17 Août-Soir.
Cette maladie n’est point â la mort; {#Joh 11:4}
De ces paroles de notre Seigneur nous apprenons qu’il y a une limite â la maladie. "Cette" maladie-lâ est maîtrisée quant â son extrémité ultime, et elle ne peut pas aller au-delâ. Lazare pouvait passer â travers la mort, la mort n’était pas l’ultimatum de sa maladie. Dans toute maladie, le Seigneur dit aux vagues de douleur: "Vous pourrez aller jusque lâ, mais pas plus loin". Son but invariable n’est pas la destruction, mais l’instruction de son peuple. La sagesse accroche le thermomètre â l’ouverture du fourneau, et règle la chaleur.
1. La restriction est détaillée d’une manière encourageante. Le Dieu de providence a limité le temps, la manière, l’intensité, la répétition, et les effets de toutes nos maladies; chaque pulsation est décrétée, chaque heure sans sommeil est prévue, chaque rechute est ordonnée, chaque dépression de l’esprit est connue d’avance, et un résultat de sanctification éternelle en est le but. Rien de grand ou petit n’échappe â la main puissante de celui qui compte les cheveux de notre tête.
2. Cette limite est sagement ajustée â notre force, pour la fin conçue, et pour la grâce qui nous a été impartie. La détresse n’arrive pas par hasard, le poids de chaque coup de la baguette est précisément mesuré. Celui qui ne fait aucune erreur dans la course des nuages et la gestion des cieux, ne commet pas d’erreur dans le dosage des ingrédients qui composent la médecine des âmes. Nous ne pouvons pas souffrir trop, ni être soulagés trop tard.
3. La limite est tendrement fixée. Le scalpel du Chirurgien céleste ne coupe jamais plus profond qu’il n’est absolument nécessaire. Ce n’est pas volontiers qu’il afflige les enfants des hommes. Le coeur d’une mère crie: "épargne mon enfant "; mais aucune mère n’est plus compatissante que notre Dieu gracieux. Lorsque nous considérons combien nous sommes durs, c’est un véritable prodige que nous ne soyons pas conduits avec un mors plus contraignant. Notre réflexion est remplie de consolation: celui qui a fixé les limites de notre habitation, a aussi fixé les bornes de notre tribulation.