samedi 19 août 2017

Lecture du soir Spurgeon 18-08-2017

18 Août-Soir. 

Ils lui donnèrent â boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas. {#Mr 15:23

Une vérité d’or est formulée dans le fait que le Sauveur a écarté de ses lèvres la coupe de vin mêlé de myrrhe. Le Fils de Dieu se tenait de toute éternité sur les hauteurs des cieux, et lorsqu’il a regardé sur notre globe il a mesuré la longue descente de la misère humaine vers les profondeurs extrêmes; il a mesuré la somme de toutes les agonies que l’expiation exigerait, et il n’en a pas écarté un brin. Il a déterminé solennellement que pour offrir un sacrifice d’expiation suffisant il devait parcourir tout le chemin, du plus-haut au plus bas, du trône de la plus haute gloire â la croix de la malédiction la plus infâme. Cette coupe de myrrhe, â l’influence soporifique, aurait éliminé en lui un peu de la limite extrême de la misère, et c’est pourquoi il l’a refusée.  Il ne voulait pas couper court â tout ce qu’il avait entrepris de souffrir pour son peuple. Ah! Combien d’entre nous ont imploré un soulagement â de profonds chagrins! Lecteur, n’avez-vous jamais prié pour une diminution de charge ou de souffrance avec une impatience irritée? Mais dans ce cas la providence ne répond pas souvent â nos désirs. Chrétien, s’il avait été dit: "Si c’est votre désir, que ceux d’entre vous qui sont aimés vivent, mais Dieu sera déshonoré," auriez-vous pu écarter la tentation, et dire: "Que ta volonté soit faite"?  Oh, il est doux d’être capable de dire: "Mon Seigneur, si c’est possible, que je n’aie pas besoin de souffrir, mais si cependant je peux t’honorer plus par la souffrance, et si la perte de mes biens terrestres t’apportent la gloire, alors qu’il en soit ainsi. Je refuse le confort, s’il bouche le chemin de ton honneur". O que nous puissions marcher ainsi plus dans les pas de notre Seigneur, endurant gaiement l’épreuve pour son égard, mettant de côté la pensée de notre confort quand elle pourrait perturber le résultat du travail qu’il nous a donné â faire. Une grande grâce est nécessaire, mais une grande grâce nous est fournie.