samedi 6 mai 2017

Lecture du soir Spurgeon 06-05-2017

6 Mai-Soir. 

J’aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances,  {#Job 14:14

Un court séjour sur la terre rendra le ciel plus céleste. Rien ne rend le repos si doux qu’un dur labeur; rien ne rend la sécurité si agréable que d’être exposé, d’être alarmé. Les coupes amères des vins frelatés de la terre donneront de la saveur au vin nouveau qui pétille dans les bols d’or de la gloire. Notre armure abimée et nos corps blessés rendront plus illustre notre victoire en haut, quand nous serons accueillis, invités â venir vers les trônes de ceux qui ont vaincu le monde. Nous n’aurions pas une pleine communion avec Christ, si pour un temps nous n’avions séjourné en bas, car il a été baptisé d’un baptême de souffrances parmi les hommes, et nous devons être baptisés du même baptême, si nous voulons avoir part â son royaume. La communion avec Christ est si honorable que la plus douloureuse affliction est un léger prix par lequel nous pouvons nous la procurer. Une autre raison pour notre séjour ici est pour le bien des autres. Nous ne voulons pas souhaiter d’entrer au ciel jusqu’â ce que notre oeuvre soit achevée, et il se peut que nous soyons encore appelés â rendre témoignage de la lumière aux âmes qui sont enténébrées dans le désert du péché. Notre séjour prolongé de la sorte ici est sans nul doute pour la gloire de Dieu. Un saint éprouvé, comme un diamant bien taillé, étincelle considérablement dans la couronne du Roi. Rien ne reflète autant l’honneur du fermier que la longévité et la rudesse de l’épreuve de son travail, et son endurance triomphante sans céder d’aucune manière. Nous sommes le fermier de Dieu en qui il veut être glorifié â travers nos afflictions. C’est pour l’honneur de Jésus, et avoir le sentiment que si de demeurer dans la poussière cela équivaudrait â élever le Seigneur ne serait-ce que d’un pouce, puissions-nous rester encore parmi les pots de terre. Si vivre sur la terre pour toujours apportait â mon Seigneur plus de gloire, mon ciel serait alors de rester ici-bas. Notre temps est fixé et établi par un décret éternel. Ne soyons pas anxieux â ce sujet, mais attendons patiemment jusqu’â ce que les portes de perles soient ouvertes.