21 Juin-Soir.
Néanmoins, le solide fondement posé par Dieu subsiste, {#2Ti 2:19}
Le fondement sur lequel notre foi repose est ceci, que "Dieu était en Christ" réconciliant le monde avec Lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses. Le grand fait sur lequel la foi véritable réside est, que la parole a été faite chair et elle a habité parmi nous, pleine de grâce, et que Christ aussi a souffert pour le péché, lui juste pour nous injustes, afin de nous amener â Dieu; qu’il porta Lui-même nos péchés dans son propre corps sur le bois; car le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et dans ses meurtrissures nous avons la guérison. En un mot, la grande colonne de l’espérance chrétienne est la substitution. Le sacrifice expiatoire de Christ pour le coupable, Christ étant fait péché pour nous afin que nous soyons justice de Dieu en lui, Christ offrant un vrai et juste sacrifice de substitution et d’expiation en lui, et â la place d’un aussi grand nombre que le Père lui a donné, qui sont connus de Dieu par leurs noms, et sont reconnus dans leurs propres coeurs par leur confiance en Jésus, ceci est le fait cardinal de l’Evangile. Si ce fondement était ébranlé, que pourrions-nous faire? Mais il tient aussi ferme que le trône de Dieu. Nous le connaissons, nous reposons sur lui, nous nous réjouissons en lui; et notre délice est de le garder, de méditer sur lui, et de le proclamer, tandis que nous désirons nous mettre en action et être animés par un sentiment de gratitude pour lui, le fondement, dans chaque partie de notre vie et dans notre conversation. En ces jours-ci, une attaque directe est dirigée contre la doctrine de l’expiation. Les hommes ne peuvent pas supporter la substitution. Ils grincent des dents â la pensée de l’Agneau de Dieu portant le péché de l’homme. Mais nous, qui connaissons par expérience la préciosité de cette vérité, voulons la proclamer et leur jeter le défi avec assurance et sans répit. Nous ne voulons ni le diluer, ni le changer ou l’altérer ni le réduire â rien, d’aucune façon, ni l’adapter selon la mode. Christ demeurera un substitut positif portant la culpabilité humaine et souffrant â la place des hommes. Nous ne pouvons pas, nous n’osons pas le renier, car c’est notre vie, et en dépit de toute controverse nous sentons que "néanmoins le solide fondement de Dieu reste debout".