil; et ainsi, bien que je ne puisse pas atteindre cette perfection de pureté et de vérité qui appartient au Seigneur des armées, l’infiniment bon, cependant je peux avoir le Seigneur toujours devant moi, et lutter, avec l’aide de l’Esprit, pour une conformité â son image. Nous pouvons être dans la lumière comme Dieu est dans la lumière du point de vue de la qualité, mais pas pour l’égalité. Nous devons avoir la même lumière, et l’avoir vraiment en marchant en elle comme Dieu le fait, et pourtant l’égalité avec Dieu dans sa sainteté et sa pureté, doivent être laissées jusqu’â ce que nous traversions le Jourdain et entrions dans la perfection du Très-Haut. Remarquons que les bénédictions de la communion sacrée et de la parfaite purification sont liées avec la marche dans la lumière.
#Eze 1:1-4:17 * Lecture Quotidienne de la Bible
Horaire de la semaine
▼
jeudi 31 août 2017
Lecture du matin Spurgeon 31-08-2017
31 Août-Matin.
Elles se confieront en mon bras. {#Isa 51:5}
Dans les moments d’épreuve sévère, le chrétien n’a rien sur la terre en quoi il peut avoir confiance, et il est donc contraint de s’appuyer seulement sur son Dieu. Quand son navire est couché sur le flanc, et qu’aucun secours humain ne peut intervenir, il doit simplement et totalement se confier â la providence et aux soins de Dieu. C’est une bonne tempête que celle qui jette un homme sur un rocher comme celui-ci! O ouragan béni qui conduit l’âme â Dieu, et â Dieu seul! Quelquefois nous ne demandons rien â Dieu parce que nous avons une multitude d’amis; mais quand un homme est vraiment pauvre, sans amis, si impuissant qu’il ne connaît nul endroit où aller, il se réfugie dans les bras de son Père, et il y est abondamment béni! Quand il est accablé par des troubles si pressants et si particuliers, qu’il ne peut en parler â personne sauf â son Dieu, il peut en être reconnaissant; parce qu’il en apprendra alors plus de son Seigneur qu’â tout autre moment. Oh, croyant ballotté par la tempête, c’est un trouble heureux qui te conduit â ton Père! Maintenant que tu ne peux croire qu’en ton Dieu, vois â mettre toute ta confiance en lui. Ne déshonore pas ton Seigneur et Maître par des doutes et des craintes indignes; mais soit fort dans la foi, donnant gloire â Dieu. Montre au monde que ton Dieu vaut dix mille mondes pour toi. Montre aux hommes riches combien tu es riche dans ta pauvreté lorsque le Seigneur Dieu est ton assistant. Montre â l’homme fort combien tu es fort dans ta faiblesse quand au-dessous de toi se trouvent les bras éternels. C’est maintenant le moment pour les exploits de la foi et des exploits vaillants. Sois fort et très courageux, et le Seigneur ton Dieu se glorifiera aussi certainement qu’il a construit les cieux et la terre, glorifie-le dans ta faiblesse, et magnifie sa puissance au milieu de ta détresse. La grandeur de la voûte des cieux serait moindre si le ciel était supporté par une quelconque colonne visible, et votre foi perdrait sa gloire si elle reposait sur quelque chose qui soit visible par l’oeil charnel. Puisse le Saint-Esprit vous donner de reposer en Jésus en ce jour de fin de mois.
#La 3:1-5:22 * Lecture Quotidienne de la Bible
Elles se confieront en mon bras. {#Isa 51:5}
Dans les moments d’épreuve sévère, le chrétien n’a rien sur la terre en quoi il peut avoir confiance, et il est donc contraint de s’appuyer seulement sur son Dieu. Quand son navire est couché sur le flanc, et qu’aucun secours humain ne peut intervenir, il doit simplement et totalement se confier â la providence et aux soins de Dieu. C’est une bonne tempête que celle qui jette un homme sur un rocher comme celui-ci! O ouragan béni qui conduit l’âme â Dieu, et â Dieu seul! Quelquefois nous ne demandons rien â Dieu parce que nous avons une multitude d’amis; mais quand un homme est vraiment pauvre, sans amis, si impuissant qu’il ne connaît nul endroit où aller, il se réfugie dans les bras de son Père, et il y est abondamment béni! Quand il est accablé par des troubles si pressants et si particuliers, qu’il ne peut en parler â personne sauf â son Dieu, il peut en être reconnaissant; parce qu’il en apprendra alors plus de son Seigneur qu’â tout autre moment. Oh, croyant ballotté par la tempête, c’est un trouble heureux qui te conduit â ton Père! Maintenant que tu ne peux croire qu’en ton Dieu, vois â mettre toute ta confiance en lui. Ne déshonore pas ton Seigneur et Maître par des doutes et des craintes indignes; mais soit fort dans la foi, donnant gloire â Dieu. Montre au monde que ton Dieu vaut dix mille mondes pour toi. Montre aux hommes riches combien tu es riche dans ta pauvreté lorsque le Seigneur Dieu est ton assistant. Montre â l’homme fort combien tu es fort dans ta faiblesse quand au-dessous de toi se trouvent les bras éternels. C’est maintenant le moment pour les exploits de la foi et des exploits vaillants. Sois fort et très courageux, et le Seigneur ton Dieu se glorifiera aussi certainement qu’il a construit les cieux et la terre, glorifie-le dans ta faiblesse, et magnifie sa puissance au milieu de ta détresse. La grandeur de la voûte des cieux serait moindre si le ciel était supporté par une quelconque colonne visible, et votre foi perdrait sa gloire si elle reposait sur quelque chose qui soit visible par l’oeil charnel. Puisse le Saint-Esprit vous donner de reposer en Jésus en ce jour de fin de mois.
#La 3:1-5:22 * Lecture Quotidienne de la Bible
mercredi 30 août 2017
Lecture du soir Spurgeon 30-08-2017
30 Août-Soir.
Guéris-moi, Eternel, et je serai guéri; {#Jer 17:14}
J’ai vu ses voies, Et je le guérirai; {#Isa 57:18}
C’est la prérogative seulement de Dieu que d’enlever la maladie spirituelle. Une maladie naturelle peut être bien souvent guérie par les hommes, mais même alors l’honneur en est donné à Dieu qui donne la vertu à la médecine, et donne le pouvoir à l’homme de guérir la maladie. Comme pour les maladies spirituelles, tout est exclusivement dans les mains du grand Médecin; il le réclame comme sa prérogative: "je tue et je fais vivre, je blesse et je guéris"; et l’un des titres du Seigneur est Jehovah-Rophi, le Seigneur qui te guérit. "Je te guérirai de tes blessures" est une promesse qui ne peut pas venir des lèvres d’un homme, mais seulement de la bouche du Dieu éternel. A ce propos, le Psalmiste a crié au Seigneur: "O Seigneur, guéris-moi, car mes os sont douloureux", ou encore, "Guéris mon âme, parce que j’ai péché contre toi". Pour cela, également, l’homme pieux loue le nom du Seigneur, disant: "Il guérit toutes nos maladies". Celui qui a créé l’homme peut restaurer l’homme; celui qui a été le créateur de notre nature peut à nouveau la créer. Quelle consolation transcendante que de savoir que dans la personne de Jésus "demeure toute la plénitude de la Divinité corporelle"! Mon âme, quelle que puisse être ta maladie, ce grand Médecin peut te guérir. S’il est Dieu, il ne peut pas y avoir de limite à son pouvoir. Viens alors avec l’oeil aveugle d’une sombre compréhension, viens avec le pied boiteux d’une énergie gaspillée, vient avec la main estropiée d’une foi faible, la fièvre d’un tempérament fâché, ou les frissons du découragement, viens tel que tu es, car celui qui est Dieu peut certainement te débarrasser de ton fléau. Nul ne peut retenir la vertu guérissante qui émane de Jésus notre Seigneur. Des légions de démons ont voulu déposséder de son pouvoir le bien-aimé Médecin, mais jamais aucun n’y a réussi. Tous ses malades ont été guéris dans le passé et le seront dans l’avenir, et tu en es un parmi eux, mon ami, si seulement tu acceptes de te reposer en lui cette nuit.
Guéris-moi, Eternel, et je serai guéri; {#Jer 17:14}
J’ai vu ses voies, Et je le guérirai; {#Isa 57:18}
C’est la prérogative seulement de Dieu que d’enlever la maladie spirituelle. Une maladie naturelle peut être bien souvent guérie par les hommes, mais même alors l’honneur en est donné à Dieu qui donne la vertu à la médecine, et donne le pouvoir à l’homme de guérir la maladie. Comme pour les maladies spirituelles, tout est exclusivement dans les mains du grand Médecin; il le réclame comme sa prérogative: "je tue et je fais vivre, je blesse et je guéris"; et l’un des titres du Seigneur est Jehovah-Rophi, le Seigneur qui te guérit. "Je te guérirai de tes blessures" est une promesse qui ne peut pas venir des lèvres d’un homme, mais seulement de la bouche du Dieu éternel. A ce propos, le Psalmiste a crié au Seigneur: "O Seigneur, guéris-moi, car mes os sont douloureux", ou encore, "Guéris mon âme, parce que j’ai péché contre toi". Pour cela, également, l’homme pieux loue le nom du Seigneur, disant: "Il guérit toutes nos maladies". Celui qui a créé l’homme peut restaurer l’homme; celui qui a été le créateur de notre nature peut à nouveau la créer. Quelle consolation transcendante que de savoir que dans la personne de Jésus "demeure toute la plénitude de la Divinité corporelle"! Mon âme, quelle que puisse être ta maladie, ce grand Médecin peut te guérir. S’il est Dieu, il ne peut pas y avoir de limite à son pouvoir. Viens alors avec l’oeil aveugle d’une sombre compréhension, viens avec le pied boiteux d’une énergie gaspillée, vient avec la main estropiée d’une foi faible, la fièvre d’un tempérament fâché, ou les frissons du découragement, viens tel que tu es, car celui qui est Dieu peut certainement te débarrasser de ton fléau. Nul ne peut retenir la vertu guérissante qui émane de Jésus notre Seigneur. Des légions de démons ont voulu déposséder de son pouvoir le bien-aimé Médecin, mais jamais aucun n’y a réussi. Tous ses malades ont été guéris dans le passé et le seront dans l’avenir, et tu en es un parmi eux, mon ami, si seulement tu acceptes de te reposer en lui cette nuit.
Lecture du matin Spurgeon 30-08-2017
30 Août-Matin.
Espère en l’Eternel! {#Ps 27:14}
Cela peut paraître une chose facile que d’attendre, mais c’est une des attitudes qu’un soldat chrétien n’apprend pas sans des années d’enseignement. La marche, et même la marche rapide, est bien plus facile aux guerriers de Dieu que de se tenir debout sans bouger. Il y a des heures de perplexité quand l’esprit le plus disposé, ardemment désireux de servir le Seigneur, ne sait pas ce qu’il doit faire. Alors que fera-t-il? Se fâchera-t-il par désespoir? S’enfuira-t-il par lâcheté, fera-t-il demi-tour par crainte, ou se précipitera-il vers l’avant par présomption? Non, il doit simplement attendre. Mais cependant attendre dans la prière. Appelez-en â Dieu, et mettez le cas devant lui; dites-lui votre difficulté, et rappelez-lui sa promesse d’aide. Dans les dilemmes entre un devoir et un autre, il est doux d’être humble comme un enfant, et d’attendre l’intervention du Seigneur avec une grande simplicité d’âme. Il est certain qu’il est bien avec nous quand nous sentons et connaissons notre propre folie, et que notre coeur est disposé â être guidé par la volonté de Dieu. Mais il faut attendre dans la foi. Exprimez votre totale confiance en lui; car une attente infidèle et incrédule n’est qu’une insulte au Seigneur. Croyez que même s’il vous laisse languir jusqu’a minuit, cependant il viendra au moment opportun; la vision viendra et ne tardera pas. Attendez dans une patience tranquille, ne vous rebellez pas parce que vous êtes dans la détresse, mais bénissez votre Dieu pour cela. Ne murmurez jamais, comme les enfants d’Israël l’ont fait contre Moïse; ne souhaitez jamais retourner vers le monde, mais acceptez le cas comme il est, et prenez-le comme il vient, simplement et avec tout votre coeur, en oubliant votre propre volonté, remettez-le dans la main de votre Dieu de l’alliance, en disant: "Non pas ma volonté, Seigneur, mais que ta volonté soit faite. Je ne sais pas quoi faire; Je suis rendu aux extrémités, mais j’attendrai que tu écartes les flots, ou que tu chasses mes ennemis. J’attendrai, si tu me gardes de nombreux jours, car mon coeur est fixé sur toi seul, O Dieu; et mon esprit t’attend avec la pleine conviction que tu désires être ma joie et mon salut, mon refuge et ma forteresse".
#La 1:1-2:22 * Lecture Quotidienne de la Bible
Espère en l’Eternel! {#Ps 27:14}
Cela peut paraître une chose facile que d’attendre, mais c’est une des attitudes qu’un soldat chrétien n’apprend pas sans des années d’enseignement. La marche, et même la marche rapide, est bien plus facile aux guerriers de Dieu que de se tenir debout sans bouger. Il y a des heures de perplexité quand l’esprit le plus disposé, ardemment désireux de servir le Seigneur, ne sait pas ce qu’il doit faire. Alors que fera-t-il? Se fâchera-t-il par désespoir? S’enfuira-t-il par lâcheté, fera-t-il demi-tour par crainte, ou se précipitera-il vers l’avant par présomption? Non, il doit simplement attendre. Mais cependant attendre dans la prière. Appelez-en â Dieu, et mettez le cas devant lui; dites-lui votre difficulté, et rappelez-lui sa promesse d’aide. Dans les dilemmes entre un devoir et un autre, il est doux d’être humble comme un enfant, et d’attendre l’intervention du Seigneur avec une grande simplicité d’âme. Il est certain qu’il est bien avec nous quand nous sentons et connaissons notre propre folie, et que notre coeur est disposé â être guidé par la volonté de Dieu. Mais il faut attendre dans la foi. Exprimez votre totale confiance en lui; car une attente infidèle et incrédule n’est qu’une insulte au Seigneur. Croyez que même s’il vous laisse languir jusqu’a minuit, cependant il viendra au moment opportun; la vision viendra et ne tardera pas. Attendez dans une patience tranquille, ne vous rebellez pas parce que vous êtes dans la détresse, mais bénissez votre Dieu pour cela. Ne murmurez jamais, comme les enfants d’Israël l’ont fait contre Moïse; ne souhaitez jamais retourner vers le monde, mais acceptez le cas comme il est, et prenez-le comme il vient, simplement et avec tout votre coeur, en oubliant votre propre volonté, remettez-le dans la main de votre Dieu de l’alliance, en disant: "Non pas ma volonté, Seigneur, mais que ta volonté soit faite. Je ne sais pas quoi faire; Je suis rendu aux extrémités, mais j’attendrai que tu écartes les flots, ou que tu chasses mes ennemis. J’attendrai, si tu me gardes de nombreux jours, car mon coeur est fixé sur toi seul, O Dieu; et mon esprit t’attend avec la pleine conviction que tu désires être ma joie et mon salut, mon refuge et ma forteresse".
#La 1:1-2:22 * Lecture Quotidienne de la Bible
Lecture du soir Spurgeon 29-08-2017
29 Août-Soir.
Pendant tout le temps de son naziréat, il ne mangera rien de ce qui provient de la vigne, depuis les pépins jusqu’à la peau du raisin. {#Nu 6:4}
Les Naziréens avaient fait, entre autres voeux, celui de s’interdire l’usage du vin. Pour être certains de ne pas violer cette obligation, ils s’interdisaient la consommation de vinaigre de vin ou de liqueurs fortes, et pour que la règle soit encore plus claire, ils ne devaient pas non plus boire de jus de raisin non fermenté, ni même manger le raisin, qu’il soit frais ou séché. De même, dans ce but, pour protéger l’intégrité du voeu, ils ne leur était pas permis de faire quoique ce soit avec la plante elle-même; ils devaient, en fait, éviter l’apparence du mal. Il y a certainement ici une leçon pour les séparés du Seigneur, leur enseignant de s’éloigner de toute forme de péché, de ne pas simplement éviter ses formes les plus grossières, mais également son esprit et toute ressemblance. De marcher d’une façon stricte est bien méprisé de nos jours, mais sois assuré, lecteur, que c’est à la fois la manière la moins dangereuse et la plus heureuse. Celui qui cède un point ou deux au monde est dans un péril affreux; celui qui mange les raisins de Sodome boira bientôt le vin de Gomorrhe. Une petite fente dans les digues en Hollande laisse entrer la mer, et rapidement toute une province peut être noyée. La conformité du monde, à quelque degré que ce soit, est un piège pour l’âme, et elle est de plus en plus responsable de péchés présomptueux. D’ailleurs, comme le Nazaréen qui aurait bu du jus du raisin ne pourrait être tout à fait sûr que ce dernier n’ait pas atteint un certain degré de fermentation, et qu’il ne pourrait donc pas être certain dans son coeur que son voeu était respecté, ainsi le chrétien qui temporise ne peut avoir une conscience pure de toute offense, mais il doit ressentir certains doutes. Sur les choses douteuses nous ne devons pas avoir de doute; elles sont mauvaises pour nous. Nous ne devons pas badiner avec les choses tentantes, mais nous devons promptement les fuir. Il vaut mieux faire sourire en étant considéré comme un Puritain qu’être méprisé comme étant un hypocrite. Une marche prudente peut impliquer beaucoup de désintéressement, mais elle apporte des plaisirs qui sont plus qu’une simple et suffisante récompense.
Pendant tout le temps de son naziréat, il ne mangera rien de ce qui provient de la vigne, depuis les pépins jusqu’à la peau du raisin. {#Nu 6:4}
Les Naziréens avaient fait, entre autres voeux, celui de s’interdire l’usage du vin. Pour être certains de ne pas violer cette obligation, ils s’interdisaient la consommation de vinaigre de vin ou de liqueurs fortes, et pour que la règle soit encore plus claire, ils ne devaient pas non plus boire de jus de raisin non fermenté, ni même manger le raisin, qu’il soit frais ou séché. De même, dans ce but, pour protéger l’intégrité du voeu, ils ne leur était pas permis de faire quoique ce soit avec la plante elle-même; ils devaient, en fait, éviter l’apparence du mal. Il y a certainement ici une leçon pour les séparés du Seigneur, leur enseignant de s’éloigner de toute forme de péché, de ne pas simplement éviter ses formes les plus grossières, mais également son esprit et toute ressemblance. De marcher d’une façon stricte est bien méprisé de nos jours, mais sois assuré, lecteur, que c’est à la fois la manière la moins dangereuse et la plus heureuse. Celui qui cède un point ou deux au monde est dans un péril affreux; celui qui mange les raisins de Sodome boira bientôt le vin de Gomorrhe. Une petite fente dans les digues en Hollande laisse entrer la mer, et rapidement toute une province peut être noyée. La conformité du monde, à quelque degré que ce soit, est un piège pour l’âme, et elle est de plus en plus responsable de péchés présomptueux. D’ailleurs, comme le Nazaréen qui aurait bu du jus du raisin ne pourrait être tout à fait sûr que ce dernier n’ait pas atteint un certain degré de fermentation, et qu’il ne pourrait donc pas être certain dans son coeur que son voeu était respecté, ainsi le chrétien qui temporise ne peut avoir une conscience pure de toute offense, mais il doit ressentir certains doutes. Sur les choses douteuses nous ne devons pas avoir de doute; elles sont mauvaises pour nous. Nous ne devons pas badiner avec les choses tentantes, mais nous devons promptement les fuir. Il vaut mieux faire sourire en étant considéré comme un Puritain qu’être méprisé comme étant un hypocrite. Une marche prudente peut impliquer beaucoup de désintéressement, mais elle apporte des plaisirs qui sont plus qu’une simple et suffisante récompense.
mardi 29 août 2017
Lecture du matin Spurgeon 29-08-2017
29 Août-Matin.
O Dieu! aie pitié de moi dans ta bonté; {#Ps 51:1}
Lorsque le Docteur Carey souffrait d’une maladie dangereuse, la demande lui fut faite: "Si cette maladie devait s’avérer fatale, quel passage choisiriez-vous comme texte pour votre oraison funèbre? Il répliqua: Oh, je ressens qu’une pauvre créature coupable telle que moi est indigne de tout ce qui peut être dit sur elle; mais si un sermon doit être prêché, que ce soit par ces mots: "Aie de la miséricorde pour moi, O Dieu, selon ton amour et ta charité; selon la multitude de tes tendres miséricordes efface mes transgressions". Dans le même esprit d’humilité il demanda que l’inscription suivante, et rien de plus, soit gravée sur sa pierre tombale:
-WILLIAM CAREY, Né le: 17 AOUT 1761 -MORT le: — -"Un ver misérable, pauvre, et impuissant, -Sur tes tendres bras je tombe".
C’est seulement par la condition de la grâce gratuite que les plus expérimentés et les plus honorés des saints ont pu approcher leur Dieu. Les meilleurs des hommes sont conscients de leur position par rapport aux autres. Les bateaux vides dominent sur les eaux, mais ceux qui sont lourdement chargés y sont très enfoncés; ceux qui ne sont que des professeurs peuvent se glorifier, mais les véritables enfants de Dieu crient pour obtenir la miséricorde sur leur inutilité. Nous avons besoin que le Seigneur ait de la miséricorde pour nos bonnes oeuvres, nos prières, nos prédications, nos aumônes, et nos choses les plus saintes. Le sang ne fut pas seulement répandu sur les montants des portes des demeures d’Israël, mais aussi sur le sanctuaire, le propitiatoire, et l’autel, parce que comme le péché s’est introduit dans nos choses les plus saintes, le sang de Jésus a eu besoin de les purifier de la souillure. Si la miséricorde doit être exercée envers nos devoirs, que devrons-nous dire au sujet de nos péchés? Combien il est doux de se souvenir qu’une miséricorde inépuisable attend pour nous être donnée gratuitement, pour effacer nos manquements, pour que nos os brisés se réjouissent!
#Jer 51:1-52:34 * Lecture Quotidienne de la Bible
O Dieu! aie pitié de moi dans ta bonté; {#Ps 51:1}
Lorsque le Docteur Carey souffrait d’une maladie dangereuse, la demande lui fut faite: "Si cette maladie devait s’avérer fatale, quel passage choisiriez-vous comme texte pour votre oraison funèbre? Il répliqua: Oh, je ressens qu’une pauvre créature coupable telle que moi est indigne de tout ce qui peut être dit sur elle; mais si un sermon doit être prêché, que ce soit par ces mots: "Aie de la miséricorde pour moi, O Dieu, selon ton amour et ta charité; selon la multitude de tes tendres miséricordes efface mes transgressions". Dans le même esprit d’humilité il demanda que l’inscription suivante, et rien de plus, soit gravée sur sa pierre tombale:
-WILLIAM CAREY, Né le: 17 AOUT 1761 -MORT le: — -"Un ver misérable, pauvre, et impuissant, -Sur tes tendres bras je tombe".
C’est seulement par la condition de la grâce gratuite que les plus expérimentés et les plus honorés des saints ont pu approcher leur Dieu. Les meilleurs des hommes sont conscients de leur position par rapport aux autres. Les bateaux vides dominent sur les eaux, mais ceux qui sont lourdement chargés y sont très enfoncés; ceux qui ne sont que des professeurs peuvent se glorifier, mais les véritables enfants de Dieu crient pour obtenir la miséricorde sur leur inutilité. Nous avons besoin que le Seigneur ait de la miséricorde pour nos bonnes oeuvres, nos prières, nos prédications, nos aumônes, et nos choses les plus saintes. Le sang ne fut pas seulement répandu sur les montants des portes des demeures d’Israël, mais aussi sur le sanctuaire, le propitiatoire, et l’autel, parce que comme le péché s’est introduit dans nos choses les plus saintes, le sang de Jésus a eu besoin de les purifier de la souillure. Si la miséricorde doit être exercée envers nos devoirs, que devrons-nous dire au sujet de nos péchés? Combien il est doux de se souvenir qu’une miséricorde inépuisable attend pour nous être donnée gratuitement, pour effacer nos manquements, pour que nos os brisés se réjouissent!
#Jer 51:1-52:34 * Lecture Quotidienne de la Bible
lundi 28 août 2017
Lecture du soir Spurgeon 28-08-2017
28 Août-Soir.
Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantes plus! {#Isa 54:1}
Même si nous avons porté quelques fruits en Christ, et si nous avons l’espoir joyeux d’être des plantes qui ont été semées par sa propre main, il y a cependant des moments où nous nous sentons stériles. Notre prière est sans vie, notre amour est froid, notre foi est faible, chaque grâce dans le jardin de notre coeur languit et végète. Nous sommes comme des fleurs exposées au soleil brûlant, implorant une averse pour les rafraîchir. Dans une telle condition qu’allons-nous faire? Le texte nous est adressé si nous sommes dans un tel état. Chante, O stérile, secoue-toi et pleure à haute voix. Mais à propos de quoi puis-je chanter? Je ne peux pas parler du présent, et même le passé me semble rempli de stérilité. Ah! Je peux chanter sur Jésus-Christ. Je peux parler des visites que j’ai reçues autrefois du Rédempteur; ou si je ne veux pas parler de cela, je peux magnifier le grand amour avec lequel il a aimé son peuple quand il est venu des hauteurs du ciel pour leur rédemption. Je retournerai à la croix. Viens, mon âme, tu étais jadis lourdement chargée, et tu as déposé là ton fardeau. Retourne de nouveau au Calvaire. Peut-être que cette croix qui t’a donné la vie peut te donner la fertilité. Qu’est ma stérilité? Elle est la plate-forme pour son pouvoir de créer du fruit. Qu’est ma désolation? C’est comme une inclusion noire dans le saphir de son amour éternel. Si je deviens pauvre, si je n’ai plus aucune aide, je dirai encore que je suis son enfant, j’aurai confiance dans son coeur fidèle, et moi, le stérile, je chanterai et pleurerai à haute voix. Chante, croyant, car il chérit ton propre coeur, ainsi que les coeurs des autres désolés. Chante, car si maintenant tu es vraiment honteux d’être stérile, tu produiras bientôt du fruit; maintenant que Dieu te rend honteux de ne pas porter du fruit, il te couvrira bientôt de grappes. L’expérience de notre stérilité est douloureuse, mais les visitations du Seigneur sont délicieuses. Le sens de notre propre pauvreté nous conduit à Christ, et c’est là que nous avons besoin d’être, car c’est en lui que se trouve notre fruit.
Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantes plus! {#Isa 54:1}
Même si nous avons porté quelques fruits en Christ, et si nous avons l’espoir joyeux d’être des plantes qui ont été semées par sa propre main, il y a cependant des moments où nous nous sentons stériles. Notre prière est sans vie, notre amour est froid, notre foi est faible, chaque grâce dans le jardin de notre coeur languit et végète. Nous sommes comme des fleurs exposées au soleil brûlant, implorant une averse pour les rafraîchir. Dans une telle condition qu’allons-nous faire? Le texte nous est adressé si nous sommes dans un tel état. Chante, O stérile, secoue-toi et pleure à haute voix. Mais à propos de quoi puis-je chanter? Je ne peux pas parler du présent, et même le passé me semble rempli de stérilité. Ah! Je peux chanter sur Jésus-Christ. Je peux parler des visites que j’ai reçues autrefois du Rédempteur; ou si je ne veux pas parler de cela, je peux magnifier le grand amour avec lequel il a aimé son peuple quand il est venu des hauteurs du ciel pour leur rédemption. Je retournerai à la croix. Viens, mon âme, tu étais jadis lourdement chargée, et tu as déposé là ton fardeau. Retourne de nouveau au Calvaire. Peut-être que cette croix qui t’a donné la vie peut te donner la fertilité. Qu’est ma stérilité? Elle est la plate-forme pour son pouvoir de créer du fruit. Qu’est ma désolation? C’est comme une inclusion noire dans le saphir de son amour éternel. Si je deviens pauvre, si je n’ai plus aucune aide, je dirai encore que je suis son enfant, j’aurai confiance dans son coeur fidèle, et moi, le stérile, je chanterai et pleurerai à haute voix. Chante, croyant, car il chérit ton propre coeur, ainsi que les coeurs des autres désolés. Chante, car si maintenant tu es vraiment honteux d’être stérile, tu produiras bientôt du fruit; maintenant que Dieu te rend honteux de ne pas porter du fruit, il te couvrira bientôt de grappes. L’expérience de notre stérilité est douloureuse, mais les visitations du Seigneur sont délicieuses. Le sens de notre propre pauvreté nous conduit à Christ, et c’est là que nous avons besoin d’être, car c’est en lui que se trouve notre fruit.
Lecture du matin Spurgeon 28-08-2017
28 Août-Matin.
De l’huile pour le chandelier, {#Ex 25:6}
Mon âme, combien tu as besoin de cela, car sinon ta lampe ne continuera pas longtemps de brûler. Ta mèche fumera et ce sera une offense si la lumière est éteinte, ce qui sera le cas si l’huile est absente. Tu n’as pas de puits de pétrole dans ta nature humaine, et donc tu dois aller vers les vendeurs, et t’approvisionner toi-même, ou comme les vierges folles, tu devras crier: "Ma lampe est éteinte". Même les lampes consacrées ne peuvent pas donner de lumière sans huile; bien qu’elles aient brillé dans le tabernacle elles devaient être alimentées, même si des vents violents ne soufflaient pas sur elles, les mèches devaient être égalisées, et ton besoin est également aussi important. Même dans les circonstances les plus heureuses tu ne peux donner de lumière â un autre si de l’huile fraîche de la grâce ne t’est donnée. Ce n’était pas n’importe quelle huile qui devait être utilisée dans le service du Seigneur; ni le pétrole qui suinte si abondamment de la terre, ni les extraits de poissons, ni des extraits de graines n’étaient acceptés; une seule huile a été choisie, et c’était la meilleure huile d’olive. La prétendue grâce de la bonté naturelle, la grâce factice provenant de mains sacerdotales, ou la grâce imaginaire de cérémonies grandioses ne serviront jamais le véritable saint de Dieu; le Seigneur n’aurait pris aucun plaisir â des fleuves d’une telle huile. Il va au pressoir de Gethsémané, et s’approvisionne de celui qui y a été écrasé. L’huile de grâce de l’évangile est pure et libre de lie et de dépôt, et donc la lumière qui en provient est claire et brillante. Nos églises sont le chandelier d’or du Sauveur, et si elles doivent être des lumières dans ce monde sombre, elles doivent avoir beaucoup d’huile sainte. Prions pour nous-mêmes, pour les serviteurs et nos églises, pour que jamais il ne manque de cette huile pour la lumière. La vérité, la sainteté, la joie, la connaissance, l’amour, voilâ tous les ingrédients de la lumière sacrée, mais nous ne pouvons pas les fournir si nous n’avons pas reçu personnellement de cette huile par le Saint-Esprit.
#Jer 49:1-50:46 * Lecture Quotidienne de la Bible
De l’huile pour le chandelier, {#Ex 25:6}
Mon âme, combien tu as besoin de cela, car sinon ta lampe ne continuera pas longtemps de brûler. Ta mèche fumera et ce sera une offense si la lumière est éteinte, ce qui sera le cas si l’huile est absente. Tu n’as pas de puits de pétrole dans ta nature humaine, et donc tu dois aller vers les vendeurs, et t’approvisionner toi-même, ou comme les vierges folles, tu devras crier: "Ma lampe est éteinte". Même les lampes consacrées ne peuvent pas donner de lumière sans huile; bien qu’elles aient brillé dans le tabernacle elles devaient être alimentées, même si des vents violents ne soufflaient pas sur elles, les mèches devaient être égalisées, et ton besoin est également aussi important. Même dans les circonstances les plus heureuses tu ne peux donner de lumière â un autre si de l’huile fraîche de la grâce ne t’est donnée. Ce n’était pas n’importe quelle huile qui devait être utilisée dans le service du Seigneur; ni le pétrole qui suinte si abondamment de la terre, ni les extraits de poissons, ni des extraits de graines n’étaient acceptés; une seule huile a été choisie, et c’était la meilleure huile d’olive. La prétendue grâce de la bonté naturelle, la grâce factice provenant de mains sacerdotales, ou la grâce imaginaire de cérémonies grandioses ne serviront jamais le véritable saint de Dieu; le Seigneur n’aurait pris aucun plaisir â des fleuves d’une telle huile. Il va au pressoir de Gethsémané, et s’approvisionne de celui qui y a été écrasé. L’huile de grâce de l’évangile est pure et libre de lie et de dépôt, et donc la lumière qui en provient est claire et brillante. Nos églises sont le chandelier d’or du Sauveur, et si elles doivent être des lumières dans ce monde sombre, elles doivent avoir beaucoup d’huile sainte. Prions pour nous-mêmes, pour les serviteurs et nos églises, pour que jamais il ne manque de cette huile pour la lumière. La vérité, la sainteté, la joie, la connaissance, l’amour, voilâ tous les ingrédients de la lumière sacrée, mais nous ne pouvons pas les fournir si nous n’avons pas reçu personnellement de cette huile par le Saint-Esprit.
#Jer 49:1-50:46 * Lecture Quotidienne de la Bible
dimanche 27 août 2017
Lecture du soir Spurgeon 27-08-2017
27 Août-Soir.
Je remets mon esprit entre tes mains; Tu me délivreras, Eternel, Dieu de vérité! {#Ps 31:5}
Ces paroles ont été utilisées fréquemment par des hommes saints â l’heure de leur départ. Nous pouvons les considérer avec profit ce soir. L’objet de la sollicitude de l’homme fidèle dans la vie et dans la mort n’est pas son corps, mais son esprit; c’est son plus cher trésor: si celui-ci est sans danger, tout est bien. Qu’est-ce que cet état mortel comparé avec l’âme? Le croyant remet son âme dans la main de son Dieu; elle est venue de lui, elle lui appartient, il l’a depuis longtemps soutenue, il est capable de la garder, et il est parfaitement certain qu’il la recevra. Toutes choses sont sans danger dans les mains de l’Eternel; ce que nous confions au Seigneur sera en sécurité, â la fois maintenant et dans ce jour des jours vers lequel nous nous hâtons. C’est paisible pendant la vie, et glorieux dans la mort, de reposer sous la protection du ciel. En tous temps nous devons nous en remettre totalement â la main fidèle de Jésus; alors, bien que la vie puisse ne tenir qu’â un fil, et que les adversités puissent se multiplier comme les sables de la mer, notre âme demeurera â l’aise, et prendra son plaisir dans les lieux de repos tranquilles. "Tu m’as racheté, O Seigneur Dieu de vérité". La rédemption est une base solide pour la confiance. David n’a pas connu le Calvaire comme nous le connaissons, mais la rédemption temporelle l’a accueilli; et la rédemption éternelle ne pourra-t-elle pas nous consoler avec encore plus de douceur? Les délivrances passées sont des défenses fortes pour une assistance présente. Ce que le Seigneur a fait, il le fera encore, parce qu’il ne change pas. Il est fidèle â ses promesses, et gracieux â ses saints; il ne se détournera pas de son peuple. "Seigneur, jusqu’â la mort j’aurai confiance en toi, je te louerai même depuis la poussière, prouvant que ton amour est immense. Tu peux me châtier et me corriger, mais tu ne peux jamais me négliger; depuis que le prix de la rançon est payé, c’est sur ton amour que mon espoir est fondé. "
Je remets mon esprit entre tes mains; Tu me délivreras, Eternel, Dieu de vérité! {#Ps 31:5}
Ces paroles ont été utilisées fréquemment par des hommes saints â l’heure de leur départ. Nous pouvons les considérer avec profit ce soir. L’objet de la sollicitude de l’homme fidèle dans la vie et dans la mort n’est pas son corps, mais son esprit; c’est son plus cher trésor: si celui-ci est sans danger, tout est bien. Qu’est-ce que cet état mortel comparé avec l’âme? Le croyant remet son âme dans la main de son Dieu; elle est venue de lui, elle lui appartient, il l’a depuis longtemps soutenue, il est capable de la garder, et il est parfaitement certain qu’il la recevra. Toutes choses sont sans danger dans les mains de l’Eternel; ce que nous confions au Seigneur sera en sécurité, â la fois maintenant et dans ce jour des jours vers lequel nous nous hâtons. C’est paisible pendant la vie, et glorieux dans la mort, de reposer sous la protection du ciel. En tous temps nous devons nous en remettre totalement â la main fidèle de Jésus; alors, bien que la vie puisse ne tenir qu’â un fil, et que les adversités puissent se multiplier comme les sables de la mer, notre âme demeurera â l’aise, et prendra son plaisir dans les lieux de repos tranquilles. "Tu m’as racheté, O Seigneur Dieu de vérité". La rédemption est une base solide pour la confiance. David n’a pas connu le Calvaire comme nous le connaissons, mais la rédemption temporelle l’a accueilli; et la rédemption éternelle ne pourra-t-elle pas nous consoler avec encore plus de douceur? Les délivrances passées sont des défenses fortes pour une assistance présente. Ce que le Seigneur a fait, il le fera encore, parce qu’il ne change pas. Il est fidèle â ses promesses, et gracieux â ses saints; il ne se détournera pas de son peuple. "Seigneur, jusqu’â la mort j’aurai confiance en toi, je te louerai même depuis la poussière, prouvant que ton amour est immense. Tu peux me châtier et me corriger, mais tu ne peux jamais me négliger; depuis que le prix de la rançon est payé, c’est sur ton amour que mon espoir est fondé. "
Lecture du matin Spurgeon 27-08-2017
27 Août-Matin.
Jusqu’â quand ce peuple me méprisera-t-il? Jusqu’â quand ne croira-t-il pas en moi, {#Nu 14:11}
Luttez avec toute diligence pour mettre dehors ce monstre qu’est l’incrédulité. Cela déshonore Christ, qui annulera sa présence visible si nous l’insultons par notre mépris. Il est vrai que c’est une mauvaise herbe, dont nous n’avons jamais entièrement extrait les graines du sol, mais nous devons viser â sa racine avec zèle et persévérance. Parmi les choses odieuses c’est celle qui doit le plus être repoussée. Sa nature nuisible est si venimeuse que celui qui l’exerce et celui sur qui elle est exercée sont tous les deux blessés par elle. Dans ton cas, O croyant! ceci est très mauvais, car les miséricordes de ton Seigneur dans le passé, augmentent ta culpabilité si tu doutes maintenant. Quand tu te défies du Seigneur Jésus, il peut alors crier: "Voici je supporte tout votre poids, comme une charrette qui est chargée de gerbes". Ceci couronne sa tête avec des épines de l’espèce des plus piquantes. Il est très cruel pour une épouse bien-aimée de se méfier d’un mari gentil et fidèle. Le péché est inutile, insensé, et injustifié. Jésus n’a jamais donné la moindre raison pour la suspicion, et il est dur de voir douter de nous ceux pour qui notre conduite est uniformément affectueuse et sincère. Jésus est le Fils du Très-Haut, et sa richesse est sans bornes; il est honteux de douter de l’Omnipotence. Le bétail d’un millier de collines suffira pour nous alimenter même si nous sommes très affamés, et les greniers du ciel ne sont pas prêts d’être vidés par ce que nous mangerons. Si Christ n’était qu’une simple citerne, nous pourrions certainement épuiser très vite sa plénitude, mais qui peut assécher une telle source? Des myriades d’esprits ont déjâ été nourris par lui, et pas un d’eux n’a murmuré sur l’insuffisance de ses ressources. Dehors, alors, cette menteuse qu’est l’incrédulité, car de la laisser courir c’est couper les liens de la communion et nous faire pleurer un Sauveur absent. Certains disent que l’incrédulité a "autant de vies qu’un chat:" s’il en est ainsi, puissions-nous tuer une de ses vies dès maintenant, et continuer le travail jusqu’â ce que la totalité en soit achevée. Disparais, toi le traître, mon coeur t’a en horreur.
#Jer 45:1-48:47 * Lecture Quotidienne de la Bible
Jusqu’â quand ce peuple me méprisera-t-il? Jusqu’â quand ne croira-t-il pas en moi, {#Nu 14:11}
Luttez avec toute diligence pour mettre dehors ce monstre qu’est l’incrédulité. Cela déshonore Christ, qui annulera sa présence visible si nous l’insultons par notre mépris. Il est vrai que c’est une mauvaise herbe, dont nous n’avons jamais entièrement extrait les graines du sol, mais nous devons viser â sa racine avec zèle et persévérance. Parmi les choses odieuses c’est celle qui doit le plus être repoussée. Sa nature nuisible est si venimeuse que celui qui l’exerce et celui sur qui elle est exercée sont tous les deux blessés par elle. Dans ton cas, O croyant! ceci est très mauvais, car les miséricordes de ton Seigneur dans le passé, augmentent ta culpabilité si tu doutes maintenant. Quand tu te défies du Seigneur Jésus, il peut alors crier: "Voici je supporte tout votre poids, comme une charrette qui est chargée de gerbes". Ceci couronne sa tête avec des épines de l’espèce des plus piquantes. Il est très cruel pour une épouse bien-aimée de se méfier d’un mari gentil et fidèle. Le péché est inutile, insensé, et injustifié. Jésus n’a jamais donné la moindre raison pour la suspicion, et il est dur de voir douter de nous ceux pour qui notre conduite est uniformément affectueuse et sincère. Jésus est le Fils du Très-Haut, et sa richesse est sans bornes; il est honteux de douter de l’Omnipotence. Le bétail d’un millier de collines suffira pour nous alimenter même si nous sommes très affamés, et les greniers du ciel ne sont pas prêts d’être vidés par ce que nous mangerons. Si Christ n’était qu’une simple citerne, nous pourrions certainement épuiser très vite sa plénitude, mais qui peut assécher une telle source? Des myriades d’esprits ont déjâ été nourris par lui, et pas un d’eux n’a murmuré sur l’insuffisance de ses ressources. Dehors, alors, cette menteuse qu’est l’incrédulité, car de la laisser courir c’est couper les liens de la communion et nous faire pleurer un Sauveur absent. Certains disent que l’incrédulité a "autant de vies qu’un chat:" s’il en est ainsi, puissions-nous tuer une de ses vies dès maintenant, et continuer le travail jusqu’â ce que la totalité en soit achevée. Disparais, toi le traître, mon coeur t’a en horreur.
#Jer 45:1-48:47 * Lecture Quotidienne de la Bible
samedi 26 août 2017
Lecture du soir Spurgeon 26-08-2017
26 Août-Soir.
Dès que la foule vit Jésus, elle fut surprise, et accourut pour le saluer. {#Mr 9:15}
Combien est grande la différence entre Moïse et Jésus! Quand le prophète de Horeb a été quarante jours sur la montagne, il a subi une sorte de transfiguration, son visage a brillé d’une grande lumière, et il a du mettre un voile sur son visage, car le peuple ne pouvait supporter de regarder sa gloire. Il n’en fut pas ainsi pour notre Sauveur. Il a été transfiguré avec une plus grande gloire que celle de Moïse, et cependant, il n’est pas écrit que le peuple ait été ébloui par le rayonnement de son aspect, mais plutôt ils ont été étonnés, et ont couru vers lui pour le saluer. La gloire de la loi repousse, mais la gloire plus grande de Jésus attire. Pourtant Jésus est saint et juste, et cependant sont mêlés avec sa pureté tant de vérité et de grâce, que les pécheurs courent à lui, étonnés par sa bonté, fascinés par son amour; ils le saluent, deviennent ses disciples, et le prennent comme leur Seigneur et Maître. Lecteur, il se peut que juste en ce moment vous soyez ébloui par la luminosité aveuglante de la loi de Dieu. Vous sentez ses impératifs sur votre conscience, mais vous ne pouvez pas la garder dans votre vie. Non pas que vous trouviez une faute dans la loi, au contraire, elle commande votre plus profonde estime, mais vous ne vous sentez pas attiré par elle vers Dieu; vous êtes plutôt endurci dans votre coeur, et vous avez tendance au désespoir. Ah, pauvre coeur! détourne ton oeil de Moïse, avec toute sa splendeur aveuglante, et regarde à Jésus, qui resplendit des gloires les plus douces. Voici ses blessures qui saignent, et sa tête couronnée d’épines! Il est le Fils de Dieu, et en cela il est plus grand que Moïse, mais il est le Seigneur d’amour, et en cela plus tendre que le législateur. Il a porté la colère de Dieu, et a plus révélé dans sa mort au sujet de la justice de Dieu que le Sinaï par une flamme, mais cette justice est maintenant une défense, et désormais c’est le gardien des croyants en Jésus. Regarde, pécheur, au sang du Sauveur, et comme tu ressens l’attraction de son amour, court vers ses bras, et tu seras sauvé.
Dès que la foule vit Jésus, elle fut surprise, et accourut pour le saluer. {#Mr 9:15}
Combien est grande la différence entre Moïse et Jésus! Quand le prophète de Horeb a été quarante jours sur la montagne, il a subi une sorte de transfiguration, son visage a brillé d’une grande lumière, et il a du mettre un voile sur son visage, car le peuple ne pouvait supporter de regarder sa gloire. Il n’en fut pas ainsi pour notre Sauveur. Il a été transfiguré avec une plus grande gloire que celle de Moïse, et cependant, il n’est pas écrit que le peuple ait été ébloui par le rayonnement de son aspect, mais plutôt ils ont été étonnés, et ont couru vers lui pour le saluer. La gloire de la loi repousse, mais la gloire plus grande de Jésus attire. Pourtant Jésus est saint et juste, et cependant sont mêlés avec sa pureté tant de vérité et de grâce, que les pécheurs courent à lui, étonnés par sa bonté, fascinés par son amour; ils le saluent, deviennent ses disciples, et le prennent comme leur Seigneur et Maître. Lecteur, il se peut que juste en ce moment vous soyez ébloui par la luminosité aveuglante de la loi de Dieu. Vous sentez ses impératifs sur votre conscience, mais vous ne pouvez pas la garder dans votre vie. Non pas que vous trouviez une faute dans la loi, au contraire, elle commande votre plus profonde estime, mais vous ne vous sentez pas attiré par elle vers Dieu; vous êtes plutôt endurci dans votre coeur, et vous avez tendance au désespoir. Ah, pauvre coeur! détourne ton oeil de Moïse, avec toute sa splendeur aveuglante, et regarde à Jésus, qui resplendit des gloires les plus douces. Voici ses blessures qui saignent, et sa tête couronnée d’épines! Il est le Fils de Dieu, et en cela il est plus grand que Moïse, mais il est le Seigneur d’amour, et en cela plus tendre que le législateur. Il a porté la colère de Dieu, et a plus révélé dans sa mort au sujet de la justice de Dieu que le Sinaï par une flamme, mais cette justice est maintenant une défense, et désormais c’est le gardien des croyants en Jésus. Regarde, pécheur, au sang du Sauveur, et comme tu ressens l’attraction de son amour, court vers ses bras, et tu seras sauvé.
Lecture du matin Spurgeon 26-08-2017
26 Août-Matin.
Il a établi pour toujours son alliance; {#Ps 111:9}
Le peuple du Seigneur prend plaisir dans l’alliance elle-même. C’est une inépuisable source de consolation pour eux tant que le Saint-Esprit les conduit â la salle du banquet et agite sa bannière d’amour. Ils prennent plaisir â contempler l’ancienneté de cette alliance, se souvenant qu’avant que les étoiles ne soient positionnées, ou que les planètes parcourent leurs orbites, les intérêts des saints ont été mis en sécurité en Jésus-Christ. Il leur est particulièrement agréable de se souvenir de la certitude de l’alliance, pendant qu’ils méditent sur les miséricordes de David. Ils se plaisent â la célébrer comme un signe, qui a été scellé, ratifié. Leurs coeurs se gonflent de joie en pensant â son immutabilité, comme étant une alliance que ni le temps ni l’éternité, ni la vie ni la mort, ne seront jamais capables de violer; une alliance aussi vieille que l’éternité et aussi éternelle que le Rocher des âges. Ils se réjouissent aussi de fêter la plénitude de cette alliance, parce qu’ils voient en elle que toutes choses leur ont été données. Dieu est leur part, Christ leur compagnon, le Saint-Esprit leur Consolateur, la terre leur tente, et le ciel leur maison. Ils voient en elle un héritage réservé et proposé â toute âme qui trouve un intérêt dans son action de don éternel. Leurs yeux ont étincelé lorsqu’ils l’ont découverte dans la Bible comme étant un trésor pouvant leur appartenir; mais oh! combien leurs âmes ont été réjouies quand ils ont vu dans le dernier testament de leur divin parent, que ce trésor leur était légué! Le plaisir du peuple de Dieu est plus spécialement de contempler la grâce de cette alliance. Ils voient que la loi a été rendue nulle parce que c’était une alliance d’oeuvres, qu’elle dépendait du mérite, mais celle-ci ils la perçoivent comme supportable parce que la grâce en est la base, la condition, la pression, le rempart, la fondation, et cette grâce en est la clef de voûte. L’alliance est un trésor de richesse, un grenier de nourriture, une fontaine de vie, un entrepôt de salut, une charte de paix, et un refuge de joie.
#Jer 41:1-44:30 * Lecture Quotidienne de la Bible
Il a établi pour toujours son alliance; {#Ps 111:9}
Le peuple du Seigneur prend plaisir dans l’alliance elle-même. C’est une inépuisable source de consolation pour eux tant que le Saint-Esprit les conduit â la salle du banquet et agite sa bannière d’amour. Ils prennent plaisir â contempler l’ancienneté de cette alliance, se souvenant qu’avant que les étoiles ne soient positionnées, ou que les planètes parcourent leurs orbites, les intérêts des saints ont été mis en sécurité en Jésus-Christ. Il leur est particulièrement agréable de se souvenir de la certitude de l’alliance, pendant qu’ils méditent sur les miséricordes de David. Ils se plaisent â la célébrer comme un signe, qui a été scellé, ratifié. Leurs coeurs se gonflent de joie en pensant â son immutabilité, comme étant une alliance que ni le temps ni l’éternité, ni la vie ni la mort, ne seront jamais capables de violer; une alliance aussi vieille que l’éternité et aussi éternelle que le Rocher des âges. Ils se réjouissent aussi de fêter la plénitude de cette alliance, parce qu’ils voient en elle que toutes choses leur ont été données. Dieu est leur part, Christ leur compagnon, le Saint-Esprit leur Consolateur, la terre leur tente, et le ciel leur maison. Ils voient en elle un héritage réservé et proposé â toute âme qui trouve un intérêt dans son action de don éternel. Leurs yeux ont étincelé lorsqu’ils l’ont découverte dans la Bible comme étant un trésor pouvant leur appartenir; mais oh! combien leurs âmes ont été réjouies quand ils ont vu dans le dernier testament de leur divin parent, que ce trésor leur était légué! Le plaisir du peuple de Dieu est plus spécialement de contempler la grâce de cette alliance. Ils voient que la loi a été rendue nulle parce que c’était une alliance d’oeuvres, qu’elle dépendait du mérite, mais celle-ci ils la perçoivent comme supportable parce que la grâce en est la base, la condition, la pression, le rempart, la fondation, et cette grâce en est la clef de voûte. L’alliance est un trésor de richesse, un grenier de nourriture, une fontaine de vie, un entrepôt de salut, une charte de paix, et un refuge de joie.
#Jer 41:1-44:30 * Lecture Quotidienne de la Bible
vendredi 25 août 2017
Lecture du soir Spurgeon 25-08-2017
25 Août-Soir.
Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. {#Ac 8:37}
Ces mots peuvent répondre â vos scrupules, lecteur dévot, en ce qui concerne les ordonnances. Peut-être que vous vous dites: "le fait d’être baptisé me fait peur; c’est une chose solennelle que d’avouer que je suis mort avec Christ, et enseveli avec lui. de ne pas toujours ressentir la liberté de venir â la table du Maître; J’ai peur de manger et boire la condamnation, en ne discernant pas le corps du Seigneur". Ah! vous qui tremblez, Jésus vous a donné la liberté, ne soyez pas effrayé. Si un étranger venait chez vous, il serait debout â la porte, ou attendrait dans le couloir; il ne songerait pas â s’introduire d’une manière importune dans votre salon: il n’est pas chez lui. Mais votre enfant se considère très libre dans toute la maison; et ainsi en est-il avec l’enfant de Dieu. Un étranger ne peut pas aller lâ où un enfant pourra y être autorisé. Lorsque le Saint-Esprit vous a donné de ressentir l’esprit d’adoption, vous pouvez venir aux ordonnances chrétiennes sans aucune crainte. La même règle tient compte des privilèges intimes des chrétiens. Vous pensez, vous qui méditez tristement, que vous n’êtes pas autorisé â vous réjouir d’une joie ineffable et entière de gloire. Si vous êtes autorisé â franchir la porte de Christ, ou de vous asseoir ne serait-ce qu’au bout de sa table, vous en serez heureux. Ah! mais vous n’aurez pas moins de privilèges que le plus grand. Dieu ne fait pas de différence dans son amour envers ses enfants. Tout enfant est un enfant â lui; il n’en fera pas un domestique; mais il fera un festin avec le veau gras, et il y aura de la musique et des danses comme s’il ne s’était jamais égaré. Quand Jésus vient dans le coeur, il en résulte que celui qui le reçoit est heureux dans le Seigneur. Aucune chaîne ne se trouve â la cour du Roi Jésus. Notre admission dans les pleins privilèges peut être graduelle, mais elle est certaine. Peut-être que notre lecteur se dit: "je souhaite de pouvoir profiter des promesses, et marcher en toute liberté dans les commandements de mon Seigneur". "Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible". Détache les chaînes de ton cou, O fille captive, car Jésus t’a rendue libre.
Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. {#Ac 8:37}
Ces mots peuvent répondre â vos scrupules, lecteur dévot, en ce qui concerne les ordonnances. Peut-être que vous vous dites: "le fait d’être baptisé me fait peur; c’est une chose solennelle que d’avouer que je suis mort avec Christ, et enseveli avec lui. de ne pas toujours ressentir la liberté de venir â la table du Maître; J’ai peur de manger et boire la condamnation, en ne discernant pas le corps du Seigneur". Ah! vous qui tremblez, Jésus vous a donné la liberté, ne soyez pas effrayé. Si un étranger venait chez vous, il serait debout â la porte, ou attendrait dans le couloir; il ne songerait pas â s’introduire d’une manière importune dans votre salon: il n’est pas chez lui. Mais votre enfant se considère très libre dans toute la maison; et ainsi en est-il avec l’enfant de Dieu. Un étranger ne peut pas aller lâ où un enfant pourra y être autorisé. Lorsque le Saint-Esprit vous a donné de ressentir l’esprit d’adoption, vous pouvez venir aux ordonnances chrétiennes sans aucune crainte. La même règle tient compte des privilèges intimes des chrétiens. Vous pensez, vous qui méditez tristement, que vous n’êtes pas autorisé â vous réjouir d’une joie ineffable et entière de gloire. Si vous êtes autorisé â franchir la porte de Christ, ou de vous asseoir ne serait-ce qu’au bout de sa table, vous en serez heureux. Ah! mais vous n’aurez pas moins de privilèges que le plus grand. Dieu ne fait pas de différence dans son amour envers ses enfants. Tout enfant est un enfant â lui; il n’en fera pas un domestique; mais il fera un festin avec le veau gras, et il y aura de la musique et des danses comme s’il ne s’était jamais égaré. Quand Jésus vient dans le coeur, il en résulte que celui qui le reçoit est heureux dans le Seigneur. Aucune chaîne ne se trouve â la cour du Roi Jésus. Notre admission dans les pleins privilèges peut être graduelle, mais elle est certaine. Peut-être que notre lecteur se dit: "je souhaite de pouvoir profiter des promesses, et marcher en toute liberté dans les commandements de mon Seigneur". "Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible". Détache les chaînes de ton cou, O fille captive, car Jésus t’a rendue libre.
Lecture du matin Spurgeon 25-08-2017
25 Août-Matin.
Et son fruit est doux à mon palais. {#So 2:3}
La foi, dans l’Ecriture, est décrite comme dépendant de tous les sens. Elle est visible: "Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés". On peut l’entendre: "Ecoutez, et votre âme vivra". La foi est odorante: "La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements"; "Ton nom est un parfum qui se répand". La foi est un contact spirituel. Par cette foi la femme est venue derrière Jésus et a touché l’ourlet de son vêtement, et par cette foi nous obtenons ce que nous annonce la bonne parole de vie. La foi a également un goût pour l’esprit. "Que tes paroles sont douces à mon palais, Plus que le miel à ma bouche". "Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes". Ce "goût" est la foi dans une de ses plus sublimes opérations. Une des premières performances de la foi est d’entendre. Nous entendons la voix de Dieu, non pas avec seulement notre oreille extérieure, mais avec notre oreille intime; nous l’entendons comme étant la Parole de Dieu, et nous croyons qu’il en est ainsi; c’est ici l’écoute de la foi. Alors notre esprit prend garde à la vérité telle qu’elle nous est présentée; c’est-à-dire que nous le comprenons, nous en percevons la signification; c’est la manière de "voir" la foi. Ensuite nous découvrons combien elle est précieuse; nous commençons à l’admirer, et nous découvrons combien elle est parfumée; c’est la foi dans son "odeur". Alors nous nous approprions les miséricordes qui sont préparées pour nous en Christ; c’est la foi dans son "contact". De là vont suivre les plaisirs, la paix, la joie, la communion; qui sont la foi dans son "goût". Chacun de ces actes de la foi est de sauver. Entendre la voix de Christ comme étant la voix certaine de Dieu dans notre âme nous sauvera; mais ce qui donne le vrai plaisir est l’aspect de la foi dans lequel Christ est reçu en nous, et fait, par une appréhension intime et spirituelle de sa douceur, que nous avons ainsi la nourriture de nos âmes. C’est alors que nous nous asseyons sous son ombre avec une grande joie, et que nous trouvons son fruit doux à notre palais.
#Jer 37:1-40:16 * Lecture Quotidienne de la Bible
Et son fruit est doux à mon palais. {#So 2:3}
La foi, dans l’Ecriture, est décrite comme dépendant de tous les sens. Elle est visible: "Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés". On peut l’entendre: "Ecoutez, et votre âme vivra". La foi est odorante: "La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements"; "Ton nom est un parfum qui se répand". La foi est un contact spirituel. Par cette foi la femme est venue derrière Jésus et a touché l’ourlet de son vêtement, et par cette foi nous obtenons ce que nous annonce la bonne parole de vie. La foi a également un goût pour l’esprit. "Que tes paroles sont douces à mon palais, Plus que le miel à ma bouche". "Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes". Ce "goût" est la foi dans une de ses plus sublimes opérations. Une des premières performances de la foi est d’entendre. Nous entendons la voix de Dieu, non pas avec seulement notre oreille extérieure, mais avec notre oreille intime; nous l’entendons comme étant la Parole de Dieu, et nous croyons qu’il en est ainsi; c’est ici l’écoute de la foi. Alors notre esprit prend garde à la vérité telle qu’elle nous est présentée; c’est-à-dire que nous le comprenons, nous en percevons la signification; c’est la manière de "voir" la foi. Ensuite nous découvrons combien elle est précieuse; nous commençons à l’admirer, et nous découvrons combien elle est parfumée; c’est la foi dans son "odeur". Alors nous nous approprions les miséricordes qui sont préparées pour nous en Christ; c’est la foi dans son "contact". De là vont suivre les plaisirs, la paix, la joie, la communion; qui sont la foi dans son "goût". Chacun de ces actes de la foi est de sauver. Entendre la voix de Christ comme étant la voix certaine de Dieu dans notre âme nous sauvera; mais ce qui donne le vrai plaisir est l’aspect de la foi dans lequel Christ est reçu en nous, et fait, par une appréhension intime et spirituelle de sa douceur, que nous avons ainsi la nourriture de nos âmes. C’est alors que nous nous asseyons sous son ombre avec une grande joie, et que nous trouvons son fruit doux à notre palais.
#Jer 37:1-40:16 * Lecture Quotidienne de la Bible
jeudi 24 août 2017
Lecture du soir Spurgeon 24-08-2017
24 Août-Soir.
Si un feu éclate et rencontre des épines, et que du blé en gerbes ou sur pied, ou bien le champ, soit consumé, celui qui a causé l’incendie sera tenu à un dédommagement. {#Ex 22:6}
Mais quelle restitution peut faire celui qui jette autour de lui les tisons de l’erreur ou les charbons ardents de la lascivité, et entraîne ainsi les âmes des hommes vers le feu de l’enfer? La culpabilité est au-delà de toute évaluation, et le résultat en est irréparable. Si un tel offenseur est pardonné, quel chagrin cela lui causera dans son examen rétrospectif, puisqu’il ne peut pas annuler le mal qu’il a fait! Un mauvais exemple peut allumer une flamme que des années de caractère amendé ne peuvent éteindre. Brûler la nourriture des hommes est certes une chose terrible, mais combien il est pire de détruire l’âme! Il peut nous être utile de nous souvenir combien nous avons pu être coupable dans le passé, et de nous enquérir si, même au présent, il ne peut pas y avoir un mal en nous qui aurait tendance à apporter des dommages aux âmes de nos parents, amis, ou voisins. Le feu des conflits est un mal terrible quand il se déclare dans une église chrétienne. Là où des convertis se sont multipliés, et où Dieu a été glorifié, la jalousie et l’envie font très efficacement l’oeuvre du diable. Là où le grain d’or était engrangé, pour récompenser le labeur du grand Boaz, le feu de l’inimitié est venu et n’a laissé qu’un peu de fumée et un tas de noirceur. Malheur à ceux par qui les offenses viennent. Puissent-elles ne jamais venir par nous, car puisque nous ne pourrons faire aucune restitution, nous serons certainement les malades principaux si nous sommes les offenseurs principaux. Ceux qui nourrissent le feu méritent un juste châtiment, mais celui qui l’a allumé est encore plus à blâmer. Le feu de la discorde s’allume généralement d’abord parmi les épines; il couve parmi les hypocrites et les vils professeurs dans l’église, s’étend vers le vertueux, puis est attisé par les vents de l’enfer, et personne ne sait où il peut prendre fin. O toi Seigneur et donneur de paix, fais-nous pacificateurs, et ne nous permet pas d’encourager les hommes de conflit, ou même de causer sans en avoir l’intention la moindre division parmi ton peuple.
Si un feu éclate et rencontre des épines, et que du blé en gerbes ou sur pied, ou bien le champ, soit consumé, celui qui a causé l’incendie sera tenu à un dédommagement. {#Ex 22:6}
Mais quelle restitution peut faire celui qui jette autour de lui les tisons de l’erreur ou les charbons ardents de la lascivité, et entraîne ainsi les âmes des hommes vers le feu de l’enfer? La culpabilité est au-delà de toute évaluation, et le résultat en est irréparable. Si un tel offenseur est pardonné, quel chagrin cela lui causera dans son examen rétrospectif, puisqu’il ne peut pas annuler le mal qu’il a fait! Un mauvais exemple peut allumer une flamme que des années de caractère amendé ne peuvent éteindre. Brûler la nourriture des hommes est certes une chose terrible, mais combien il est pire de détruire l’âme! Il peut nous être utile de nous souvenir combien nous avons pu être coupable dans le passé, et de nous enquérir si, même au présent, il ne peut pas y avoir un mal en nous qui aurait tendance à apporter des dommages aux âmes de nos parents, amis, ou voisins. Le feu des conflits est un mal terrible quand il se déclare dans une église chrétienne. Là où des convertis se sont multipliés, et où Dieu a été glorifié, la jalousie et l’envie font très efficacement l’oeuvre du diable. Là où le grain d’or était engrangé, pour récompenser le labeur du grand Boaz, le feu de l’inimitié est venu et n’a laissé qu’un peu de fumée et un tas de noirceur. Malheur à ceux par qui les offenses viennent. Puissent-elles ne jamais venir par nous, car puisque nous ne pourrons faire aucune restitution, nous serons certainement les malades principaux si nous sommes les offenseurs principaux. Ceux qui nourrissent le feu méritent un juste châtiment, mais celui qui l’a allumé est encore plus à blâmer. Le feu de la discorde s’allume généralement d’abord parmi les épines; il couve parmi les hypocrites et les vils professeurs dans l’église, s’étend vers le vertueux, puis est attisé par les vents de l’enfer, et personne ne sait où il peut prendre fin. O toi Seigneur et donneur de paix, fais-nous pacificateurs, et ne nous permet pas d’encourager les hommes de conflit, ou même de causer sans en avoir l’intention la moindre division parmi ton peuple.
Lecture du matin Spurgeon 24-08-2017
24 Août-Matin.
Celui qui fera la brèche montera devant eux; {#Mic 2:13}
D’autant plus que puisque Jésus est passé devant nous, les choses ne sont pas comme elles l’auraient été s’il n’était jamais passé sur ce chemin. Il a vaincu chaque ennemi qui obstruait le chemin. Debout maintenant, toi le guerrier au coeur fatigué. Non seulement Christ a voyagé sur la route, mais il a tué tes ennemis. Redoutes-tu le péché? Il l’a cloué â sa croix. As-tu peur de la mort? Il a été la mort de la Mort. Tu es effrayé de l’enfer? Il lui a interdit la venue de tous ses enfants; ils ne verront jamais le golfe de perdition. Quel que soit ce que peuvent faire les ennemis devant le chrétien, ils sont tous vaincus. Il y a des lions, mais leurs dents sont brisées; il y a des serpents, mais leurs crochets sont extraits; il y a des fleuves, mais ils possèdent des ponts ou bien ils peuvent être passés â gué; il y a des flammes, mais nous portons des vêtements tellement incomparables que nous sommes invulnérables â l’incendie. L’épée qui a été forgée contre nous est déjâ émoussée; les instruments de guerre que l’ennemi prépare ont perdu leur efficacité. Dieu a enlevé dans la personne de Christ tout le pouvoir â toute chose qui pourrait nous blesser. Alors l’armée peut marcher en sécurité, et vous pouvez continuer joyeusement votre voyage, car tous vos ennemis sont vaincus d’avance. Que ferez-vous, si ce n’est marcher et saisir la proie? Ils sont battus, ils sont vaincus; tout ce que vous devez faire est de partager le butin. Vous serez, il est vrai, engagé souvent dans le combat; mais votre lutte se fera contre un ennemi vaincu. Sa tête est brisée; il peut entreprendre de vous blesser, mais sa force ne sera pas suffisante pour son méchant projet. Votre victoire sera facile, et votre trésor sera au-delâ de tout compte. Proclame â haute voix la célébrité du Sauveur, qui porte le nom de Vainqueur merveilleux; doux nom; et qui devient une source, Celui qui abat la terre, le péché, la mort, et l’enfer.
#Jer 34:1-36:32 * Lecture Quotidienne de la Bible
Celui qui fera la brèche montera devant eux; {#Mic 2:13}
D’autant plus que puisque Jésus est passé devant nous, les choses ne sont pas comme elles l’auraient été s’il n’était jamais passé sur ce chemin. Il a vaincu chaque ennemi qui obstruait le chemin. Debout maintenant, toi le guerrier au coeur fatigué. Non seulement Christ a voyagé sur la route, mais il a tué tes ennemis. Redoutes-tu le péché? Il l’a cloué â sa croix. As-tu peur de la mort? Il a été la mort de la Mort. Tu es effrayé de l’enfer? Il lui a interdit la venue de tous ses enfants; ils ne verront jamais le golfe de perdition. Quel que soit ce que peuvent faire les ennemis devant le chrétien, ils sont tous vaincus. Il y a des lions, mais leurs dents sont brisées; il y a des serpents, mais leurs crochets sont extraits; il y a des fleuves, mais ils possèdent des ponts ou bien ils peuvent être passés â gué; il y a des flammes, mais nous portons des vêtements tellement incomparables que nous sommes invulnérables â l’incendie. L’épée qui a été forgée contre nous est déjâ émoussée; les instruments de guerre que l’ennemi prépare ont perdu leur efficacité. Dieu a enlevé dans la personne de Christ tout le pouvoir â toute chose qui pourrait nous blesser. Alors l’armée peut marcher en sécurité, et vous pouvez continuer joyeusement votre voyage, car tous vos ennemis sont vaincus d’avance. Que ferez-vous, si ce n’est marcher et saisir la proie? Ils sont battus, ils sont vaincus; tout ce que vous devez faire est de partager le butin. Vous serez, il est vrai, engagé souvent dans le combat; mais votre lutte se fera contre un ennemi vaincu. Sa tête est brisée; il peut entreprendre de vous blesser, mais sa force ne sera pas suffisante pour son méchant projet. Votre victoire sera facile, et votre trésor sera au-delâ de tout compte. Proclame â haute voix la célébrité du Sauveur, qui porte le nom de Vainqueur merveilleux; doux nom; et qui devient une source, Celui qui abat la terre, le péché, la mort, et l’enfer.
#Jer 34:1-36:32 * Lecture Quotidienne de la Bible
mercredi 23 août 2017
Lecture du soir Spurgeon 23-08-2017
23 Août-Soir.
En sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; {#Eph 3:17}
Au-delâ de toute mesure, il est désirable que nous, comme croyants, puissions avoir la personne de Jésus constamment devant nous, pour enflammer notre amour et augmenter notre connaissance envers lui. Comme j’aimerais, pour la gloire de Dieu, que mes lecteurs soient tous des savants appliqués dans le collège de Jésus, des étudiants du corps de Christ, résolus â atteindre â un bon niveau dans l’érudition de la croix. Mais pour que Jésus soit pour toujours proche, le coeur doit être rempli de lui, imprégné de son amour, et même débordant; et de lâ l’apôtre prie "que Christ habite dans vos coeurs". Voyez la proximité qu’il imagine pour Jésus! Vous ne pouvez pas avoir quelqu’un de plus attaché â vous qu’en l’ayant dans le coeur lui-même. "Que Christ habite"; pas qu’il puisse venir vers vous quelquefois, comme un visiteur ordinaire qui entre dans une maison et y reste peut-être pour une nuit, mais qu’il puisse demeurer; ce Jésus peut devenir le Seigneur et Locataire de votre existence la plus profonde, et ne jamais plus en sortir. Observez les mots: habite dans vos coeurs, cette meilleure chambre de la maison de la nature humaine; pas seulement dans vos pensées, mais dans vos affections; pas simplement dans les méditations des esprits, mais dans les émotions des coeurs. Nous devons aspirer â un amour pour Christ d’un caractère plus durable, pas un amour qui flambe brutalement puis meurt dans les ténèbres de quelques cendres ardentes, mais une flamme constante, nourrie par un combustible sacré, comme le feu sur l’autel qui n’est jamais éteint. Ceci ne peut être accompli que par la foi. La foi doit être forte, ou l’amour ne sera pas fervent; la racine de la fleur doit être en bonne santé, ou nous ne pouvons pas attendre que la fleur soit belle. La foi est la racine du lis, et l’amour est la fleur de ce lis. Maintenant, lecteur, Jésus ne peut être dans l’amour de votre coeur que si vous le tenez fermement par la foi de votre coeur; et c’est pourquoi vous devez prier pour que vous puissiez toujours avoir confiance en Christ de façon â toujours l’aimer. Si l’amour est froid, soyez sûr que la foi s’affaiblit.
En sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; {#Eph 3:17}
Au-delâ de toute mesure, il est désirable que nous, comme croyants, puissions avoir la personne de Jésus constamment devant nous, pour enflammer notre amour et augmenter notre connaissance envers lui. Comme j’aimerais, pour la gloire de Dieu, que mes lecteurs soient tous des savants appliqués dans le collège de Jésus, des étudiants du corps de Christ, résolus â atteindre â un bon niveau dans l’érudition de la croix. Mais pour que Jésus soit pour toujours proche, le coeur doit être rempli de lui, imprégné de son amour, et même débordant; et de lâ l’apôtre prie "que Christ habite dans vos coeurs". Voyez la proximité qu’il imagine pour Jésus! Vous ne pouvez pas avoir quelqu’un de plus attaché â vous qu’en l’ayant dans le coeur lui-même. "Que Christ habite"; pas qu’il puisse venir vers vous quelquefois, comme un visiteur ordinaire qui entre dans une maison et y reste peut-être pour une nuit, mais qu’il puisse demeurer; ce Jésus peut devenir le Seigneur et Locataire de votre existence la plus profonde, et ne jamais plus en sortir. Observez les mots: habite dans vos coeurs, cette meilleure chambre de la maison de la nature humaine; pas seulement dans vos pensées, mais dans vos affections; pas simplement dans les méditations des esprits, mais dans les émotions des coeurs. Nous devons aspirer â un amour pour Christ d’un caractère plus durable, pas un amour qui flambe brutalement puis meurt dans les ténèbres de quelques cendres ardentes, mais une flamme constante, nourrie par un combustible sacré, comme le feu sur l’autel qui n’est jamais éteint. Ceci ne peut être accompli que par la foi. La foi doit être forte, ou l’amour ne sera pas fervent; la racine de la fleur doit être en bonne santé, ou nous ne pouvons pas attendre que la fleur soit belle. La foi est la racine du lis, et l’amour est la fleur de ce lis. Maintenant, lecteur, Jésus ne peut être dans l’amour de votre coeur que si vous le tenez fermement par la foi de votre coeur; et c’est pourquoi vous devez prier pour que vous puissiez toujours avoir confiance en Christ de façon â toujours l’aimer. Si l’amour est froid, soyez sûr que la foi s’affaiblit.
Lecture du matin Spurgeon 23-08-2017
23 Août-Matin.
On n’y entendra plus Le bruit des pleurs et le bruit des cris. {#Isa 65:19}
Le glorifié ne pleure pas plus longtemps, car toutes les causes extérieures de chagrin sont parties. Il n’y a pas dans le ciel d’amitiés brisées, ni de projets anéantis. La pauvreté, la famine, le péril, la persécution, et la calomnie, y sont inconnus. Nulle douleur qui afflige, pas de pensée de mort ou de deuil qui attriste. Ils ne pleurent plus, parce qu’ils sont parfaitement sanctifiés. Nul "coeur mauvais d’incrédulité" ne les incite â quitter le Dieu vivant; ils sont sans aucune faute devant son trône, et sont tout-â-fait conformes â son image. Il peut cesser de pleurer celui qui a cessé de pécher. Ils ne pleurent plus, parce que toute crainte de changement est passée. Ils savent qu’ils sont en sécurité pour l’éternité. Le péché est resté dehors, et ils sont enfermés â l’intérieur. Ils demeurent dans une ville qui ne verra jamais la tempête; ils se chauffent â un soleil qui ne sera jamais voilé; ils boivent â un fleuve qui ne sera jamais â sec; ils cueillent des fruits d’un arbre qui ne se flétrira jamais. Des cycles innombrables peuvent se dérouler, mais l’éternité ne s’épuisera pas, et tant que l’éternité durera, leur immortalité et leur béatitude coexisteront avec elle. Ils sont pour toujours avec le Seigneur. Ils ne pleurent plus, parce que chacun de leurs désirs est satisfait. Ils ne peuvent souhaiter aucune chose, car ils possèdent déjâ tout. Oeil et oreille, coeur et main, jugement, imagination, espérance, désir, volonté, toutes ses facultés, sont complètement satisfaites; et imparfaites comme le sont nos idées présentes des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment, cependant nous savons avec certitude, par la révélation du Saint-Esprit, que les saints sont suprêmement bénis dans le ciel. La joie de Christ, qui est une plénitude infinie de joie, est en eux. Ils se baignent dans la mer sans fond de la béatitude infinie. Ce même joyeux repos nous est destiné. Il ne peut pas être bien distant. Avant longtemps le saule pleureur sera échangé pour la branche de palmier de la victoire, et les larmes de la peine seront transformées en perles de béatitude éternelle. Réconfortons-nous les uns les autres avec ces paroles.
#Jer 32:1-33:26 * Lecture Quotidienne de la Bible
On n’y entendra plus Le bruit des pleurs et le bruit des cris. {#Isa 65:19}
Le glorifié ne pleure pas plus longtemps, car toutes les causes extérieures de chagrin sont parties. Il n’y a pas dans le ciel d’amitiés brisées, ni de projets anéantis. La pauvreté, la famine, le péril, la persécution, et la calomnie, y sont inconnus. Nulle douleur qui afflige, pas de pensée de mort ou de deuil qui attriste. Ils ne pleurent plus, parce qu’ils sont parfaitement sanctifiés. Nul "coeur mauvais d’incrédulité" ne les incite â quitter le Dieu vivant; ils sont sans aucune faute devant son trône, et sont tout-â-fait conformes â son image. Il peut cesser de pleurer celui qui a cessé de pécher. Ils ne pleurent plus, parce que toute crainte de changement est passée. Ils savent qu’ils sont en sécurité pour l’éternité. Le péché est resté dehors, et ils sont enfermés â l’intérieur. Ils demeurent dans une ville qui ne verra jamais la tempête; ils se chauffent â un soleil qui ne sera jamais voilé; ils boivent â un fleuve qui ne sera jamais â sec; ils cueillent des fruits d’un arbre qui ne se flétrira jamais. Des cycles innombrables peuvent se dérouler, mais l’éternité ne s’épuisera pas, et tant que l’éternité durera, leur immortalité et leur béatitude coexisteront avec elle. Ils sont pour toujours avec le Seigneur. Ils ne pleurent plus, parce que chacun de leurs désirs est satisfait. Ils ne peuvent souhaiter aucune chose, car ils possèdent déjâ tout. Oeil et oreille, coeur et main, jugement, imagination, espérance, désir, volonté, toutes ses facultés, sont complètement satisfaites; et imparfaites comme le sont nos idées présentes des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment, cependant nous savons avec certitude, par la révélation du Saint-Esprit, que les saints sont suprêmement bénis dans le ciel. La joie de Christ, qui est une plénitude infinie de joie, est en eux. Ils se baignent dans la mer sans fond de la béatitude infinie. Ce même joyeux repos nous est destiné. Il ne peut pas être bien distant. Avant longtemps le saule pleureur sera échangé pour la branche de palmier de la victoire, et les larmes de la peine seront transformées en perles de béatitude éternelle. Réconfortons-nous les uns les autres avec ces paroles.
#Jer 32:1-33:26 * Lecture Quotidienne de la Bible
Lecture du soir Spurgeon 22-08-2017
22 Août-Soir.
Les richesses incompréhensibles de Christ, {#Eph 5:8}
Mon Maître possède des richesses bien supérieures â ce que l’arithmétique ne pourrait compter, au-dessus de la mesure de la raison, du rêve de l’imagination, ou de l’éloquence des mots. Elles sont insondables! Vous pouvez regarder, et étudier, et peser, mais Jésus est un plus grand Sauveur que vous ne pouvez l’imaginer, même quand vos pensées sont les plus grandes. Mon Seigneur est plus prêt â pardonner que vous â pécher, plus capable de pardonner que vous de transgresser. Mon Maître est plus disposé â pourvoir â vos besoins que vous de les lui présenter. Ne supposez jamais que les pensées de mon Seigneur Jésus ne sont pas élevées. Quand vous avez posé la couronne sur sa tête, vous l’avez seulement couronné d’argent alors qu’il mérite de l’or. Mon Maître a des richesses de bonheur â vous donner maintenant. Il peut vous faire reposer dans de verts pâturages, et vous conduire vers des courants d’eau vive. Il n’y a pas de musique comme la musique de sa flûte, lorsqu’il est le Berger, que vous êtes la brebis, et que vous êtes â ses pieds. Il n’y a pas d’amour comme le sien, ni la terre ni le ciel ne peuvent l’égaler. Connaître Christ et être trouvé en lui: oh! lâ est la vie, lâ est la joie, lâ est la moelle et la graisse, un vin bien raffiné. Mon Maître ne traite pas ses serviteurs avec hargne; il leur donne comme un roi donne â un roi; il leur donne deux cieux: un ciel en dessous en le servant ici-bas, et un ciel au-dessus pour prendre plaisir en lui â jamais. Son insondable richesse sera mieux connue dans l’éternité. Il vous donnera sur le chemin du ciel tout ce dont vous avez besoin; votre lieu de défense sera un rocher, votre pain vous sera donné, et vos eaux seront garanties; mais il y a lâ, lâ où vous entendrez le chant de ceux qui triomphent, le cri de ceux qui font un festin, et qui seront face-â-face avec leur glorieux Bien-aimé. Les richesses incompréhensibles de Christ! C’est lâ le refrain pour les ménestrels de la terre, et le cantique pour les joueurs de harpe du ciel. Seigneur, enseigne-nous toujours plus sur Jésus, et nous en proclamerons les bonnes nouvelles aux autres.
Les richesses incompréhensibles de Christ, {#Eph 5:8}
Mon Maître possède des richesses bien supérieures â ce que l’arithmétique ne pourrait compter, au-dessus de la mesure de la raison, du rêve de l’imagination, ou de l’éloquence des mots. Elles sont insondables! Vous pouvez regarder, et étudier, et peser, mais Jésus est un plus grand Sauveur que vous ne pouvez l’imaginer, même quand vos pensées sont les plus grandes. Mon Seigneur est plus prêt â pardonner que vous â pécher, plus capable de pardonner que vous de transgresser. Mon Maître est plus disposé â pourvoir â vos besoins que vous de les lui présenter. Ne supposez jamais que les pensées de mon Seigneur Jésus ne sont pas élevées. Quand vous avez posé la couronne sur sa tête, vous l’avez seulement couronné d’argent alors qu’il mérite de l’or. Mon Maître a des richesses de bonheur â vous donner maintenant. Il peut vous faire reposer dans de verts pâturages, et vous conduire vers des courants d’eau vive. Il n’y a pas de musique comme la musique de sa flûte, lorsqu’il est le Berger, que vous êtes la brebis, et que vous êtes â ses pieds. Il n’y a pas d’amour comme le sien, ni la terre ni le ciel ne peuvent l’égaler. Connaître Christ et être trouvé en lui: oh! lâ est la vie, lâ est la joie, lâ est la moelle et la graisse, un vin bien raffiné. Mon Maître ne traite pas ses serviteurs avec hargne; il leur donne comme un roi donne â un roi; il leur donne deux cieux: un ciel en dessous en le servant ici-bas, et un ciel au-dessus pour prendre plaisir en lui â jamais. Son insondable richesse sera mieux connue dans l’éternité. Il vous donnera sur le chemin du ciel tout ce dont vous avez besoin; votre lieu de défense sera un rocher, votre pain vous sera donné, et vos eaux seront garanties; mais il y a lâ, lâ où vous entendrez le chant de ceux qui triomphent, le cri de ceux qui font un festin, et qui seront face-â-face avec leur glorieux Bien-aimé. Les richesses incompréhensibles de Christ! C’est lâ le refrain pour les ménestrels de la terre, et le cantique pour les joueurs de harpe du ciel. Seigneur, enseigne-nous toujours plus sur Jésus, et nous en proclamerons les bonnes nouvelles aux autres.
mardi 22 août 2017
Lecture du matin Spurgeon 22-08-2017
22 Août-Matin.
Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Si vous trouvez mon bien-aimé, Que lui direz-vous?... Que je suis malade d’amour. {#So 5:8}
Tel est le langage du croyant qui languit sur sa communion présente avec Jésus, il est malade d’amour pour son Seigneur. Les âmes ayant reçu la grâce ne sont jamais parfaitement à l’aise, excepté lorsqu’elles sont dans un état de proximité avec Christ; car lorsqu’elles sont loin de lui elles perdent leur paix. Le plus près de lui, le plus près du calme parfait du ciel; le plus près de lui, le plus le coeur est rempli, pas seulement de paix, mais aussi de vie, de vigueur, et de joie, car tout cela dépend de la relation constante avec Jésus. Ce que le soleil est au jour, ce que la lune est à la nuit, ce que la rosée est à la fleur, tel est Jésus-Christ pour nous. Ce que le pain est à l’affamé, le vêtement pour celui qui est nu, l’ombre d’un grand rocher au voyageur dans une terre déserte, tel est Jésus-Christ pour nous; et, donc, si nous ne sommes pas intimement un avec lui, il n’est pas étonnant si notre esprit pleure avec les mots du Cantique: "je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous? ... Que je suis malade d’amour". Cette aspiration sérieuse après Jésus possède une bénédiction qui lui est liée: "Heureux ceux qui ont faim et soif de justice"; et donc, suprêmement béni est celui qui a soif du Très-Haut. Heureux celui qui est affamé, si cela vient de Dieu: si je ne pouvais pas avoir la complète béatitude et la certitude d’être comblé, je chercherais cette même béatitude dans l’impatience jusqu’à ce que je sois rempli de Christ. Mais la bénédiction implique une promesse. Ceux qui sont ainsi affamés "seront remplis" de ce qu’ils désirent. Si Christ nous fait attendre longtemps après lui, il satisfera certainement ceux qui attendent; et quand il vient à nous, au moment où il vient, oh, quelle douceur ce sera!
#Jer 29:1-31:40 * Lecture Quotidienne de la Bible
Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Si vous trouvez mon bien-aimé, Que lui direz-vous?... Que je suis malade d’amour. {#So 5:8}
Tel est le langage du croyant qui languit sur sa communion présente avec Jésus, il est malade d’amour pour son Seigneur. Les âmes ayant reçu la grâce ne sont jamais parfaitement à l’aise, excepté lorsqu’elles sont dans un état de proximité avec Christ; car lorsqu’elles sont loin de lui elles perdent leur paix. Le plus près de lui, le plus près du calme parfait du ciel; le plus près de lui, le plus le coeur est rempli, pas seulement de paix, mais aussi de vie, de vigueur, et de joie, car tout cela dépend de la relation constante avec Jésus. Ce que le soleil est au jour, ce que la lune est à la nuit, ce que la rosée est à la fleur, tel est Jésus-Christ pour nous. Ce que le pain est à l’affamé, le vêtement pour celui qui est nu, l’ombre d’un grand rocher au voyageur dans une terre déserte, tel est Jésus-Christ pour nous; et, donc, si nous ne sommes pas intimement un avec lui, il n’est pas étonnant si notre esprit pleure avec les mots du Cantique: "je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous? ... Que je suis malade d’amour". Cette aspiration sérieuse après Jésus possède une bénédiction qui lui est liée: "Heureux ceux qui ont faim et soif de justice"; et donc, suprêmement béni est celui qui a soif du Très-Haut. Heureux celui qui est affamé, si cela vient de Dieu: si je ne pouvais pas avoir la complète béatitude et la certitude d’être comblé, je chercherais cette même béatitude dans l’impatience jusqu’à ce que je sois rempli de Christ. Mais la bénédiction implique une promesse. Ceux qui sont ainsi affamés "seront remplis" de ce qu’ils désirent. Si Christ nous fait attendre longtemps après lui, il satisfera certainement ceux qui attendent; et quand il vient à nous, au moment où il vient, oh, quelle douceur ce sera!
#Jer 29:1-31:40 * Lecture Quotidienne de la Bible
lundi 21 août 2017
Lecture du soir Spurgeon 21-08-2017
21 Août-Soir.
Je n’ai point dit â la postérité de Jacob: Cherchez-moi vainement! {#Isa 45:19}
Nous pouvons gagner beaucoup de réconfort en considérant ce que Dieu n’a pas dit. Ce qu’il a dit est rempli d’une façon inexprimable de consolation et de joie; ce qu’il n’a pas dit est â peine moins riche en consolation. C’était un de ces "n’a pas dit" qui ont préservé le royaume d’Israël aux jours de Jéroboam le fils de Joas, car "le Seigneur n’a pas dit qu’il effacerait le nom d’Israël de sous le ciel". #2Ki 14:27.
Dans notre texte nous avons une promesse que Dieu répondra â la prière, parce qu’il n’a "point dit â la postérité de Jacob: cherchez-moi vainement". Vous qui écrivez des choses amères contre vous-mêmes, vous devez vous souvenir que quoique disent vos doutes et vos craintes, si Dieu ne vous a pas coupés de la miséricorde, il n’y a pas de place pour le désespoir: même la voix de la conscience est d’un poids léger si elle n’est pas appuyée par la voix de Dieu. Ce que Dieu a dit doit vous faire trembler! Mais ne laissez pas votre vaine imagination vous accabler de découragement et de désespoir coupable. Beaucoup de personnes timides ont été blessées par l’idée qu’il pouvait y avoir quelque chose dans le décret de Dieu qui les laisse en dehors de l’espérance, mais il y a ici une complète réfutation â cette crainte tellement gênante, car celui qui cherche vraiment ne peut être soumis â la colère. "je n’ai pas parlé en secret, dans un lieu sombre de la terre; Je n’ai pas dit, même dans le secret de mon insondable décret, cherchez-moi en vain". Dieu a révélé clairement qu’il entendra la prière de ceux qui en appellent â lui, et cette déclaration ne peut pas être enfreinte. Il a si fermement, si véritablement, si vertueusement parlé, qu’il ne peut pas y avoir de place pour le doute. Il ne révèle pas son esprit par des paroles inintelligibles, mais il parle simplement et positivement, "Demandez, et vous recevrez". Tu dois croire, toi qui trembles, cette vérité certaine: que cette prière doit et sera entendue, et que jamais, même dans les secrets de l’éternité, le Seigneur n’a dit â une âme vivante: "Cherchez-moi vainement". "
Je n’ai point dit â la postérité de Jacob: Cherchez-moi vainement! {#Isa 45:19}
Nous pouvons gagner beaucoup de réconfort en considérant ce que Dieu n’a pas dit. Ce qu’il a dit est rempli d’une façon inexprimable de consolation et de joie; ce qu’il n’a pas dit est â peine moins riche en consolation. C’était un de ces "n’a pas dit" qui ont préservé le royaume d’Israël aux jours de Jéroboam le fils de Joas, car "le Seigneur n’a pas dit qu’il effacerait le nom d’Israël de sous le ciel". #2Ki 14:27.
Dans notre texte nous avons une promesse que Dieu répondra â la prière, parce qu’il n’a "point dit â la postérité de Jacob: cherchez-moi vainement". Vous qui écrivez des choses amères contre vous-mêmes, vous devez vous souvenir que quoique disent vos doutes et vos craintes, si Dieu ne vous a pas coupés de la miséricorde, il n’y a pas de place pour le désespoir: même la voix de la conscience est d’un poids léger si elle n’est pas appuyée par la voix de Dieu. Ce que Dieu a dit doit vous faire trembler! Mais ne laissez pas votre vaine imagination vous accabler de découragement et de désespoir coupable. Beaucoup de personnes timides ont été blessées par l’idée qu’il pouvait y avoir quelque chose dans le décret de Dieu qui les laisse en dehors de l’espérance, mais il y a ici une complète réfutation â cette crainte tellement gênante, car celui qui cherche vraiment ne peut être soumis â la colère. "je n’ai pas parlé en secret, dans un lieu sombre de la terre; Je n’ai pas dit, même dans le secret de mon insondable décret, cherchez-moi en vain". Dieu a révélé clairement qu’il entendra la prière de ceux qui en appellent â lui, et cette déclaration ne peut pas être enfreinte. Il a si fermement, si véritablement, si vertueusement parlé, qu’il ne peut pas y avoir de place pour le doute. Il ne révèle pas son esprit par des paroles inintelligibles, mais il parle simplement et positivement, "Demandez, et vous recevrez". Tu dois croire, toi qui trembles, cette vérité certaine: que cette prière doit et sera entendue, et que jamais, même dans les secrets de l’éternité, le Seigneur n’a dit â une âme vivante: "Cherchez-moi vainement". "
Lecture du matin Spurgeon 21-08-2017
21 Août-Matin.
Et celui qui arrose sera lui-même arrosé. {#Pr 11:25}
Nous sommes ici enseignés de la grande leçon, que pour obtenir, nous devons donner; que pour accumuler, nous devons semer; que pour être nous-même heureux, nous devons rendre les autres heureux; et que pour devenir spirituellement vigoureux, nous devons chercher le bien spirituel des autres. En arrosant les autres, nous sommes nous-même arrosés. Comment? Nos efforts, pour être utiles, doivent faire ressortir notre capacité â l’utilité. Nous avons des talents latents et des facultés assoupies, qui sont portés â la lumière par l’exercice. Notre force pour le travail nous est cachée, jusqu’â ce que nous osions lutter dans les batailles du Seigneur, ou grimper aux montagnes de la difficulté. Nous ne connaissons pas les tendres sympathies que nous possédons jusqu’â ce que nous ayons essayé de sécher les larmes d’un veuf, et calmé le chagrin de l’orphelin. Nous trouvons souvent dans nos essais d’apprendre aux autres, que nous y gagnons de l’instruction pour nous-mêmes. Oh, quelles bonnes leçons quelques-uns d’entre nous ont appris â des chevets de malades! Nous sommes venus pour enseigner les Ecritures, nous sommes repartis en rougissant parce que nous n’en savions que peu de chose. Dans notre conversation avec de pauvres saints, nous sommes enseignés sur les voies de Dieu plus parfaitement pour nous-mêmes et nous obtenons une perspicacité plus profonde dans la vérité divine. Cette manière d’arroser les autres nous rend humble. Nous découvrons combien il y a de grâce lâ où nous ne l’avions pas cherchée; et combien le pauvre saint peut nous devancer dans la connaissance. Notre propre consolation est aussi renforcée lorsque nous oeuvrons pour les autres. Nous devons nous efforcer de les réconforter, et la consolation réjouira notre propre coeur. Comme les deux hommes dans la neige: l’un a frictionné les membres de l’autre pour le garder de la mort, et ce faisant a fait circuler son propre sang, ce qui a sauvé sa propre vie. La pauvre veuve de Sarepta a donné de son nécessaire pour subvenir aux besoins des prophètes, et de ce jour elle n’a jamais manqué de rien. Donnez alors, et il vous sera donné une bonne mesure.
#Jer 26:1-28:17 * Lecture Quotidienne de la Bible
Et celui qui arrose sera lui-même arrosé. {#Pr 11:25}
Nous sommes ici enseignés de la grande leçon, que pour obtenir, nous devons donner; que pour accumuler, nous devons semer; que pour être nous-même heureux, nous devons rendre les autres heureux; et que pour devenir spirituellement vigoureux, nous devons chercher le bien spirituel des autres. En arrosant les autres, nous sommes nous-même arrosés. Comment? Nos efforts, pour être utiles, doivent faire ressortir notre capacité â l’utilité. Nous avons des talents latents et des facultés assoupies, qui sont portés â la lumière par l’exercice. Notre force pour le travail nous est cachée, jusqu’â ce que nous osions lutter dans les batailles du Seigneur, ou grimper aux montagnes de la difficulté. Nous ne connaissons pas les tendres sympathies que nous possédons jusqu’â ce que nous ayons essayé de sécher les larmes d’un veuf, et calmé le chagrin de l’orphelin. Nous trouvons souvent dans nos essais d’apprendre aux autres, que nous y gagnons de l’instruction pour nous-mêmes. Oh, quelles bonnes leçons quelques-uns d’entre nous ont appris â des chevets de malades! Nous sommes venus pour enseigner les Ecritures, nous sommes repartis en rougissant parce que nous n’en savions que peu de chose. Dans notre conversation avec de pauvres saints, nous sommes enseignés sur les voies de Dieu plus parfaitement pour nous-mêmes et nous obtenons une perspicacité plus profonde dans la vérité divine. Cette manière d’arroser les autres nous rend humble. Nous découvrons combien il y a de grâce lâ où nous ne l’avions pas cherchée; et combien le pauvre saint peut nous devancer dans la connaissance. Notre propre consolation est aussi renforcée lorsque nous oeuvrons pour les autres. Nous devons nous efforcer de les réconforter, et la consolation réjouira notre propre coeur. Comme les deux hommes dans la neige: l’un a frictionné les membres de l’autre pour le garder de la mort, et ce faisant a fait circuler son propre sang, ce qui a sauvé sa propre vie. La pauvre veuve de Sarepta a donné de son nécessaire pour subvenir aux besoins des prophètes, et de ce jour elle n’a jamais manqué de rien. Donnez alors, et il vous sera donné une bonne mesure.
#Jer 26:1-28:17 * Lecture Quotidienne de la Bible
Lecture du soir Spurgeon 20-08-2017
20 Août-Soir.
Ils laissèrent Jérusalem jusqu’à la muraille large. {#Ne 3:8}
Des villes bien fortifiées ont de larges murs, et c’était le cas de Jérusalem dans sa gloire. La Nouvelle Jérusalem doit, de la même manière, être entourée et préservée par un large mur de non-conformité au monde, et être séparée de ses coutumes et de son esprit. La tendance de notre époque abat la barrière sainte, et fait que la distinction entre l’église et le monde n’est qu’un simple mot. Les professeurs ne sont plus aussi stricts et puritains, une littérature contestable se trouve dans toutes les mains, des passe-temps frivoles sont fréquemment admis, et une négligence générale menace de priver le peuple particulier du Seigneur de ces singularités sacrées qui les séparent des pécheurs. Ce sera un bien mauvais jour pour l’église et le monde quand l’amalgame proposé sera accompli, et que les fils de Dieu et les filles des hommes ne feront qu’un: alors un autre déluge de colère aura lieu. Bien-aimé lecteur, est-ce le but dans votre coeur, dans vos paroles, dans votre habillement, de maintenir le large mur, vous souvenant que l’amitié de ce monde est une inimitié contre Dieu? Le large mur offrait un lieu agréable de recours pour les habitants de Jérusalem, d’où ils pouvaient voir les perspectives du pays environnant. Ceci nous rappelle les très grands commandements du Seigneur, dans lesquels nous marchons en liberté dans la communion avec Jésus, observant les scènes de la terre, et veillant envers les gloires du ciel. Séparés du monde, et reniant toutes convoitises impies et charnelles, nous ne sommes pas néanmoins dans une prison, ni attachés dans des liens serrés; non, nous marchons en liberté, parce que nous gardons ses préceptes. Venez, lecteur, ce soir marchez avec Dieu dans ses commandements. Comme des amis pouvaient se rencontrer sur les murs de la ville, viens de la même manière rencontrer ton Dieu dans le chemin de la prière sainte et de la méditation. Les remparts du salut, tu as le droit de les traverser, car tu es un homme libre de la ville royale, un citoyen de la métropole de l’univers.
Ils laissèrent Jérusalem jusqu’à la muraille large. {#Ne 3:8}
Des villes bien fortifiées ont de larges murs, et c’était le cas de Jérusalem dans sa gloire. La Nouvelle Jérusalem doit, de la même manière, être entourée et préservée par un large mur de non-conformité au monde, et être séparée de ses coutumes et de son esprit. La tendance de notre époque abat la barrière sainte, et fait que la distinction entre l’église et le monde n’est qu’un simple mot. Les professeurs ne sont plus aussi stricts et puritains, une littérature contestable se trouve dans toutes les mains, des passe-temps frivoles sont fréquemment admis, et une négligence générale menace de priver le peuple particulier du Seigneur de ces singularités sacrées qui les séparent des pécheurs. Ce sera un bien mauvais jour pour l’église et le monde quand l’amalgame proposé sera accompli, et que les fils de Dieu et les filles des hommes ne feront qu’un: alors un autre déluge de colère aura lieu. Bien-aimé lecteur, est-ce le but dans votre coeur, dans vos paroles, dans votre habillement, de maintenir le large mur, vous souvenant que l’amitié de ce monde est une inimitié contre Dieu? Le large mur offrait un lieu agréable de recours pour les habitants de Jérusalem, d’où ils pouvaient voir les perspectives du pays environnant. Ceci nous rappelle les très grands commandements du Seigneur, dans lesquels nous marchons en liberté dans la communion avec Jésus, observant les scènes de la terre, et veillant envers les gloires du ciel. Séparés du monde, et reniant toutes convoitises impies et charnelles, nous ne sommes pas néanmoins dans une prison, ni attachés dans des liens serrés; non, nous marchons en liberté, parce que nous gardons ses préceptes. Venez, lecteur, ce soir marchez avec Dieu dans ses commandements. Comme des amis pouvaient se rencontrer sur les murs de la ville, viens de la même manière rencontrer ton Dieu dans le chemin de la prière sainte et de la méditation. Les remparts du salut, tu as le droit de les traverser, car tu es un homme libre de la ville royale, un citoyen de la métropole de l’univers.
dimanche 20 août 2017
Lecture du matin Spurgeon 20-08-2017
20 Août-Matin.
Du chantre agréable d’Israël. {#2Sa 23:1}
Parmi tous les saints dont les vies sont décrites dans les Saintes Ecritures, David possède une expérience du plus frappant, du plus varié, et du plus instructif des caractères. Dans son histoire nous rencontrons des épreuves et des tentations que nous ne découvrons pas, dans leur totalité, chez d’autres saints des temps anciens, et de lâ c’est le type le plus suggestif de notre Seigneur. David connaissait les épreuves des hommes de tous rangs et de toutes conditions. Les Rois ont leurs problèmes, et David a porté une couronne: le paysan a ses soucis, et David a manié la houlette d’un berger: le vagabond supporte de nombreuses épreuves, et David a demeuré dans les cavernes d’En-Guédi; le capitaine a ses difficultés, et David a trouvé les fils de Tseruja trop durs pour lui. Le Psalmiste était aussi éprouvé dans ses amis, son conseiller Achitophel l’a abandonné, "Celui qui a mangé son pain avec moi, a soulevé son talon contre moi". Ses pires ennemis étaient ceux de sa propre maison; ses enfants furent sa plus grande affliction. Les tentations de la pauvreté et de la richesse, de l’honneur et des reproches, de la santé et de la faiblesse, tout â exercé son pouvoir sur lui. Il avait des tentations de l’extérieur pour déranger sa paix, et de l’intérieur pour gâcher sa joie. David n’avait pas aussitôt échappé â une épreuve qu’il tombait dans une autre; il n’était pas aussitôt sorti d’un moment de découragement et d’alarme, qu’il a été de nouveau plongé dans les profondeurs les plus basses, et toutes les vagues de Dieu et leurs tourbillons ont roulé sur lui. C’est probablement cela qui fait que les psaumes de David font universellement la joie des chrétiens expérimentés. Quel que soit notre cadre d’esprit, que ce soit l’extase ou la dépression, David a décrit exactement nos émotions. Il était un maître incontesté du coeur humain, parce qu’il a été instruit dans la meilleure de toutes les écoles: l’école des coeurs sincères, l’expérience personnelle. Comme nous sommes instruits dans la même école, comme nous mûrissons en grâce et en années, nous apprécions de plus en plus les psaumes de David, et trouvons qu’ils sont de "verts pâturages". Mon âme, que l’expérience de David te soit chère et te conseille aujourd’hui.
#Jer 23:1-25:38 * Lecture Quotidienne de la Bible
Du chantre agréable d’Israël. {#2Sa 23:1}
Parmi tous les saints dont les vies sont décrites dans les Saintes Ecritures, David possède une expérience du plus frappant, du plus varié, et du plus instructif des caractères. Dans son histoire nous rencontrons des épreuves et des tentations que nous ne découvrons pas, dans leur totalité, chez d’autres saints des temps anciens, et de lâ c’est le type le plus suggestif de notre Seigneur. David connaissait les épreuves des hommes de tous rangs et de toutes conditions. Les Rois ont leurs problèmes, et David a porté une couronne: le paysan a ses soucis, et David a manié la houlette d’un berger: le vagabond supporte de nombreuses épreuves, et David a demeuré dans les cavernes d’En-Guédi; le capitaine a ses difficultés, et David a trouvé les fils de Tseruja trop durs pour lui. Le Psalmiste était aussi éprouvé dans ses amis, son conseiller Achitophel l’a abandonné, "Celui qui a mangé son pain avec moi, a soulevé son talon contre moi". Ses pires ennemis étaient ceux de sa propre maison; ses enfants furent sa plus grande affliction. Les tentations de la pauvreté et de la richesse, de l’honneur et des reproches, de la santé et de la faiblesse, tout â exercé son pouvoir sur lui. Il avait des tentations de l’extérieur pour déranger sa paix, et de l’intérieur pour gâcher sa joie. David n’avait pas aussitôt échappé â une épreuve qu’il tombait dans une autre; il n’était pas aussitôt sorti d’un moment de découragement et d’alarme, qu’il a été de nouveau plongé dans les profondeurs les plus basses, et toutes les vagues de Dieu et leurs tourbillons ont roulé sur lui. C’est probablement cela qui fait que les psaumes de David font universellement la joie des chrétiens expérimentés. Quel que soit notre cadre d’esprit, que ce soit l’extase ou la dépression, David a décrit exactement nos émotions. Il était un maître incontesté du coeur humain, parce qu’il a été instruit dans la meilleure de toutes les écoles: l’école des coeurs sincères, l’expérience personnelle. Comme nous sommes instruits dans la même école, comme nous mûrissons en grâce et en années, nous apprécions de plus en plus les psaumes de David, et trouvons qu’ils sont de "verts pâturages". Mon âme, que l’expérience de David te soit chère et te conseille aujourd’hui.
#Jer 23:1-25:38 * Lecture Quotidienne de la Bible
Lecture du soir Spurgeon 19-08-2017
19 Août-Soir.
Tu me feras sortir du filet qu’ils m’ont tendu; Car tu es mon protecteur. {#Ps 31:4}
Nos ennemis spirituels sont de la couvée du serpent, et ils cherchent à nous prendre au piège par la subtilité. La prière qui est devant nous suppose la possibilité pour le croyant d’être attrapé comme un oiseau. L’oiseleur fait son travail si adroitement, si prestement, que bientôt beaucoup sont entourés par le filet. Le texte demande que même des filets de Satan le captif puisse être délivré; c’est là une demande opportune, une de celles qui peuvent être accordées: d’entre les mâchoires du lion, et hors du ventre de l’enfer, l’amour éternel peut délivrer le saint. Il peut y avoir besoin d’une traction puissante pour sauver une âme du filet des tentations, ou pour dégager un homme des pièges d’une ruse méchante, mais le Seigneur est le même pour chaque urgence, et les filets les mieux placés par le chasseur ne seront jamais capables de retenir les élus du Seigneur. Malheur à ceux qui sont si habiles à poser le filet; ceux qui tentent les autres seront eux-mêmes détruits. "Car tu es ma force". Quelle douceur inexprimable se trouve dans ces quelques mots! Combien joyeusement pouvons-nous rencontrer des difficultés, et combien gaiement pouvons-nous endurer des souffrances, lorsque nous pouvons nous appuyer sur la force céleste. Le pouvoir divin anéantira toutes les oeuvres de nos ennemis, confondra leurs projets, et rendra vaines leurs ruses les plus élaborées; c’est un homme heureux celui qui a une telle puissance incomparable engagée à ses côtés. Notre propre force serait d’une bien faible utilité si nous étions empêtrés dans les filets de la ruse, mais la force du Seigneur est toujours disponible; il nous suffit de l’invoquer, et nous le trouverons à portée de main. Si par la foi nous dépendons seulement de la force du Dieu puissant d’Israël, nous pouvons utiliser notre sainte confiance comme une défense dans la supplication. "Seigneur, c’est toujours ton visage que nous cherchons: nous sommes tentés, pauvres, et faibles; garde-nous avec des coeurs humbles, et doux. Ne nous permet pas de tomber. Ne nous abandonne pas".
Tu me feras sortir du filet qu’ils m’ont tendu; Car tu es mon protecteur. {#Ps 31:4}
Nos ennemis spirituels sont de la couvée du serpent, et ils cherchent à nous prendre au piège par la subtilité. La prière qui est devant nous suppose la possibilité pour le croyant d’être attrapé comme un oiseau. L’oiseleur fait son travail si adroitement, si prestement, que bientôt beaucoup sont entourés par le filet. Le texte demande que même des filets de Satan le captif puisse être délivré; c’est là une demande opportune, une de celles qui peuvent être accordées: d’entre les mâchoires du lion, et hors du ventre de l’enfer, l’amour éternel peut délivrer le saint. Il peut y avoir besoin d’une traction puissante pour sauver une âme du filet des tentations, ou pour dégager un homme des pièges d’une ruse méchante, mais le Seigneur est le même pour chaque urgence, et les filets les mieux placés par le chasseur ne seront jamais capables de retenir les élus du Seigneur. Malheur à ceux qui sont si habiles à poser le filet; ceux qui tentent les autres seront eux-mêmes détruits. "Car tu es ma force". Quelle douceur inexprimable se trouve dans ces quelques mots! Combien joyeusement pouvons-nous rencontrer des difficultés, et combien gaiement pouvons-nous endurer des souffrances, lorsque nous pouvons nous appuyer sur la force céleste. Le pouvoir divin anéantira toutes les oeuvres de nos ennemis, confondra leurs projets, et rendra vaines leurs ruses les plus élaborées; c’est un homme heureux celui qui a une telle puissance incomparable engagée à ses côtés. Notre propre force serait d’une bien faible utilité si nous étions empêtrés dans les filets de la ruse, mais la force du Seigneur est toujours disponible; il nous suffit de l’invoquer, et nous le trouverons à portée de main. Si par la foi nous dépendons seulement de la force du Dieu puissant d’Israël, nous pouvons utiliser notre sainte confiance comme une défense dans la supplication. "Seigneur, c’est toujours ton visage que nous cherchons: nous sommes tentés, pauvres, et faibles; garde-nous avec des coeurs humbles, et doux. Ne nous permet pas de tomber. Ne nous abandonne pas".
samedi 19 août 2017
Lecture du matin Spurgeon 19-08-2017
19 Août-Matin.
Il se présentera, et il gouvernera avec la force de l’Eternel {#Mic 5:4}
Le règne du Christ dans son Eglise est celui d’un roi-berger. Il a la suprématie, mais c’est la supériorité d’un berger sage et tendre sur son troupeau nécessiteux et affectueux; il commande et reçoit l’obéissance, mais c’est l’obéissance volontaire de brebis bien disposées, qu’elles donnent joyeusement à leur bien-aimé Berger, dont elles connaissent si bien la voix. Il gouverne par la force de l’amour et l’énergie de la bonté. Son règne est quelque chose de pratique dans son caractère. Il est dit: "Il se présentera et il gouvernera". La grande Tête de l’Eglise est engagée activement à pourvoir pour son peuple. Il ne s’assied pas sur le trône pour ne rien faire, ou ne tient pas un sceptre sans le manier pour gouverner. Non, il est debout et il gouverne. L’expression "gouverner", dans l’original, est le mot "raha" en hébreu que l’on peut traduire par tout ce que l’on attend d’un berger.
(voir définition 07462)
Faire paître, nourrir, conduire, diriger, etc. Son règne est continu dans sa durée. Il est dit: "Il se présentera et il gouvernera" et pas "Il nourrira de temps en temps, et quittera sa place"; ni non plus: "Il leur sera un jour accordé un réveil, puis le jour suivant l’Eglise sera abandonnée à la stérilité". Ses yeux ne sommeillent jamais, et ses mains jamais ne se reposent; son coeur ne cesse jamais de battre avec amour, et ses épaules ne sont jamais fatiguées de transporter les fardeaux de son peuple. Son règne est efficacement puissant dans son action; "Il nourrira dans la force de l’Eternel". Partout où est Christ, il y a Dieu; et quel que soit ce que fait Christ, c’est l’oeuvre du Très-Haut. Oh! C’est une vérité joyeuse que de considérer que celui qui aujourd’hui représente les intérêts de son peuple est le véritable Dieu, devant qui tout genou fléchira. Heureux sommes-nous d’appartenir à un tel berger, dont l’humanité est en communion avec nous, et dont la divinité nous protège. Adorons-le et courbons-nous devant lui comme étant le peuple de son pâturage.
#Jer 19:1-22:30 * Lecture Quotidienne de la Bible
Il se présentera, et il gouvernera avec la force de l’Eternel {#Mic 5:4}
Le règne du Christ dans son Eglise est celui d’un roi-berger. Il a la suprématie, mais c’est la supériorité d’un berger sage et tendre sur son troupeau nécessiteux et affectueux; il commande et reçoit l’obéissance, mais c’est l’obéissance volontaire de brebis bien disposées, qu’elles donnent joyeusement à leur bien-aimé Berger, dont elles connaissent si bien la voix. Il gouverne par la force de l’amour et l’énergie de la bonté. Son règne est quelque chose de pratique dans son caractère. Il est dit: "Il se présentera et il gouvernera". La grande Tête de l’Eglise est engagée activement à pourvoir pour son peuple. Il ne s’assied pas sur le trône pour ne rien faire, ou ne tient pas un sceptre sans le manier pour gouverner. Non, il est debout et il gouverne. L’expression "gouverner", dans l’original, est le mot "raha" en hébreu que l’on peut traduire par tout ce que l’on attend d’un berger.
(voir définition 07462)
Faire paître, nourrir, conduire, diriger, etc. Son règne est continu dans sa durée. Il est dit: "Il se présentera et il gouvernera" et pas "Il nourrira de temps en temps, et quittera sa place"; ni non plus: "Il leur sera un jour accordé un réveil, puis le jour suivant l’Eglise sera abandonnée à la stérilité". Ses yeux ne sommeillent jamais, et ses mains jamais ne se reposent; son coeur ne cesse jamais de battre avec amour, et ses épaules ne sont jamais fatiguées de transporter les fardeaux de son peuple. Son règne est efficacement puissant dans son action; "Il nourrira dans la force de l’Eternel". Partout où est Christ, il y a Dieu; et quel que soit ce que fait Christ, c’est l’oeuvre du Très-Haut. Oh! C’est une vérité joyeuse que de considérer que celui qui aujourd’hui représente les intérêts de son peuple est le véritable Dieu, devant qui tout genou fléchira. Heureux sommes-nous d’appartenir à un tel berger, dont l’humanité est en communion avec nous, et dont la divinité nous protège. Adorons-le et courbons-nous devant lui comme étant le peuple de son pâturage.
#Jer 19:1-22:30 * Lecture Quotidienne de la Bible
Lecture du soir Spurgeon 18-08-2017
18 Août-Soir.
Ils lui donnèrent â boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas. {#Mr 15:23}
Une vérité d’or est formulée dans le fait que le Sauveur a écarté de ses lèvres la coupe de vin mêlé de myrrhe. Le Fils de Dieu se tenait de toute éternité sur les hauteurs des cieux, et lorsqu’il a regardé sur notre globe il a mesuré la longue descente de la misère humaine vers les profondeurs extrêmes; il a mesuré la somme de toutes les agonies que l’expiation exigerait, et il n’en a pas écarté un brin. Il a déterminé solennellement que pour offrir un sacrifice d’expiation suffisant il devait parcourir tout le chemin, du plus-haut au plus bas, du trône de la plus haute gloire â la croix de la malédiction la plus infâme. Cette coupe de myrrhe, â l’influence soporifique, aurait éliminé en lui un peu de la limite extrême de la misère, et c’est pourquoi il l’a refusée. Il ne voulait pas couper court â tout ce qu’il avait entrepris de souffrir pour son peuple. Ah! Combien d’entre nous ont imploré un soulagement â de profonds chagrins! Lecteur, n’avez-vous jamais prié pour une diminution de charge ou de souffrance avec une impatience irritée? Mais dans ce cas la providence ne répond pas souvent â nos désirs. Chrétien, s’il avait été dit: "Si c’est votre désir, que ceux d’entre vous qui sont aimés vivent, mais Dieu sera déshonoré," auriez-vous pu écarter la tentation, et dire: "Que ta volonté soit faite"? Oh, il est doux d’être capable de dire: "Mon Seigneur, si c’est possible, que je n’aie pas besoin de souffrir, mais si cependant je peux t’honorer plus par la souffrance, et si la perte de mes biens terrestres t’apportent la gloire, alors qu’il en soit ainsi. Je refuse le confort, s’il bouche le chemin de ton honneur". O que nous puissions marcher ainsi plus dans les pas de notre Seigneur, endurant gaiement l’épreuve pour son égard, mettant de côté la pensée de notre confort quand elle pourrait perturber le résultat du travail qu’il nous a donné â faire. Une grande grâce est nécessaire, mais une grande grâce nous est fournie.
Ils lui donnèrent â boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas. {#Mr 15:23}
Une vérité d’or est formulée dans le fait que le Sauveur a écarté de ses lèvres la coupe de vin mêlé de myrrhe. Le Fils de Dieu se tenait de toute éternité sur les hauteurs des cieux, et lorsqu’il a regardé sur notre globe il a mesuré la longue descente de la misère humaine vers les profondeurs extrêmes; il a mesuré la somme de toutes les agonies que l’expiation exigerait, et il n’en a pas écarté un brin. Il a déterminé solennellement que pour offrir un sacrifice d’expiation suffisant il devait parcourir tout le chemin, du plus-haut au plus bas, du trône de la plus haute gloire â la croix de la malédiction la plus infâme. Cette coupe de myrrhe, â l’influence soporifique, aurait éliminé en lui un peu de la limite extrême de la misère, et c’est pourquoi il l’a refusée. Il ne voulait pas couper court â tout ce qu’il avait entrepris de souffrir pour son peuple. Ah! Combien d’entre nous ont imploré un soulagement â de profonds chagrins! Lecteur, n’avez-vous jamais prié pour une diminution de charge ou de souffrance avec une impatience irritée? Mais dans ce cas la providence ne répond pas souvent â nos désirs. Chrétien, s’il avait été dit: "Si c’est votre désir, que ceux d’entre vous qui sont aimés vivent, mais Dieu sera déshonoré," auriez-vous pu écarter la tentation, et dire: "Que ta volonté soit faite"? Oh, il est doux d’être capable de dire: "Mon Seigneur, si c’est possible, que je n’aie pas besoin de souffrir, mais si cependant je peux t’honorer plus par la souffrance, et si la perte de mes biens terrestres t’apportent la gloire, alors qu’il en soit ainsi. Je refuse le confort, s’il bouche le chemin de ton honneur". O que nous puissions marcher ainsi plus dans les pas de notre Seigneur, endurant gaiement l’épreuve pour son égard, mettant de côté la pensée de notre confort quand elle pourrait perturber le résultat du travail qu’il nous a donné â faire. Une grande grâce est nécessaire, mais une grande grâce nous est fournie.
vendredi 18 août 2017
Lecture du matin Spurgeon 18-08-2017
18 Août-Matin.
Quand des étrangers sont venus Dans le sanctuaire de la maison de l’Eternel. {#Jer 51:51}
Dans ce récit les visages du peuple du Seigneur ont été couverts de honte, car c’était une chose terrible que des hommes puissent s’introduire dans le Saint Lieu réservé aux seuls sacrificateurs. Partout autour de nous il est possible de voir un tel sujet de douleur. Combien d’hommes impies sont instruits actuellement en vue d’entrer dans le ministère! Quel péché criant est ce mensonge solennel par lequel notre population entière est comprise nominativement dans une Eglise Nationale! Comme il est affreux que de telles ordonnances s’appuient sur ceux qui ne sont pas convertis, et que parmi les églises les plus éclairées de notre terre il puisse y avoir une telle négligence de discipline. Si tous ceux qui liront cette méditation apportent ce sujet de prière devant le Seigneur, il interviendra et détournera le mal qui autrement tombera sur son Eglise. Commettre l’adultère avec l’Eglise c’est polluer un puits, verser de l’huile sur le feu, semer un champ fertile avec des pierres. Puissions-nous tous avoir la grâce de maintenir dans notre propre voie la pureté de l’Eglise, comme étant une assemblée de croyants, et non pas une nation, ou une communauté d’hommes inconvertis. Notre zèle doit, de toute manière, commencer à la maison. Examinons notre droit de manger à la table du Seigneur. Voyons si nous portons notre vêtement de noces, de peur d’être des intrus dans les sanctuaires du Seigneur. Beaucoup sont appelés, mais peu sont élus; le chemin est resserré, et la porte est étroite. Que nous ayons la grâce de voir venir Jésus, avec la foi d’un élu de Dieu. Celui qui a frappé Uzza pour avoir touché l’arche est très jaloux de ses deux ordonnances; comme un véritable croyant je peux en approcher librement, mais comme un étranger je ne dois pas y toucher de peur d’en mourir. Un coeur rigoureux est le devoir de tous ceux qui sont baptisés et viennent à la table du Seigneur. "Sonde-moi, O Dieu, et connaît mon chemin, éprouve et connaît mon coeur". "
#Jer 15:1-18:23 * Lecture Quotidienne de la Bible
Quand des étrangers sont venus Dans le sanctuaire de la maison de l’Eternel. {#Jer 51:51}
Dans ce récit les visages du peuple du Seigneur ont été couverts de honte, car c’était une chose terrible que des hommes puissent s’introduire dans le Saint Lieu réservé aux seuls sacrificateurs. Partout autour de nous il est possible de voir un tel sujet de douleur. Combien d’hommes impies sont instruits actuellement en vue d’entrer dans le ministère! Quel péché criant est ce mensonge solennel par lequel notre population entière est comprise nominativement dans une Eglise Nationale! Comme il est affreux que de telles ordonnances s’appuient sur ceux qui ne sont pas convertis, et que parmi les églises les plus éclairées de notre terre il puisse y avoir une telle négligence de discipline. Si tous ceux qui liront cette méditation apportent ce sujet de prière devant le Seigneur, il interviendra et détournera le mal qui autrement tombera sur son Eglise. Commettre l’adultère avec l’Eglise c’est polluer un puits, verser de l’huile sur le feu, semer un champ fertile avec des pierres. Puissions-nous tous avoir la grâce de maintenir dans notre propre voie la pureté de l’Eglise, comme étant une assemblée de croyants, et non pas une nation, ou une communauté d’hommes inconvertis. Notre zèle doit, de toute manière, commencer à la maison. Examinons notre droit de manger à la table du Seigneur. Voyons si nous portons notre vêtement de noces, de peur d’être des intrus dans les sanctuaires du Seigneur. Beaucoup sont appelés, mais peu sont élus; le chemin est resserré, et la porte est étroite. Que nous ayons la grâce de voir venir Jésus, avec la foi d’un élu de Dieu. Celui qui a frappé Uzza pour avoir touché l’arche est très jaloux de ses deux ordonnances; comme un véritable croyant je peux en approcher librement, mais comme un étranger je ne dois pas y toucher de peur d’en mourir. Un coeur rigoureux est le devoir de tous ceux qui sont baptisés et viennent à la table du Seigneur. "Sonde-moi, O Dieu, et connaît mon chemin, éprouve et connaît mon coeur". "
#Jer 15:1-18:23 * Lecture Quotidienne de la Bible
Lecture du soir Spurgeon 17-08-2017
17 Août-Soir.
Cette maladie n’est point â la mort; {#Joh 11:4}
De ces paroles de notre Seigneur nous apprenons qu’il y a une limite â la maladie. "Cette" maladie-lâ est maîtrisée quant â son extrémité ultime, et elle ne peut pas aller au-delâ. Lazare pouvait passer â travers la mort, la mort n’était pas l’ultimatum de sa maladie. Dans toute maladie, le Seigneur dit aux vagues de douleur: "Vous pourrez aller jusque lâ, mais pas plus loin". Son but invariable n’est pas la destruction, mais l’instruction de son peuple. La sagesse accroche le thermomètre â l’ouverture du fourneau, et règle la chaleur.
1. La restriction est détaillée d’une manière encourageante. Le Dieu de providence a limité le temps, la manière, l’intensité, la répétition, et les effets de toutes nos maladies; chaque pulsation est décrétée, chaque heure sans sommeil est prévue, chaque rechute est ordonnée, chaque dépression de l’esprit est connue d’avance, et un résultat de sanctification éternelle en est le but. Rien de grand ou petit n’échappe â la main puissante de celui qui compte les cheveux de notre tête.
2. Cette limite est sagement ajustée â notre force, pour la fin conçue, et pour la grâce qui nous a été impartie. La détresse n’arrive pas par hasard, le poids de chaque coup de la baguette est précisément mesuré. Celui qui ne fait aucune erreur dans la course des nuages et la gestion des cieux, ne commet pas d’erreur dans le dosage des ingrédients qui composent la médecine des âmes. Nous ne pouvons pas souffrir trop, ni être soulagés trop tard.
3. La limite est tendrement fixée. Le scalpel du Chirurgien céleste ne coupe jamais plus profond qu’il n’est absolument nécessaire. Ce n’est pas volontiers qu’il afflige les enfants des hommes. Le coeur d’une mère crie: "épargne mon enfant "; mais aucune mère n’est plus compatissante que notre Dieu gracieux. Lorsque nous considérons combien nous sommes durs, c’est un véritable prodige que nous ne soyons pas conduits avec un mors plus contraignant. Notre réflexion est remplie de consolation: celui qui a fixé les limites de notre habitation, a aussi fixé les bornes de notre tribulation.
Cette maladie n’est point â la mort; {#Joh 11:4}
De ces paroles de notre Seigneur nous apprenons qu’il y a une limite â la maladie. "Cette" maladie-lâ est maîtrisée quant â son extrémité ultime, et elle ne peut pas aller au-delâ. Lazare pouvait passer â travers la mort, la mort n’était pas l’ultimatum de sa maladie. Dans toute maladie, le Seigneur dit aux vagues de douleur: "Vous pourrez aller jusque lâ, mais pas plus loin". Son but invariable n’est pas la destruction, mais l’instruction de son peuple. La sagesse accroche le thermomètre â l’ouverture du fourneau, et règle la chaleur.
1. La restriction est détaillée d’une manière encourageante. Le Dieu de providence a limité le temps, la manière, l’intensité, la répétition, et les effets de toutes nos maladies; chaque pulsation est décrétée, chaque heure sans sommeil est prévue, chaque rechute est ordonnée, chaque dépression de l’esprit est connue d’avance, et un résultat de sanctification éternelle en est le but. Rien de grand ou petit n’échappe â la main puissante de celui qui compte les cheveux de notre tête.
2. Cette limite est sagement ajustée â notre force, pour la fin conçue, et pour la grâce qui nous a été impartie. La détresse n’arrive pas par hasard, le poids de chaque coup de la baguette est précisément mesuré. Celui qui ne fait aucune erreur dans la course des nuages et la gestion des cieux, ne commet pas d’erreur dans le dosage des ingrédients qui composent la médecine des âmes. Nous ne pouvons pas souffrir trop, ni être soulagés trop tard.
3. La limite est tendrement fixée. Le scalpel du Chirurgien céleste ne coupe jamais plus profond qu’il n’est absolument nécessaire. Ce n’est pas volontiers qu’il afflige les enfants des hommes. Le coeur d’une mère crie: "épargne mon enfant "; mais aucune mère n’est plus compatissante que notre Dieu gracieux. Lorsque nous considérons combien nous sommes durs, c’est un véritable prodige que nous ne soyons pas conduits avec un mors plus contraignant. Notre réflexion est remplie de consolation: celui qui a fixé les limites de notre habitation, a aussi fixé les bornes de notre tribulation.
jeudi 17 août 2017
Lecture du matin Spurgeon 17-08-2017
17 Août-Matin.
Je me confie dans la bonté de Dieu, {#Ps 52:8}
Méditez un instant sur cette miséricorde du Seigneur. C’est une tendre miséricorde. Avec un doux et affectueux toucher, il guérit celui qui a le coeur brisé, et cicatrise ses blessures. Il est aussi gracieux dans la manière de sa miséricorde que dans la matière de celle-ci. C’est une grande miséricorde. Il n’y a rien de petit en Dieu; sa miséricorde est comme lui-même: elle est infinie. Vous ne pouvez pas la mesurer; sa miséricorde est si grande qu’il pardonne de grands péchés â de grands pécheurs, après de grandes longueurs de temps, et il donne alors de grandes faveurs et de grands privilèges, et il nous élève jusqu’aux grandes joies dans le grand ciel du grand Dieu. C’est une miséricorde imméritée, comme en effet toute vraie miséricorde doit l’être, car une miséricorde méritée est un non-sens pour la justice. Il n’y avait aucun droit pour le pécheur â la tendre considération du Très-Haut; si le rebelle était immédiatement condamné au feu éternel, il aurait tout-â-fait mérité la ruine, et s’il est délivré du courroux, seul l’amour souverain y a trouvé une cause, car il n’y en avait aucune dans le pécheur lui-même. C’est une riche miséricorde. Certaines choses sont grandes, mais ont peu d’efficacité en elles, or cette miséricorde est un cordial pour nos esprits abattus; un onguent d’or pour nos blessures qui saignent; un céleste bandage pour nos os brisés; un char royal pour nos pieds fatigués; une poitrine d’amour pour notre coeur tremblant. C’est une miséricorde multiple. Toutes les fleurs dans le jardin de Dieu sont doubles. Il n’y a pas qu’une simple miséricorde. Vous pouvez penser que vous n’avez qu’une miséricorde, mais vous la trouverez comme faisant partie de tout un ensemble d’autres bontés. C’est une abondante miséricorde. Des millions l’ont déjâ reçue, et cependant elle est loin d’être épuisée; elle est aussi fraîche, aussi entière, et aussi gratuite que jamais. C’est une miséricorde inépuisable. Elle ne t’abandonnera jamais. Si la miséricorde est ton amie, cette miséricorde sera avec toi pour te garder de céder â la tentation; avec toi dans le trouble pour t’empêcher d’avoir la mort dans l’âme; avec toi dans ta vie pour être la lumière et la vie de ton visage; et avec toi au moment de ta mort pour être la joie de ton âme quand toute consolation terrestre est inutile.
#Jer 11:1-14:22 * Lecture Quotidienne de la Bible
Je me confie dans la bonté de Dieu, {#Ps 52:8}
Méditez un instant sur cette miséricorde du Seigneur. C’est une tendre miséricorde. Avec un doux et affectueux toucher, il guérit celui qui a le coeur brisé, et cicatrise ses blessures. Il est aussi gracieux dans la manière de sa miséricorde que dans la matière de celle-ci. C’est une grande miséricorde. Il n’y a rien de petit en Dieu; sa miséricorde est comme lui-même: elle est infinie. Vous ne pouvez pas la mesurer; sa miséricorde est si grande qu’il pardonne de grands péchés â de grands pécheurs, après de grandes longueurs de temps, et il donne alors de grandes faveurs et de grands privilèges, et il nous élève jusqu’aux grandes joies dans le grand ciel du grand Dieu. C’est une miséricorde imméritée, comme en effet toute vraie miséricorde doit l’être, car une miséricorde méritée est un non-sens pour la justice. Il n’y avait aucun droit pour le pécheur â la tendre considération du Très-Haut; si le rebelle était immédiatement condamné au feu éternel, il aurait tout-â-fait mérité la ruine, et s’il est délivré du courroux, seul l’amour souverain y a trouvé une cause, car il n’y en avait aucune dans le pécheur lui-même. C’est une riche miséricorde. Certaines choses sont grandes, mais ont peu d’efficacité en elles, or cette miséricorde est un cordial pour nos esprits abattus; un onguent d’or pour nos blessures qui saignent; un céleste bandage pour nos os brisés; un char royal pour nos pieds fatigués; une poitrine d’amour pour notre coeur tremblant. C’est une miséricorde multiple. Toutes les fleurs dans le jardin de Dieu sont doubles. Il n’y a pas qu’une simple miséricorde. Vous pouvez penser que vous n’avez qu’une miséricorde, mais vous la trouverez comme faisant partie de tout un ensemble d’autres bontés. C’est une abondante miséricorde. Des millions l’ont déjâ reçue, et cependant elle est loin d’être épuisée; elle est aussi fraîche, aussi entière, et aussi gratuite que jamais. C’est une miséricorde inépuisable. Elle ne t’abandonnera jamais. Si la miséricorde est ton amie, cette miséricorde sera avec toi pour te garder de céder â la tentation; avec toi dans le trouble pour t’empêcher d’avoir la mort dans l’âme; avec toi dans ta vie pour être la lumière et la vie de ton visage; et avec toi au moment de ta mort pour être la joie de ton âme quand toute consolation terrestre est inutile.
#Jer 11:1-14:22 * Lecture Quotidienne de la Bible
Lecture du soir Spurgeon 16-08-2017
16 Août-Soir.
Mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit. {#Ro 8:23}
La possession actuelle est déclarée. A cet instant présent nous avons les premiers fruits de l’Esprit. Nous avons la repentance, cette pierre précieuse de la première eau; la foi, cette perle inestimable; l’espoir, l’émeraude céleste; et l’amour, le rubis glorieux. Nous sommes déjâ faits "nouvelles créatures en Christ Jésus," par l’oeuvre efficace de Dieu le Saint-Esprit. Ceci est appelé les prémices parce que venant en premier lieu. Comme la gerbe présentée en offrande était la première de la moisson, ainsi la vie spirituelle, et toutes les grâces qui ornent cette vie, sont les premières opérations de l’Esprit de Dieu dans nos âmes. Les prémices étaient la promesse de la moisson. Aussitôt que l’Israélite avait arraché la première poignée d’épis mûrs, il envisageait avec une anticipation joyeuse le temps où la charrette grincerait sous les gerbes. Ainsi, frères, lorsque Dieu nous donne des choses qui sont pures, belles, et de bon rapport, comme l’oeuvre du Saint-Esprit, celles-ci sont pour nous les prémices de la gloire qui vient. Les prémices étaient toujours saintes pour le Seigneur, et notre nouvelle nature, avec tous ses pouvoirs, est une chose consacrée. La nouvelle vie ne nous appartient pas, afin que nous ne puissions pas en attribuer son excellence â notre propre mérite; elle est l’image de Christ et sa création, et elle est décrétée pour sa gloire. Mais les prémices n’étaient pas la moisson, et les oeuvres de l’Esprit en nous â ce moment ne sont pas l’achèvement, la perfection est encore â venir. Nous ne devons pas nous glorifier que nous avons terminé, et ainsi estimer que la première gerbe représente toute la production de l’année: nous devons avoir faim et soif de justice et droiture, et aspirer au jour de la rédemption complète. Lecteur, ce soir ouvrez largement votre bouche, et Dieu la remplira. Laissez l’aubaine de la possession actuelle provoquer en vous une avarice sacrée pour plus de grâce. Gémissez en vous-même pour un plus haut niveau de consécration, et votre Seigneur vous l’accordera, parce qu’il est capable de faire excessivement plus que ce que nous demandons ou même que nous pensons.
Mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit. {#Ro 8:23}
La possession actuelle est déclarée. A cet instant présent nous avons les premiers fruits de l’Esprit. Nous avons la repentance, cette pierre précieuse de la première eau; la foi, cette perle inestimable; l’espoir, l’émeraude céleste; et l’amour, le rubis glorieux. Nous sommes déjâ faits "nouvelles créatures en Christ Jésus," par l’oeuvre efficace de Dieu le Saint-Esprit. Ceci est appelé les prémices parce que venant en premier lieu. Comme la gerbe présentée en offrande était la première de la moisson, ainsi la vie spirituelle, et toutes les grâces qui ornent cette vie, sont les premières opérations de l’Esprit de Dieu dans nos âmes. Les prémices étaient la promesse de la moisson. Aussitôt que l’Israélite avait arraché la première poignée d’épis mûrs, il envisageait avec une anticipation joyeuse le temps où la charrette grincerait sous les gerbes. Ainsi, frères, lorsque Dieu nous donne des choses qui sont pures, belles, et de bon rapport, comme l’oeuvre du Saint-Esprit, celles-ci sont pour nous les prémices de la gloire qui vient. Les prémices étaient toujours saintes pour le Seigneur, et notre nouvelle nature, avec tous ses pouvoirs, est une chose consacrée. La nouvelle vie ne nous appartient pas, afin que nous ne puissions pas en attribuer son excellence â notre propre mérite; elle est l’image de Christ et sa création, et elle est décrétée pour sa gloire. Mais les prémices n’étaient pas la moisson, et les oeuvres de l’Esprit en nous â ce moment ne sont pas l’achèvement, la perfection est encore â venir. Nous ne devons pas nous glorifier que nous avons terminé, et ainsi estimer que la première gerbe représente toute la production de l’année: nous devons avoir faim et soif de justice et droiture, et aspirer au jour de la rédemption complète. Lecteur, ce soir ouvrez largement votre bouche, et Dieu la remplira. Laissez l’aubaine de la possession actuelle provoquer en vous une avarice sacrée pour plus de grâce. Gémissez en vous-même pour un plus haut niveau de consécration, et votre Seigneur vous l’accordera, parce qu’il est capable de faire excessivement plus que ce que nous demandons ou même que nous pensons.
mercredi 16 août 2017
Lecture du matin Spurgeon 16-08-2017
16 Août-Matin.
Rendez â l’Eternel gloire pour son nom! {#Ps 29:2}
La gloire de Dieu est le résultat de sa nature et de ses actions. Il est glorieux dans son caractère, car il y a en Dieu un tel amoncellement de tout ce qui est saint, bon, beau, qu’il doit être glorieux. Les actions qui découlent de ses traits caractéristiques sont également glorieuses; mais tandis que son intention est que soient manifestées â ses créatures sa bonté, sa miséricorde, et sa justice, il est également soucieux que la gloire qui y est associée ne soit donnée qu’â lui-même. Il n’y a rien en nous en quoi nous pouvons nous glorifier; car en effet qu’est-ce qui nous rend différent d’un autre? Et qu’avons-nous, que nous n’aurions pas reçu du Dieu de toute grâce? Alors, comme nous devons marcher humblement devant le Seigneur! Au moment où nous nous glorifions, puisqu’il n’y a place que pour une gloire seulement dans l’univers, nous nous posons comme des rivaux du Très-Haut. Est-ce que l’insecte d’une heure se glorifiera contre le soleil qui l’a chauffé pendant sa vie? Est-ce que le pot de terre s’élèvera au-dessus de l’homme qui l’a façonné sur le tour de potier? Est-ce que la poussière du désert luttera contre le tourbillon? Ou est-ce que les gouttes de l’océan combattront contre la tempête? Donnez au Seigneur, vous tous les justes, attribuez au Seigneur sa gloire et sa force; rendez-lui l’honneur qui est dû â son nom. Cependant, c’est peut-être une des luttes les plus dures de la vie chrétienne que d’apprendre cette phrase: "Pas â nous, pas â nous, mais â ton nom est la gloire". C’est une leçon que Dieu nous apprend en permanence, et nous enseignera quelquefois par une discipline très douloureuse. Qu’un chrétien commence â se glorifier: "je peux faire toutes choses," sans ajouter "â travers Christ qui me fortifie", et avant longtemps il devra gémir: "je ne peux rien faire", et il pleurera dans la poussière. Quand nous faisons n’importe quelle action pour le Seigneur, et il lui est agréable d’accepter nos faits et gestes, mettons notre couronne â ses pieds, et crions: "Pas moi, mais la grâce de Dieu qui était avec moi!" "
#Jer 7:1-10:25 * Lecture Quotidienne de la Bible
Rendez â l’Eternel gloire pour son nom! {#Ps 29:2}
La gloire de Dieu est le résultat de sa nature et de ses actions. Il est glorieux dans son caractère, car il y a en Dieu un tel amoncellement de tout ce qui est saint, bon, beau, qu’il doit être glorieux. Les actions qui découlent de ses traits caractéristiques sont également glorieuses; mais tandis que son intention est que soient manifestées â ses créatures sa bonté, sa miséricorde, et sa justice, il est également soucieux que la gloire qui y est associée ne soit donnée qu’â lui-même. Il n’y a rien en nous en quoi nous pouvons nous glorifier; car en effet qu’est-ce qui nous rend différent d’un autre? Et qu’avons-nous, que nous n’aurions pas reçu du Dieu de toute grâce? Alors, comme nous devons marcher humblement devant le Seigneur! Au moment où nous nous glorifions, puisqu’il n’y a place que pour une gloire seulement dans l’univers, nous nous posons comme des rivaux du Très-Haut. Est-ce que l’insecte d’une heure se glorifiera contre le soleil qui l’a chauffé pendant sa vie? Est-ce que le pot de terre s’élèvera au-dessus de l’homme qui l’a façonné sur le tour de potier? Est-ce que la poussière du désert luttera contre le tourbillon? Ou est-ce que les gouttes de l’océan combattront contre la tempête? Donnez au Seigneur, vous tous les justes, attribuez au Seigneur sa gloire et sa force; rendez-lui l’honneur qui est dû â son nom. Cependant, c’est peut-être une des luttes les plus dures de la vie chrétienne que d’apprendre cette phrase: "Pas â nous, pas â nous, mais â ton nom est la gloire". C’est une leçon que Dieu nous apprend en permanence, et nous enseignera quelquefois par une discipline très douloureuse. Qu’un chrétien commence â se glorifier: "je peux faire toutes choses," sans ajouter "â travers Christ qui me fortifie", et avant longtemps il devra gémir: "je ne peux rien faire", et il pleurera dans la poussière. Quand nous faisons n’importe quelle action pour le Seigneur, et il lui est agréable d’accepter nos faits et gestes, mettons notre couronne â ses pieds, et crions: "Pas moi, mais la grâce de Dieu qui était avec moi!" "
#Jer 7:1-10:25 * Lecture Quotidienne de la Bible