19 mars-Soir
Elle mangea et se rassasia, et elle garda le reste. {#Ru 2:14}
A quelque moment que ce soit nous sommes privilégiés de manger le pain que Jésus donne, nous sommes comme Ruth, satisfaits avec le plein et doux repas. Quand Jésus est l’hôte, aucun invité ne s’en va â vide de la table. Notre tête est satisfaite avec la précieuse vérité que Christ révèle; notre coeur est content avec Jésus, comme les deux sont l’objet de tendre affection; notre espérance est satisfaite, car qui avons nous au ciel d’autre que Jésus? Et notre désir est satisfait. Car que pouvons-nous souhaiter de plus que de connaître Christ et d’être trouvé en lui? Jésus remplit notre conscience jusqu’â connaître la parfaite paix; notre jugement avec la conviction de la certitude de ses enseignements, notre mémoire avec le souvenir de ce qu’il a fait, et notre imagination avec les recherches de ce qu’il va faire encore. Comme Ruth était rassasiée et il en restait, ainsi en est-il pour nous. Nous avons de profonds besoins, nous avons pensé que nous pouvions trouver tout en Christ; mais quand nous avons fait de notre mieux, nous avons eu â laisser après nous un énorme reste. Nous nous sommes assis â la table d’amour du Seigneur, et nous avons dit: Rien de moins que l’infini ne peut me satisfaire; je suis tel un grand pécheur qui devait avoir un mérite infini pour ôter mon péché, me laver; mais nos péchés ont été ôtés et cela sans aucun mérite de notre part. Notre faim a été rassasiée au festin de l’amour sacré, et nous avons trouvé qu’il y avait en surabondance â ce repas spirituel. Il y a certaines choses douces de la Parole de Dieu que nous n’avons pas encore goûtées, et que nous sommes obligés de quitter pour un temps. Car nous sommes comme les disciples â qui Jésus dit: J’ai encore beaucoup de choses â vous dire, mais vous ne pouvez pas les supporter maintenant. Oui il y a des grâces que nous n’avons pas encore atteintes; des positions de communion plus proches de Christ que nous n’avons pas encore connues; des hauteurs dans la communion que nos pieds n’ont point encore foulées. A chaque banquet d’amour il y a plusieurs paniers de morceaux de reste. Puissions-nous magnifier la libéralité de notre glorieux Seigneur, celui qui est notre Boaz.