Eloigne de moi la fausseté et la parole mensongère {#Pr 30:8}
O mon Dieu ne t’éloigne pas de moi. #Ps 38:21. Ici nous avons deux grandes leçons: Ce qui est â désapprouver, et ce qu’il faut demander. Le plus heureux état d’un chrétien est la position la plus sainte. De même que la plus grande chaleur se dégage au plus près du soleil, ainsi le plus grand bonheur se situe au plus près de Christ. Il n’est pas de chrétien qui trouve sa joie quand ses yeux se portent sur la vanité. Il n’y trouve aucun plaisir â moins que son âme ne soit vivifiée dans les voies de Dieu. Le monde veut acquérir du bonheur ailleurs, mais il ne le peut pas. Ne blâmons point les païens parce qu’ils courent â la recherche de leurs plaisirs. Pourquoi le pourrions-nous? Qu’ils s’y jettent pleinement. C’est tout ce qu’ils ont pour se réjouir. Une épouse convertie qui désespérait de son mari, était toujours très gentille avec lui, car disait-elle, je crains que ce soit seulement dans ce monde-ci qu’il puisse être heureux, et donc j’ai fait de mon mieux pour lui donner tout le bonheur possible. Les chrétiens doivent chercher leurs réjouissances dans une sphère plus élevée que dans les frivolités insipides ou dans les jouissances coupables du monde. La poursuite de la vanité est dangereuse pour des âmes régénérées. Nous avons entendu parler d’un philosophe qui, tandis qu’il levait les yeux pour regarder les étoiles, tomba dans un trou; mais â quelle profondeur tombent alors ceux qui regardent vers le bas? Leur chute est fatale. Aucun chrétien n’est en sécurité quand son âme est paresseuse, et son Dieu éloigné de lui. Chaque chrétien est en sécurité s’il fait de sa position en Christ une affaire de première importance, mais il n’est pas en sécurité en ce qui concerne son regard sur son expérience de la sainteté, et la communion avec Jésus dans cette vie. Satan n’attaque pas souvent un chrétien qui vit près de Dieu. C’est quand le chrétien s’éloigne de son Dieu, et meurt de faim spirituellement, s’efforçant de se nourrir de vanité, que le diable agit â son heure favorable. Il peut quelque fois se tenir â l’affût, mais pas avec l’enfant de Dieu qui est actif dans le service de son Maître. La bataille est généralement courte: Celui qui dort tandis qu’il descend dans la vallée de l’humiliation, â chaque fois qu’il fait un faux pas, il invite Apollyon â l’assaillir. O quelle grâce de marcher humblement avec notre Dieu!