mardi 4 juillet 2017

Lecture du soir Spurgeon 03-07-2017

3 juillet-Soir 

Si nous souffrons, nous régnerons aussi avec Lui. {#2Ti 2:12

Nous ne devons pas imaginer que nous sommes en train de souffrir pour Christ, et avec Christ, si nous ne sommes pas en Christ. Bien-aimé ami, es-tu en train de te confier en Jésus seulement? Si non, quelle que puisse être la douleur qui te tombe dessus sur cette terre, cela ne signifie pas que tu souffres avec Christ. Le terrestre n’a pas l’espérance de régner avec lui dans le ciel. Ni non plus, pour conclure, que toutes les souffrances chrétiennes ne sont pas systématiquement des souffrances avec Christ, car c’est essentiel que d’être appelé par Dieu pour souffrir. Si nous sommes téméraires et imprudents et que nous courons au devant de situations périlleuses que ni la providence ni la grâce ne nous y a conduit ni préparé, nous devons nous interroger pour savoir si nous ne sommes pas plutôt en train de pécher que de communier avec Jésus. Si nous laissons la passion prendre la place du jugement, et notre propre volonté régner plutôt que l’autorité scripturaire, nous combattons contre le Seigneur avec les armes du diable; et si nous nous coupons les doigts nous ne devons pas en être surpris. Par conséquent, dans les malheurs qui s’abattent sur nous, nous ne devons pas rêver que nous sommes en train de souffrir avec Christ. Quand Marie parla mal contre Moïse, et que la lèpre s’attacha â elle, elle n’était pas en train de souffrir pour Dieu. De plus, souffrir avec Dieu implique que cela doit avoir en finalité la gloire de Dieu. Si je souffre en essayant de me faire un nom ou gagner les applaudissements, je n’obtiendrai d’autre récompense que celle décernée aux pharisiens. Il est indispensable que l’amour pour Jésus et l’amour pour son élu soit toujours le mobile premier de toute notre patience. Nous devons manifester l’Esprit de Christ en douceur, en humilité et dans le pardon. Puissions-nous rechercher et voir si nous sommes vraiment en train de souffrir avec Jésus. Et si c’est ainsi que nous souffrons, qu’est-ce que notre légère affliction comparée au règne avec Lui? Oh, c’est une si grande grâce que d’être avec Christ dans la fournaise, et un tel honneur d’être éprouvé sur le pilon avec lui, que s’il n’y avait pas de récompense future, nous pourrions nous estimer heureux de l’honneur présent. Mais puisque la récompense est aussi éternelle, infiniment plus que nous aurions le droit d’espérer, ne prendrions-nous pas notre croix avec empressement, et ne continuerions-nous pas notre marche dans la joie?