19 Juin-Soir.
Mon bien-aimé est â moi, et je suis â lui; Il fait paître son troupeau parmi les lis. Avant que le jour se rafraîchisse, Et que les ombres fuient, Reviens!... sois semblable, mon bien-aimé, A la gazelle ou au faon des biches, Sur les montagnes qui nous séparent. {#So 2:16-17}
Il y a sûrement ici un verset très heureux de la bible, "Mon bien-aimé est â moi et je suis â lui". Si paisible, si plein d’assurance, si envahissant de bonheur et de contentement, qu’il pourrait bien avoir été écrit par la même main qui a rédigé le Psaume 23. Pourtant malgré le point de vue qui est excessivement beau et agréable, la terre ne peut pas livrer entièrement son panorama, elle n’est pas complètement éclairée, le paysage n’est pas totalement ensoleillé. Il y a un nuage dans le ciel qui jette une ombre sur la scène. Ecoute: "avant le point du jour et que les ombres fuient".
Il y a un mot aussi, au sujet des montagnes de "Betser", ou montagne de division, et pour notre amour, rien n’est plus amer que la division. Bien-aimé ceci peut être ton cas, ton état d’esprit aujourd’hui, tu ne doutes pas de ton salut; tu sais que Christ est tien, mais tu ne soupes pas avec Lui. Tu comprends que ton intérêt vital est en lui, qu’ainsi il n’y a pas l’ombre d’un doute, que tu lui appartiens, et qu’il est â toi, mais pourtant sa main gauche n’est pas sous ta tête ni sa main droite t’embrassant. Une ombre de tristesse est jetée sur ton coeur, peut être par l’affliction, certainement par l’absence temporaire de ton Seigneur, alors même en t’exclamant: "je suis â lui", tu es forcé d’admettre que tu dois t’agenouiller et prier: "jusqu’â ce que le jour se rafraîchisse et que les ombres fuient, reviens mon bien-aimé".
Où est-il? Demande ton âme. Et la réponse vient: "il fait paître parmi les lis". Si nous voulons trouver Christ, nous devons avoir la communion avec son peuple, nous devons nous rendre aux cérémonies avec les Saints. Oh, pour une nouvelle vision de lui! Oh, pour souper avec lui ce soir!
Voici, je me tiens â la porte de l’âme,
Je frappe sans cesse avec divin espoir,
Si quelqu’un M’entend, s’il M’ouvre et Me réclame,
Chez lui J’entrerai, J’y souperai ce soir.
(choeurs et cantiques 597)