18 septembre-Soir
Et les brebis me suivent. {#Joh 10:27}
Nous devrions suivre notre Seigneur sans aucune hésitation comme les brebis suivent leur berger, car il a un droit sur nous pour nous conduire où il lui plaira. Nous ne sommes point â nous-mêmes et nous avons été rachetés â un grand prix. Reconnaissons les droits du Sang Rédempteur. Le soldat suit son capitaine, le serviteur obéit â son maître, â plus forte raison devons nous suivre notre rédempteur, pour qui nous sommes devenus une propriété acquise. Nous ne sommes pas vrais quand nous prétendons être des chrétiens si nous tergiversons, et n’obéissons pas au commandement de notre Maître et directeur. La soumission est notre devoir; notre hésitation, notre vouloir de savoir toujours le pourquoi, sont notre folie. Souvent notre Seigneur pourrait nous dire comme â Pierre: que t’importe, toi suis moi. Où que Jésus nous conduise, il marche devant nous. Si nous ne savons pas où nous allons, nous savons qui nous suivons. Avec un tel compagnon, qui ne vaincra pas les périls du chemin? Le voyage peut être long, mais Ses bras éternels nous porteront jusqu’â la fin. La présence de Jésus est l’assurance du Salut éternel et parce qu’il vit, nous vivrons aussi. Nous devrions suivre Christ en toute simplicité et dans la foi, parce que les chemins dans lesquels il nous conduit aboutissent tous â la gloire et â l’immortalité. Il est vrai qu’ils peuvent ne pas être doux, ils peuvent être couverts d’épreuves, de rocailles pointues, mais ils conduisent â la cité qui a de solides fondements, dont l’architecte et le constructeur est Dieu. Tous les chemins du Seigneur sont miséricorde et vérité pour ceux qui gardent son alliance. Puisque nous le connaissons, mettons en notre Maître notre pleine confiance, qu’advienne prospérité ou adversité, santé ou maladie, popularité ou mépris, son dessein viendra â sa fin, et ce plan sera pur, sans mélange, bon pour chaque héritier de la Grâce. Nous trouverons doux le chemin d’aller avec Christ sur le côté désertique de la colline; et quand il pleuvra et que la neige frappera notre visage, son cher amour nous rendra bien plus heureux que ceux qui sont assis â la maison et se réchauffent les mains devant le feu du monde. Au sommet de l’Amana, dans les repères des lions, ou sur les collines des léopards, nous suivrons notre bien-aimé. Précieux Jésus, entraîne nous â ta suite, et puissions-nous courir avec toi.