mardi 23 mai 2017

Lecture du soir Spurgeon 23-05-2017

23 Mai-Soir. 

Tu n’as pas â prix d’argent acheté pour moi des aromates,  {#Isa 43:24

Les adorateurs avaient au temple la coutume d’apporter des offrandes de doux parfums, qui brûlaient sur l’autel de Dieu; mais Israël, dans le temps de son retour en arrière, est devenu non généreux, et n’a fait que peu d’offrandes â son Seigneur: ceci était une évidence de froideur de coeur envers Dieu et sa maison. Lecteur, est-ce que cela ne se produit jamais avec vous? Est-ce que la complainte du texte ne peut pas être parfois, si non fréquemment, retenue contre vous? Ceux qui sont pauvres dans leur poche, s’ils sont riches dans la foi, seront acceptés comme n’étant pas les moindres parce que leurs dons sont petits; mais, lecteur pauvre, donnez-vous d’une manière équitable au Seigneur, ou bien est-ce que l’obole de la veuve a été détournée du trésor sacré? Le croyant riche doit être reconnaissant pour le talent qui lui a été confié, mais il ne doit pas oublier sa grande responsabilité, car de celui â qui il est beaucoup donné il sera beaucoup exigé; mais, lecteur riche, êtes-vous conscient de vos obligations, et est-ce que vous rendez au Seigneur selon les bienfaits que vous avez reçus? Jésus a donné son sang pour nous, que lui donnerons-nous? Nous sommes â lui, ainsi que tout ce que nous avons, parce qu’il nous a rachetés lui-même- pouvons-nous agir comme si nous nous appartenions? O que nous ayons plus de consécration! et â cette fin, encore plus d’amour! Jésus béni, comme il est bon de ta part d’accepter notre modeste contribution! rien n’est aussi coûteux qu’un tribut â ton amour sans égal, et cependant tu reçois avec faveur le plus petit signe sincère d’affection! Tu reçois nos pauvres myosotis comme s’ils étaient intrinsèquement précieux, et ils le sont en effet pour toi, comme la brassée de fleurs sauvages que l’enfant apporte â sa mère. Puissions-nous ne jamais devenir pingres envers toi, et ne jamais t’entendre te plaindre de nous et de la petitesse des dons de notre amour. Nous te donnerons les premiers fruits de notre croissance, et nous te paierons la dîme de tout, et alors nous confesserons que nous t’avons rendu une partie de ce que tu nous a donné.