samedi 23 septembre 2017

Lecture du soir Spurgeon 22-09-2017

22 septembre-Soir 

Quand mon coeur est enseveli, conduis-moi sur le rocher qui est plus haut que moi. {#Ps 61:2

La plupart d’entre nous, nous savons ce que veut dire d’avoir le coeur submergé, abattu, vidé comme lorsqu’un homme essuie un plat et le retourne ; submergé et drossé sur notre côté, dangereusement gîté tel un navire malmené par la tempête.  La découverte de la corruption intérieure fera ce travail, si le Seigneur permet de voir la grande profondeur de notre perversité au point d’en être troublé, et d’y ajouter bourbier et saleté. Les désappointements et les brisements du coeur feront ceci, quand vague après vague la houle déferle sur nous, et nous sommes comme une coquille brisée, jetée ici et lâ par le ressac. Béni soit Dieu, que, dans de telles circonstances, nous ne sommes pas sans une consolation toute suffisante. Notre Dieu est le port de relâche des navires â voile battus de la tempête, l’hospice des pèlerins désolés. Il est plus haut que nous le sommes, sa grâce plus grande que nos péchés, son amour plus élevé que nos pensées. Il est déplorable de voir les hommes mettre leur confiance en quelque chose de plus bas qu’eux-mêmes; mais notre confiance est sur une extraordinaire Montagne. Qu’est pour nous notre glorieux Seigneur? Un rocher? Il l’est puisqu’il ne change pas, et un rocher élevé, puisque les tempêtes qui nous submergent déferlent loin sous ses pieds; il n’est point dérangé par elles, mais règne sur elles selon sa volonté. Si nous venons nous mettre â l’abri, sous le refuge de ce Rocher élevé, nous pourrons défier alors l’ouragan; tout est calme sous le vent de cette falaise dominante! Hélas! Telle est la confusion dans laquelle l’esprit troublé est souvent jeté, que nous avons besoin d’un pilotage vers ce divin refuge. C’est pourquoi la prière du texte présent: O Seigneur, notre Dieu, par le Saint-Esprit, enseigne-nous la voie de la foi, conduis-nous en ton repos! Le vent nous pousse vers le large, le gouvernail ne répond pas â notre faible main. Toi, et Toi seul peut nous faire prendre le cap pour franchir la barre parmi ces récifs et pour nous retrouver saufs, dans ton beau ciel. Combien nous sommes dépendants de toi. Nous avons besoin de toi pour nous amener â toi, être sagement dirigés et gouvernés dans la sécurité et la paix, c’est ton don, et le tien seul. Ce soir sois réjoui de communiquer librement avec tes serviteurs.