28 Août-Soir.
Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantes plus! {#Isa 54:1}
Même si nous avons porté quelques fruits en Christ, et si nous avons l’espoir joyeux d’être des plantes qui ont été semées par sa propre main, il y a cependant des moments où nous nous sentons stériles. Notre prière est sans vie, notre amour est froid, notre foi est faible, chaque grâce dans le jardin de notre coeur languit et végète. Nous sommes comme des fleurs exposées au soleil brûlant, implorant une averse pour les rafraîchir. Dans une telle condition qu’allons-nous faire? Le texte nous est adressé si nous sommes dans un tel état. Chante, O stérile, secoue-toi et pleure à haute voix. Mais à propos de quoi puis-je chanter? Je ne peux pas parler du présent, et même le passé me semble rempli de stérilité. Ah! Je peux chanter sur Jésus-Christ. Je peux parler des visites que j’ai reçues autrefois du Rédempteur; ou si je ne veux pas parler de cela, je peux magnifier le grand amour avec lequel il a aimé son peuple quand il est venu des hauteurs du ciel pour leur rédemption. Je retournerai à la croix. Viens, mon âme, tu étais jadis lourdement chargée, et tu as déposé là ton fardeau. Retourne de nouveau au Calvaire. Peut-être que cette croix qui t’a donné la vie peut te donner la fertilité. Qu’est ma stérilité? Elle est la plate-forme pour son pouvoir de créer du fruit. Qu’est ma désolation? C’est comme une inclusion noire dans le saphir de son amour éternel. Si je deviens pauvre, si je n’ai plus aucune aide, je dirai encore que je suis son enfant, j’aurai confiance dans son coeur fidèle, et moi, le stérile, je chanterai et pleurerai à haute voix. Chante, croyant, car il chérit ton propre coeur, ainsi que les coeurs des autres désolés. Chante, car si maintenant tu es vraiment honteux d’être stérile, tu produiras bientôt du fruit; maintenant que Dieu te rend honteux de ne pas porter du fruit, il te couvrira bientôt de grappes. L’expérience de notre stérilité est douloureuse, mais les visitations du Seigneur sont délicieuses. Le sens de notre propre pauvreté nous conduit à Christ, et c’est là que nous avons besoin d’être, car c’est en lui que se trouve notre fruit.