30 Août-Soir.
Guéris-moi, Eternel, et je serai guéri; {#Jer 17:14}
J’ai vu ses voies, Et je le guérirai; {#Isa 57:18}
C’est la prérogative seulement de Dieu que d’enlever la maladie spirituelle. Une maladie naturelle peut être bien souvent guérie par les hommes, mais même alors l’honneur en est donné à Dieu qui donne la vertu à la médecine, et donne le pouvoir à l’homme de guérir la maladie. Comme pour les maladies spirituelles, tout est exclusivement dans les mains du grand Médecin; il le réclame comme sa prérogative: "je tue et je fais vivre, je blesse et je guéris"; et l’un des titres du Seigneur est Jehovah-Rophi, le Seigneur qui te guérit. "Je te guérirai de tes blessures" est une promesse qui ne peut pas venir des lèvres d’un homme, mais seulement de la bouche du Dieu éternel. A ce propos, le Psalmiste a crié au Seigneur: "O Seigneur, guéris-moi, car mes os sont douloureux", ou encore, "Guéris mon âme, parce que j’ai péché contre toi". Pour cela, également, l’homme pieux loue le nom du Seigneur, disant: "Il guérit toutes nos maladies". Celui qui a créé l’homme peut restaurer l’homme; celui qui a été le créateur de notre nature peut à nouveau la créer. Quelle consolation transcendante que de savoir que dans la personne de Jésus "demeure toute la plénitude de la Divinité corporelle"! Mon âme, quelle que puisse être ta maladie, ce grand Médecin peut te guérir. S’il est Dieu, il ne peut pas y avoir de limite à son pouvoir. Viens alors avec l’oeil aveugle d’une sombre compréhension, viens avec le pied boiteux d’une énergie gaspillée, vient avec la main estropiée d’une foi faible, la fièvre d’un tempérament fâché, ou les frissons du découragement, viens tel que tu es, car celui qui est Dieu peut certainement te débarrasser de ton fléau. Nul ne peut retenir la vertu guérissante qui émane de Jésus notre Seigneur. Des légions de démons ont voulu déposséder de son pouvoir le bien-aimé Médecin, mais jamais aucun n’y a réussi. Tous ses malades ont été guéris dans le passé et le seront dans l’avenir, et tu en es un parmi eux, mon ami, si seulement tu acceptes de te reposer en lui cette nuit.