vendredi 28 avril 2017

Lecture du soir Spurgeon 28-04-2017

28  Avril-Soir 

Car toute la maison d’Israël a le front dur et le coeur endurci. {#Eze 3:7

N’y a-t-il aucune exception? Non, pas une. Même la race élue est ainsi traitée. Est-ce si grave? Qu’est-ce qui pourrait être pire? Viens, mon coeur, considère combien tu es loin de cette accusation universelle, et cependant soit prêt â avoir honte envers toi-même car tu peux être coupable. La première charge â ton égard est ton impudence, ou ta dureté de coeur, un besoin de honte "sacrée", une hardiesse dans le mal. Avant ma conversion, je pouvais pécher et n’éprouver aucune componction, entendre parler de ma culpabilité et cependant rester serein, confesser même mon iniquité et ne manifester aucune humiliation intime â cause d’elle. Pour un pécheur, aller â la maison de Dieu et faire semblant de prier et de le louer équivaut â s’adresser â un visage d’airain du pire genre! Hélas! Depuis le jour de ma nouvelle naissance lorsque j’ai douté de mon Seigneur, devant sa face, lorsque j’ai murmuré en rougissant en sa présence, lorsque je l’ai adoré  d’une manière négligée, j’ai péché sans en éprouver de regret. Si mon front n’était pas comme un indomptable, plus dur que silex, je n’aurais pas cette sainte peur, et cette lointaine et profonde contrition d’esprit. Pauvre de moi, je fais partie de cette impudente maison d’Israël. Le second reproche est ma dureté de coeur, et je ne peux pas plaider mon innocence de ce côté. Alors que je ne possédais qu’un coeur de pierre, maintenant, par le bénéfice de la grâce, j’en ai un nouveau, malgré mon inflexibilité précédente qui demeure. Je ne suis pas affecté par la mort de Jésus comme je devrais l’être; il en est de même quant â la déchéance du pauvre individu que je suis, la méchanceté des temps, le châtiment de mon Père céleste, et mes propres échecs, comme je devrais l’être. Oh, combien mon coeur devrait se fondre face au récit des souffrances et de la mort de mon Sauveur. Plaise â Dieu que je sois débarrassé de cette "meule de pierre" en mon propre intérieur, cet odieux corps mortel. Béni soit le nom du Seigneur, la maladie n’est pas incurable, le sang précieux du Sauveur est le remède universel, et moi, même pour moi, il adoucira efficacement le fond de mon coeur comme la cire devant le feu.