28 Mars-Soir
Je vous recevrai comme un parfum d’une agréable odeur. {#Eze 20:41}
Les mérites de notre grand rédempteur sont comme un parfum d’une agréable odeur au Très-Haut. Si nous parlons de passif ou d’actif de la justice de Christ, il y a comme un égal parfum. Il y avait un parfum suave dans la forme active de la vie par laquelle il a honoré la loi de Dieu, et fait briller chaque précepte tel un joyau précieux dans le pur coffret de sa personne même. Tel aussi était son obéissance passive, quand il endura sans murmure et dans la soumission la faim, la soif, le froid et la nudité, et enfin quand il sua des grumeaux de sang â Gethsémané, qu’il livra son dos â ceux qui le frappaient et les joues â ceux qui lui arrachaient la barbe, et qu’il était cloué sur le bois infâme, afin qu’il puisse souffrir la colère de Dieu â notre place. Ces deux aspects, passif et actif, sont un parfum agréable au Très-Haut; et â cause du don de lui-même, de sa mort, de sa substitution en souffrance et son obéissance sacrificielle, le Seigneur notre Dieu nous accepte. C’est quelque chose de précieux que d’être en lui pour assouvir notre désir "d’être précieux"! Quel doux parfum que de voir s’en aller notre odeur de maladie! Quelle puissance de purification dans son sang pour ôter un péché tel que le nôtre! Et quelle gloire dans sa justice pour faire que des créatures inacceptables soient acceptées dans son bien-aimé! Remarque, croyant, combien rassurante et inaltérable doit être notre acceptation en lui puisque c’est "en lui"! Prends garde de ne jamais douter d’être accepté en Jésus; tu ne peux être accepté sans Christ, mais quand tu as reçu ses mérites, tu ne peux être exclu. Rejetant tous doutes, craintes, péchés, l’oeil de la grâce de l’Eternel ne te regarde jamais avec colère, bien qu’il voit en toi le péché, et pourtant il te regarde â travers Christ et il ne voit plus le péché. Tu es toujours accepté en Christ, et tous sont pour toujours bénis et chers au coeur du Père. C’est pourquoi fais monter un chant, et comme tu vois monter la fumée de l’encens des mérites du Sauveur, ce soir, devant le trône de saphir, que l’encens de ta louange monte aussi.