18 Février-Soir
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, {#Lu 15:18}
Il est tout â fait certain que ceux dont Christ a lavé le péché dans son précieux sang n’ont pas besoin de confesser leur péché, comme des coupables ou des criminels devant Dieu le juge, car Christ a pour toujours ôté tous leurs péchés dans le sens légal, ainsi ils ne demeurent plus lâ où ils peuvent être condamnés mais sont une fois pour toutes acceptés dans le Bien-Aimé; mais étant devenus enfants, et offensant tels des enfants, ne devraient-ils pas chaque jour venir devant leur Père Céleste et confesser leur péché, et reconnaître leur iniquité de ce genre? La nature enseigne qu’il est du devoir des enfants errants de faire ce genre de confession â leur père terrestre, et la grâce de Dieu dans notre coeur nous enseigne que nous, chrétiens, avons le même devoir envers notre Père Céleste. Quotidiennement nous l’offensons et nous ne devrions pas demeurer sans le pardon quotidien. Car supposons que mes transgressions contre mon Père ne lui soient pas tout de suite portées pour être lavées par la puissance de purification du Seigneur Jésus, quelle en sera la conséquence? Si je n’ai pas cherché le pardon et été lavé de ces offenses contre mon Père, je me sentirai éloigné de Lui, j’aurai peur de Le prier, je deviendrai comme le fils prodigue, qui, quoiqu’encore un enfant, était bien loin de son père. Mais si, avec la douleur de l’enfant ayant offensé un parent si gracieux et aimant, je vais â Lui et lui dit tout, et ne me repose pas jusqu’â ce que je réalise que je suis pardonné, alors j’éprouverai le sentiment d’un amour saint pour mon Père et je traverserai ma carrière chrétienne, non seulement comme sauvé, mais comme quelqu’un qui se réjouit dans la présence et la paix en Dieu â travers Jésus-Christ mon Sauveur. Il y a une large distinction entre confesser son péché, en tant que coupable, et confesser son péché en tant qu’enfant. Le Sein du Père est l’endroit pour les confessions de pénitences. Nous avons été lavés de la souillure de notre marche quotidienne d’enfant de Dieu.